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Vertiges, 3ème volet de la trilogie La Traversée des inquiétudes par Léa Bismuth

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C’est à LaBanque de Béthune qu’est inaugurée demain, le troisième volet la trilogie La Traversée des inquiétudes intitulé Vertiges. Cette manifestation tripartite a été imaginée par Léa Bismuth, curatrice, librement adaptée de la pensée de Georges Bataille. Après « Dépenses » et « Intériorités », « Vertiges » vient clore ce cycle d’expositions, en invitant 9 artistes sollicités sur le même principe de production hors norme, témoignage d’une recherche curatoriale fondée sur un principe d’écriture confrontant l’art contemporain à une pensée fondatrice du XXe siècle.

Ainsi, Vertiges, déployée dans les 1500 m2 des quatre niveaux de Labanque, fait la promesse d’une promenade étrange et déroutante. Le vertige n’est-il pas avant tout une sensation physique, un trouble, une perte d’équilibre ? C’est aussi un état mental d’épreuve d’un impossible poétique que l’on aimerait pouvoir décrire, mais qui se laisse difficilement saisir. Désirant cet extrême inatteignable, l’exposition souhaite mettre en scène « une chute dans le vide du ciel », un élan, celui d’une existence sans borne.

Le visiteur sera invité à traverser d’abord l’espace de l’inconnu qu’il expérimentera par ses propres mouvements dans une installation immersive. Cela le mènera dans une déambulation entre chance, jeu et risque, dans un Luna Park désaffecté ou une géographie mondialisée. Il rencontrera aussi le vide, le danger, tout autant promis à l’ivresse qu’à l’abandon, au sommeil qu’à la floraison débordante. Son périple se terminera au sommet, dans ce que Bataille a appelé « Le Bleu du Ciel », par-delà les nuages, espace où les corps s’exercent à l’infini, touchant du doigt une absence mystique.

L’exposition finale du cycle La Traversée des inquiétudes a en effet volontairement souhaité s’ouvrir sur un dépassement et une exaltation du corps épuisé ou enthousiaste, soumis aux lois de la gravité, en lévitation, ou s’échappant de son enveloppe.

Mêlant installations, peintures, vidéos, l’exposition réserve un tiers de sa proposition curatorial à la photographie avec des œuvres inédites d’Antoine d’Agata et Juliette Agnel et des travaux plus anciens pour Georges Tony Stoll.

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