Thierry Bigaignon, Directeur de la galerie éponyme, est notre invité

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Tout au long de la semaine, c’est au tour du galeriste Thierry Bigaignon, de partager avec nous ses cartes blanches. Sa jeune galerie, basée en plein cœur du Marais, vient de souffler sa deuxième bougie ; pour son exposition de rentrée, elle présente, jusqu’au 10 novembre, le travail photographique de Yannig Hedel.
Nous débutons cette invitation avec son portrait chinois

Thierry Bigaignon est né en 1972. Diplômé en Sciences politiques et en Histoire de la London Metropolitan University à Londres, il étudie quelques années plus tard la photographie à l’International Center of Photography à New York. Rentré à Paris, il débute sa carrière dans un cabinet d’intelligence économique, avant de créer son entreprise de conseil culturel en 2004.
De 2004 à 2016, Thierry Bigaignon relie la scène artistique au monde des entreprises, avec pour mot d’ordre la mise en place d’expositions d’art contemporain et de photographie, la création de nombreux événements culturels et la découverte de nouveaux talents.

Porté par le désir d’aller encore plus loin dans la présentation et la représentation d’artistes, et la volonté d’établir un lien direct avec le marché « réel », il ouvre en juin 2016 dans le Marais à Paris, une galerie exclusivement dédiée à la photographie, la Galerie Thiery Bigaignon. Ses expositions sont remarquées et relayées très largement dans les médias français et internationaux. Il contribue notamment à la renaissance du photographe américain Harold Feinstein (1931-2015). Thierry Bigaignon représente Ralph Gibson, Harold Feinstein, Renato D’Agostin, Victoria Gerardi, Yannig Hedel, Catherine Balet, Alain Cornu, Amélie Labourdette et Thomas Paquet.
En 2018, il lance, Collectors Confidential, la première plateforme en-ligne exclusivement dédiée à la photographie.

Si j’étais une œuvre d’art : Une oeuvre éphémère
Si j’étais un musée ou une galerie : Un grand hôtel particulier dédié à la photographie au coeur de Paris où se mêleraient espace muséal public, galeries privées, ateliers d’artistes, librairie, café et restaurant
Si j’étais un(e) artiste : On Kawara
Si j’étais un livre : « Le Guide des Egarés » de Jean d’Ormesson
Si j’étais un film : « Un Monde sans Pitié » d’Eric Rochant
Si j’étais un morceau de musique : « Le Temps qui Reste » de Serge Reggiani
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : « Crête en Feu » de Yannig Hedel
Si j’étais une citation : « N’ayez pas peur » (le Pape Jean-Paul II)
Si j’étais un sentiment : L’enthousiasme
Si j’étais un objet : Une bougie, à l’image de son créateur, elle naît, elle joue son rôle puis elle meurt !
Si j’étais une expo : « Unfinished – Thoughts Left Visible » (présentée au Met Breuer à New York en 2016) car j’aime le paradoxe que constitue une telle exposition, la meilleure façon de comprendre un artiste c’est finalement de voir ses oeuvres inachevées. Une oeuvre est-elle jamais vraiment achevée ?
Si j’étais un lieu d’inspiration : La région du comté de Värmland en Suède, ses forêts de sapins, ses lacs, ses stugas isolées, son calme absolu !
Si j’étais un breuvage : L’eau car elle porte en elle toutes les contradictions : éternelle et rare, forte et fragile, destructrice et vitale
Si j’étais un héros/héroïne : Madiba (Nelson Mandela)
Si j’étais un vêtement : Un tee-shirt bleu marine, sans marque