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Les meilleurs stands de Paris Photo et… les pires

Effet de soleil dans les nuages - Océan, Normandy - 1856 © Gustave Le Gray Courtesy of Hans P. Kraus Jr. Inc., New York
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Le meilleur :

Si l’on aime la photographie alors on n’a pu que s’extasier sur les œuvres exposées avec raffinement par Hans P. Kraus, Jr de New-York (C17) qui comme toujours scandent l’histoire de la photographie et une certaine idée de la beauté. En particulier cet « Effet de soleil dans les nuages » de 1856 par Gustave Le Gray. Magnifique ! Juste une interrogation que font au milieu de ces merveilles, ces œuvres médiocres de Sugimoto, sur les photos duquel nous reviendrons bientôt et en particulier sur cet étrange projet Versailles !?

© John Gossage / Guido Guidi / SAGE

Si l’on aime réfléchir à ce qu’est et ce que doit être la photographie, alors il fallait s’arrêter longuement chez SAGE (C31) qui étonnent années après années en présentant trois grandes œuvres nouvelles de John Gossage « Dernier jours à Fontainebleau », éloge irrévérencieux à l’Ecole de Barbizon, trois exquis petits Daido Moriyama jamais montrés, un fantastique triptyque de 1967 d’un homme lisant le journal dans une gare, de Guido Guidi, des « Portraits of cheries » du grand maître de la photographie japonaise Shoji Ueda et un ensemble de douze « Facciati » de Guido Guidi qui fait la preuve que : « L’esprit réside dans la simplicité, pas dans la rhétorique ».
ARTNET a élu SAGE comme l’un des 5 meilleurs stands de la Foire.

Sunlight on water, 1943 © The Estate of Harry Callahan; courtesy Pace/MacGill Gallery, New York

Kicken, bien sûr, toujours classique, toujours sûr de ses choix, toujours fantastiquement juste.

Pace McGill ou la puissance de l’Amérique sinon de son goût.

Greenberg toujours. Howard a un fond qui ferait rougir bon nombre de marchands et dont il sort régulièrement quelques trésors à des prix spectaculaires.

Enfin, acb Gallery de Budapest qui fait un travail remarquable sur l’avant garde hongroise des années 60-80 et montrent des merveilles dont le Centre Pompidou a fait l’acquisition.

Les moins bons ou même les pires :

© Daniel Blaufuks + Carlos Carvalho Arte Contemporânea

Nous n’avons au fond que l’embarras du choix entre Carvalho et ses petits découpages absurdes plantées sur des sellettes ridicules, NAP et son bébé extra-terrestre monstrueux, Fraenkel et ses bouquets de fleurs défraichis – mais où sont passées ses expositions si sophistiquées, comme « Open Secret » – procurez vous le catalogue -, que Jeffrey Fraenkel mettait plusieurs années à fabriquer, on a l’impression que ce goût la, cette sophistication la est perdue-, Michael Hoppen à bout de souffle comme Taka Ishii – mais qu’ai devenu le glorieux Samouraï de Roppongi?  Serait-ce que son sponsor l’étouffe ou qu’il est devenu sourd ? Et puis soyons généreux, restons-en là.

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