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Partager Partager NewsPhoto Lewis Bush, lauréat 2019 de la Résidence BMW Ericka Weidmann10 juin 2019 Temps de lecture estimé : 4minsC’est le jeune photographe britannique de tout juste 30 ans qui vient de remporter l’édition 2019 de la Résidence BMW à Gobelins, l’école de l’image. Dès septembre il débutera son programme artistique sous la houlette de François Cheval. Ce sont près de 250 candidats venus des quatre coins du monde qui se sont présentés pour cette 8ème édition. Huit photographes* ont été sélectionnés pour présenter leur projet devant le jury et c’est celui de Lewis Bush qui a remporté la décision finale. Son projet« Ways of Seeing Algorithmically » a séduit les membres du jury** de par son approche critique du fonctionnement de l’image contemporaine. Il met en scène les contradictions actuelles du statut de l’image en proposant une relecture de l’ouvrage de référence de John Berger. Lewis Bush part d’un moment considéré comme historique dans le domaine de la critique des arts visuels, le livre de John Berger « Ways of Seeing ». L’ouvrage publié en 1972, d’après une série d’émissions télévisées, faisait le constat que la sphère de la représentation est en permanence en surcharge d’informations « obscures ». Notre « façon de voir » ne serait que la conséquence d’un ensemble de normes : « voir dépend d’habitudes et de conventions ». John Berger appelait de ses voeux la nécessité d’un regard critique sur le monde des images, la constitution d’une « conspiration des orphelins ». L’ambition de Lewis Bush a la volonté et l’orgueil de réactualiser « Ways of Seeing ». Le projet intitulé « Ways of Seeing Algorithmically » vise à « faire quelque chose de semblable pour le nouveau système visuel d’algorithmes et d’intelligence artificielle ». En liaison avec Richard Hollis, qui exécuta la maquette graphique de l’ouvrage original, Lewis Bush le réinterprète en l’illustrant et en le contaminant par ses propres recherches sur l’actualité du médium. « Ways of Seeing Algorithmically », le projet, doit prendre la forme adaptée à la question de l’actualité technologique des images, une application gratuite pour mobile, renvoyant à l’ouvrage de John Berger et aux commentaires de Lewis Bush. Il s’inscrit dans la continuité des travaux précédents, une entreprise de relation entre l’image mécanique, les contraintes sociales et « l’innovation ». Né en 1988, Lewis Bush est un photographe, écrivain, conservateur et éducateur. Il a travaillé pour l’Organisation des Nations Unies puis a commencé à pratiquer la photographie documentaire en 2012. Son travail explore diverses formes de pouvoir contemporain, de l’impact destructeur du redéveloppement des entreprises sur sa ville natale de Londres, aux inégalités systémiques du monde de l’art. Les projets de Bush ont été présélectionnés, notamment pour le Tim Hetherington Visionary Award 2017, le Prix du livre Luma des Rencontres d’Arles, le Prix du livre Photo Espana et le Bar Tur Photobook Award. Entre 2011 et 2016, il a également dirigé Disphotic, un blog sur la photographie et la culture visuelle. Il a organisé de nombreuses expositions et enseigne les cours de photojournalisme et de photographie documentaire au London College of Communication. *Les autres photographes sélectionnés étaient Delphine Burtin (France – 1974), Julia Gat (Israël – 1997), Sukayana Gosh (Inde – 1973), Lucie Khahoutian (Arménie – 1990), Davide Monteleone (Italie – 1974), Stéphanie Roland (Belgique – 1984) et Ioanna Sakellaraki (Grèce – 1989). **Le jury de la Résidence BMW est composé de Maryse Bataillard, responsable du mécénat BMW Group France, Nathalie Berriat, directrice de GOBELINS, François Cheval, directeur artistique de la Résidence, Hervé Digne, collectionneur, Chantal Nedjib, présidente de l’image par l’image, Sam Stourdzé, directeur des Rencontres d’Arles, et Christoph Wiesner, directeur artistique de Paris Photo. http://www.lewisbush.com/ A LIRE : Baptiste Rabichon : Le nom du 7ème lauréat de la Résidence BMW dévoilé BMW Art&Culture annonce sa nouvelle résidence avec Gobelins, école de l’image Résidence BMW : Dune Varela, une relecture iconoclaste de l’histoire de la Photographie Favori0
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