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Partager Partager EvénementsL'ActuPhoto Primitive Acids de Thomas Gosset exposé aux Promenades photographiques de Vendôme Pascal Therme5 juillet 2019 Temps de lecture estimé : 4minsLes personnages de Thomas Gosset portent les cicatrices irréversibles qu’il inflige à ses négatifs, en les mutilant et les recomposant. Il en résulte une photographie picturale et chaotique empreinte d’une beauté tragique, dans laquelle des personnages contemporains côtoient des figures du quotidien, comme radiographiées. Sa série est exposée dans le cadre de la 15ème édition du festival des Promenades Photographiques de Vendôme. Le travail sur le medium, se fait couche par couche, en ajout des transparences crées précédemment par grattage, puis par ajout de peinture, travail dont l’approche relève aussi de l’eau forte, de la préparation du support par occultations et ré-inscriptions d’éléments, dessinés, écorchés, afin de conférer au tirage définitif cet esprit de la gravure. Le résultat est des plus sur-prenants, toute une attitude par rapport aux prises de vues initiales fait l’objet d’une interprétation où la main et l’oeil prennent le pas sur la photographie, pour se rapprocher de l’énergie de Bacon, fureur et mystères. Il faut re-dessiner les routes qui nous permettraient de sortir de la paranoïa des temps et de reconstruire des sociétés plus habiles, plus conviviales, plus harmonieuses, plus humaines. Le despotisme de l’argent, la manipulation des pouvoirs, la violence historique inscrite au creux du macronisme, s’immiscent au plus profond de nos quotidiens en asphyxiant la société, en accélérant l’angoisse et le rythme du temps, dans un déni permanent des priorités salutaires à l’ensemble de la société, étales des chaudes-trappes et coups tordus soigneusement dissimulés derrière une bien-pensance hygiéniste et nauséeuse faite d’idéologies et de dominations. De l’air donc et du temps… Artiste autodidacte de 36 ans né à Bordeaux. Initialement inspiré par Les Récréations photographiques de la fin du XIXe siècle et les Avant-gardes du XXe siècle, il les ré-interprète un siècle plus tard pour offrir une photographie contemporaine surréaliste et subversive. Insubordonné à son propre médium, il concentre ses recherches expérimentales sur le sens profond de l’image et sur sa genèse en chambre noire. Ainsi, c’est au coeur même de la matière photosensible qu’il puise une esthétique singulière en détournant le processus argentique de ses applications classiques. Ce qui lui autorise une liberté supplémentaire d’expressions et une plus grands liberté d’interprétation. De fait ses photographies se fondent dans une polysémie expressive où interfèrent les différentes couches supplémentaires, comme une écriture dispersée par une tension intérieure, afin qu’apparaissent ou disparaissent certains éléments à l’intérieur de l’image qui s’en trouve finalement enrichie. Thomas Gosset est devenu intimement convaincu de l’éligible attention qu’il mobilise chez son regardant, quand il développe chez celui-ci l’âme d’un en-quêteur, intrications des intrigues qui s’y nouent, l’aveu d’un mystère opératif, celui du sens et de ce qui est caché, enfoui… Thomas Gosset est il un en-quêteur, un passeur de mondes, un gitan fou et inspiré en proie à sa beauté païenne, un inspiré, un bateleur du tarot de Marseille, mains de sel et doigt de feu, son propre biographe , un artiste au carrefour de différentes techniques, tout cela en même temps sans doute, augmenté d’un chapeau invisible… Et c’est à cette attitude de recherches, de chercher une réponse à la genèse pratique de telle photographie ou telle autre, que se rencontre le roman de celles-ci et de l’aveu même de celui-ci, du retour d’un hasard intuitivement reconnu comme une force souterraine aux pratiques scripturales , coupures, gravures, peintures, qui ensemencent cette polysémie heureuse, faite de rêves et d’hallucinations, quand il faut redonner au monde sa “véritable’ image, et qu’il faut bien aller la chercher où elle est, c’est à dire sous les apparences, dans la nervure du temps, dans l’impossible photographie, au centre de sa terre, couche par couche. C’est là le lieu même de l’inconscience qui mixte son processus de clarification final, en aveugle et c’est là que le retour du sens opère une transparence des couches, surtout après qu’elles aient été révélées à elles mêmes dans leurs transparences, empilements, ou occultées par parties…pour former finalement un tout. C’est ce qui fait précisément photographie chez Thomas Gosset et ce qui nous traverse donc, dans une euphorie aléatoire et lente. C’est dans un conte d’une beauté informelle, sombre et surréaliste que Thomas Gosset Valère pousse le réel et le processus photographique dans ses derniers retranchements. En extrayant des sels d’argent sa puissance hallucinatoire, il mêle l’évocation d’une réalité économique et sociale à une représentation plus onirique du monde. Ces émulsions photographiques «psychédéliques » sont le résultat d’un oeil acerbe sur le monde et d’un travail expérimental et manuel minutieux, de la prise de vue à la chambre noire. INFORMATIONS PRATIQUES sam15jui(jui 15)10 h 00 minmer18sep(sep 18)19 h 00 min15ème édition des Promenades PhotographiquesEloge de la Lenteur OrganisateurAssociation Promenades photographiques Détail de l'événementCette année, les Promenades Photographiques ont quinze ans. L’Éloge de la lenteur s’inscrit naturellement dans les pas de Leonard de Vinci dont la Région Centre-Val de Loire célèbre la disparition Détail de l'événement Cette année, les Promenades Photographiques ont quinze ans. L’Éloge de la lenteur s’inscrit naturellement dans les pas de Leonard de Vinci dont la Région Centre-Val de Loire célèbre la disparition à Amboise il y a 500 ans. La photographie est le fruit de nombreuses avancées techniques, toutes inspirées du principe de la chambre noire. Les pères de ce procédé sont multiples, l’histoire retient le nom de Léonard De Vinci. Il fut l’inventeur de la machine à dessiner en 1515. Déjà, le principe de la photographie était né. Les différentes formes de représentations photographiques favorisent la rencontre de la création contemporaine et de la création documentaire. Rapprocher les regards, les pratiques, les générations est une valeur fondatrice de ce festival. L’éloge de la lenteur fait sens face à des applications téléchargées qui en 2 clics permettent aux addicts des réseaux sociaux de se penser artiste. Ici l’image est pensée, visualisée, composée, réalisée et revisualisée à nouveau, enfin elle est livrée aux mains du tireur qui en révélera le produit final. La création se poursuivra par le mélange de différents médium, chimie, peinture, or. Les photographes reviendront pendant plusieurs mois ou années sur leurs travaux pour documenter et témoigner. Le temps sera long à l’aboutissement de leur recherche. Dans la course à l’accélération, il est indispensable de lentement revenir à la pensée, à la réflexion, à l’action mûrie pour sauvegarder nos cultures plurielles. Prendre le temps, ralentir le pas, regarder le monde autour de soi, le transmettre poétique ou bouleversant, reprendre son souffle pour jouir de la vie quotidienne, se réjouir des partages, réfléchir en conscience aux conséquences de nos actes, tel est aussi le credo des photographes réunis cette année encore pour rédiger ensemble cette phrase photographique, doucement, mais sûrement inoubliable… Odile Andrieu Directrice artistique des Promenades Photographiques En savoir plus sur cette édition : http://www.promenadesphotographiques.com/ © Barbara Wolff Dates15 Juin 2019 10 h 00 min - 18 Septembre 2019 19 h 00 min(GMT+00:00) OrganisateurAssociation Promenades photographiquesLearn More CalendrierGoogleCal A LIRE Toums expose Primitive Acids à Berlin Rencontres aux Promenades Photographiques de Vendôme Marque-page0
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