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Comment les 50 photographes ont-ils été sélectionnés ? Gabriel Bauret : Sur l’ensemble des 9 lieux d’exposition de cette troisième édition sont présentés les travaux de près de 50 photographes. Et comme ce fut le cas dès la première édition, il s’agit de croiser les regards sur le monde arabe : ceux que portent les photographes originaires de cette région avec ceux de photographes « étrangers », empreints d’une autre culture et d’une autre sensibilité. Et cela afin de diversifier les approches du monde contemporain. La sélection des artistes s’opère différemment selon la nature des lieux qui participent à la Biennale. L’IMA et la MEP n’ont évidemment pas la même vocation que les galeries, ni les mêmes contraintes. En tant que coordinateur, il s’agit donc de concilier ces préoccupations différentes. Pour cette édition, avant même que s’engagent les échanges entre l’IMA et la MEP – les deux institutions qui ont été à l’origine de la création de la Biennale en 2015 –, le nouveau directeur de la MEP, Simon Baker, avait formé le projet d’exposer Hassan Hajjaj. On a fait coïncider les dates pour intégrer son exposition au programme de la Biennale. L’IMA, en revanche, a conçu une exposition en fonction de ce qui avait pu déjà être montré antérieurement, avec l’idée d’explorer de nouveaux territoires de création. Lors de l’édition précédente par exemple, une place significative avait été accordée à des photographes tunisiens. Il s’agissait donc de s’orienter dans une autre direction que le Maghreb, souvent représenté à travers les artistes marocains. 9 Lives magazine : Dans cette programmation 2019, on remarque une parité parfaite, est-ce un hasard ou une volonté ? G. B. : Ce n’est ni une volonté, ni un hasard. La présence des femmes dans cette Biennale me semble être l’expression d’une réalité. Nous n’avons pas cherché à rééquilibrer quoi que ce soit. Ce qui se passe dans le monde arabe est en un sens à l’image de la photographie contemporaine. Du moins en ce qui concerne le champ de la pratique artistique qui nous intéresse ici. Dans l’exposition sur le Liban présentée à l’IMA, on peut constater que les femmes ont beaucoup à dire : elles s’approprient la photographie pour développer des propos assez engagés. Peut-être même plus engagés que les hommes. 9 Lives magazine : Cette année, le pays mis à l’honneur est le Liban. Pourquoi votre choix s’est-il porté sur ce pays en particulier ? G. B. : Le choix s’est porté sur le Liban à la suite de la visite par la directrice des expositions de l’IMA, Aurélie Clemente-Ruiz, de la Beyrouth Art Fair consacrée en 2018 à la photographie. Il lui est apparu que le Liban connaissait une certaine effervescence dans ce domaine et cela a constitué le point de départ des réflexions, avec l’intention de montrer des artistes moins vus et moins connus que des figures comme Fouad Elkoury, Akram Zaatari ou Ziad Antar. Il faut dire aussi que le Liban a une histoire photographique plus importante que dans d’autres régions du monde arabe. Et qu’il bénéficie aujourd’hui de la présence de galeries, d’un marché de l’art et de collectionneurs. Le Liban a longtemps porté les stigmates des années de la guerre civile, de nombreux photographes mettaient ces 15 ans de conflit au cœur de leurs préoccupations artistiques, mais il semblerait que la jeune photographie cherche à s’en détacher. Lors de la recherche de photographes et de sujets à présenter avez-vous repéré cette différence entre les générations ? Quelles sont les thématiques choisies par les jeunes photographes ? Dans l’exposition de l’IMA, nous avons réuni des travaux qui datent pour la plupart des années 2010, c’est-à-dire très récents. Des images qui rendent compte de réalités contemporaines. Car même s’il s’agit de démarches artistiques, cela ne veut pas dire pour autant que les questions sociales, les conflits, les rapports hommes – femmes, les migrations, le mélange des communautés, soient absents des propos visuels, bien au contraire. Une partie de l’exposition témoigne assez directement de ce type de questions par des photographes comme Omar Imam ou Maria Lamia Abillama. Cela ne veut pas dire non plus que ces artistes ignorent le passé et notamment les conflits qui ont marqué le pays à la fin du siècle dernier. Je pense à Dalia Khamissy qui a travaillé sur les disparus de la guerre civile. Une jeune photographie cherche sans doute, non pas à ignorer, mais à oublier le climat d’insécurité, d’intranquillité, pour reprendre un terme de l’écrivain Fernando Pesoa, qui règne dans le pays. C’est le sens des images de Myriam Boulos qui photographie les fêtes organisées par la jeunesse dans des lieux improbables. Le Liban d’aujourd’hui est un pays fragile et les artistes restituent à travers leur œuvre ce climat. On dit souvent qu’il y a un avant et un après cet épisode de la guerre civile qui a profondément marqué le pays et les mentalités. Elle a aussi laissé physiquement des traces dans le paysage urbain de Beyrouth. Beaucoup de photographes ont relevé les impacts des combats. Mais nous avons préféré montrer un certain désordre urbain que photographie de façon assez compulsive cette artiste d’origine lithuanienne, Ieva Saudargaité Douaihi, venue s’installer dans la capitale libanaise. 9 Lives magazine : Quelles vont être les découvertes de cette année ? Les moments forts de cette édition ? Quelle est pour vous L’exposition à ne pas manquer ? G. B. : Il y a des découvertes à faire à l’IMA : certains artistes n’ont encore jamais été exposés en France. Mais il faut aussi mentionner la présence des jeunes égyptiens réunis à la Cité internationale des arts par Bruno Boudjelal. En revanche, certaines œuvres bénéficient d’une certaine reconnaissance, comme par exemple celle de l’artiste Hassan Hajjaj. Celui-ci partageant sa vie entre le Maroc et l’Angleterre, c’est sans doute pour cette raison que son travail a acquis une certaine notoriété. À la galerie XII, deux coloristes dialoguent dans une exposition intitulée « Un Orient alors en paix » : Dolorès Marat que l’on ne présente plus, aux côtés de Patrizia Mussa qui montre un travail inédit en France. Certaines expositions sont aussi l’occasion de donner une vue d’ensemble d’un travail qui avait été auparavant montré de façon fragmentaire : je pense à Lynn S.K. dont on a regroupé à la Mairie du 4e plusieurs séquences qui racontent son retour en Algérie. Difficile pour moi de pointer l’exposition à ne pas manquer. Je suis mal placé pour cela. Je pense que c’est l’ensemble qu’il faut considérer. Toutes les expositions ne bénéficient pas des mêmes espaces et des mêmes moyens. Il y a une grande diversité de propositions et qui ne s’adressent pas forcément aux mêmes publics, ne répondent pas nécessairement aux mêmes attentes. 9 Lives magazine : Les œuvres présentées ont toutes été réalisées ses 10 dernières années. Pourquoi ce choix ? G. B. : La Biennale s’est d’emblée positionnée comme une manifestation dédiée à la création contemporaine. Cette édition continue dans la même voie. Et la matière est riche. Il y a encore beaucoup de choses à explorer dans cette région du monde. Quatre et deux ans nous séparent respectivement de la première et seconde édition, est-ce que la Biennale a participé à une meilleure visibilité de la scène des pays arabes ? A t-on vu plus de photographes publiés ou exposés en France depuis la manifestation ? Y a t-il eu des photographes qui ont été « lancés » grâce à elle ? Difficile de mesurer l’impact d’une telle manifestation. Je n’ai pas vraiment cherché à savoir si les photographes exposés jusqu’à présent avaient tiré profit de leur présence dans le cadre de cette Biennale. Ce que l’on peut dire, c’est que celle-ci est unique en son genre ; à ma connaissance, il n’y a pas d’autre manifestation qui tous les deux ans se donne comme objectif d’explorer la création photographique dans cette région du monde. Et qui, à travers ce projet artistique, porte un éclairage décalé sur ces pays, en marge de la photographie de reportage. Nous avons la chance que deux institutions en France soutiennent cette démarche et soient également accompagnées par des galeries et des lieux comme la Cité internationale des arts ou la Mairie du 4e. . Dans une époque où l’on cherche de plus en plus souvent à exploiter les valeurs sûres et à prendre un minimum de risques, je trouve formidable de pouvoir tenter cette aventure avec pour essentiel objectif d’explorer des territoires de création peu connus, mais aussi d’aider des artistes à montrer ce qu’ils font ; alors que dans leur pays les occasions et supports de diffusion de leur art sont souvent limités. Nous n’avons pas la prétention de « lancer » des artistes mais d’abord de leur offrir des espaces qui mettent en lumière leurs travaux. INFORMATIONS PRATIQUES Missing Event Data Détail des expositions Institut du Monde Arabe1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris mer11sep(sep 11)10 h 00 mindim24nov(nov 24)18 h 00 minLIBAN, RÉALITÉS & FICTIONSExposition CollectiveInstitut du Monde Arabe, 1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris Détail de l'événementUne première séquence, à caractère documentaire, est en prise avec la réalité géographique, urbaine et sociale, l’histoire, le travail de mémoire, le mélange des communautés, l’exil. La seconde, échappant aux Détail de l'événement Une première séquence, à caractère documentaire, est en prise avec la réalité géographique, urbaine et sociale, l’histoire, le travail de mémoire, le mélange des communautés, l’exil. La seconde, échappant aux contraintes du réalisme, réunit des artistes qui nous entraînent dans d’autres paysages, rêvés ou inventés, exprimant la quête d’un ailleurs, le désir d’évasion : ces travaux abordent le registre de la fiction, cultivent l’imaginaire, développant des formes telles que le photomontage ou le collage numérique. Deux projections encadrent le parcours de l’exposition: « Beyrouth centre-ville, 1991 », un court-métrage documentaire de Tanino Musso sur la capitale libanaise au sortir de la guerre, et « Land Escape », une installation de Zad Moultaka associant une vidéo – paysages imaginaires – à une composition musicale. Les artistes présentés : Lamia Maria Abillama, Vladimir Antaki, Nadim Asfar, Myriam Boulos, Catherine Cattaruzza, Gilbert Hage, Omar Imam, Maria Kassab, Dalia Khamissy, Demetris Koilalous, Vicky Mokbel, Zad Moultaka, Bérine Pharaon, François Sargologo, Ieva Saudergaité Douaihi, Caroline Tabet, Lara Tabet, Tanya Traboulsi. Salles d’exposition (niveaux -1 et -2) Plein tarif : 10 € | tarif réduit : 5 € > Dans le cadre de la 3ème Biennale des Photographes du Monde Arabe Contemporain DatesSeptembre 11 (Mercredi) 10 h 00 min - Novembre 24 (Dimanche) 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuInstitut du Monde Arabe1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris Institut du Monde Arabe1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 ParisOuvert du mardi au vendredi de 10h à 18h, et le week-end de 10h à 19h. Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer11sep(sep 11)11 h 00 mindim17nov(nov 17)20 h 00 minHassan HajjajLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementEn septembre, Hassan Hajjaj transforme la Maison Européenne de la Photographie en Maison Marocaine de la Photographie. La MEP est heureuse de présenter la première rétrospective en France de l’artiste Hassan Détail de l'événement En septembre, Hassan Hajjaj transforme la Maison Européenne de la Photographie en Maison Marocaine de la Photographie. La MEP est heureuse de présenter la première rétrospective en France de l’artiste Hassan Hajjaj, en lui donnant carte blanche pour investir la totalité de ses espaces. Le grand parcours, qui retrace plusieurs années du travail de l’artiste anglo-marocain, présente de nombreuses séries photographiques, mais également des installations, des vidéos, du mobilier et des éléments de décoration. Les espaces éducatifs au sous-sol de la MEP abritent un studio où les visiteurs peuvent se prendre en photo devant un mur de papier peint, cadre symbolique et habituel des prises de vues de Hassan Hajjaj. Enfin, la nouvelle librairie de la MEP présente une gamme de vêtements et objets décoratifs réalisés par l’artiste. Autodidacte, Hassan Hajjaj ne se fige dans aucun genre ni aucune forme. Né en 1961 à Larache au Maroc et londonien depuis 1973, Hassan Hajjaj, vit et travaille depuis lors entre les deux pays ; il est autant influencé par les scènes culturelles et musicales londoniennes, que par son héritage nord africain. Son univers artistique traduit sa capacité à créer des ponts entre ces deux cultures, comme le révèlent ses séries photographiques, entreprises dès 1980. Grandes compositions colorées, adoptant les codes de la photographie de mode contemporaine et du pop art, elles font se croiser les styles, les univers et les icônes. Mais au delà de l’humour parfois volontairement kitsch qui s’en dégage, elles donnent de la force au propos engagé de l’artiste. Si Hassan Hajjaj joue avec l’imagerie des marques, c’est tout autant pour répondre à la question d’un « nouveau pop art aujourd’hui », qu’une façon d’exprimer son point de vue, décomplexé, sur la société de consommation et le port du voile. À travers l’appropriation des marques par les jeunes femmes voilées, l’artiste interroge ainsi la question de politique d’identité. Ce mélange entre le fond de son discours et la forme pop qu’il lui donne, se traduit jusque dans les encadrements de ses photographies, qu’Hassan Hajjaj fabrique en relief à partir d’objets de consommation majoritairement marocains (boîtes de conserves, canettes de soda, tubes d’harissa, etc…) et qui deviennent partie intégrante de l’oeuvre. Ainsi, le surnom que lui avait donné Rachid Taha n’est sûrement pas un hasard : Andy Wahloo*, aphorisme qu’Hassan Hajjaj appose sur ses vêtements ou prête à un bar parisien éponyme dont il a signé le design. * « je n’ai rien » en arabe ESPACE 1 – VOGUE : THE ARAB ISSUE La première salle du parcours souligne l’intérêt de l’artiste pour l’univers de la mode et du vêtement, ainsi que ses contradictions. Les oeuvres présentées évoquent avec ironie les séances régulières de magazines dans la Medina de Marrakech ou de Casablanca, au cours desquelles le Maroc sert souvent de toile de fond exotique. Pour trancher avec les modèles européens habituellement photographiés, Hassan Hajjaj présente une série de portraits de femmes marocaines, vêtues de ses propres créations qui sont le plus souvent influencées des traditions vestimentaires marocaines. D’autres photographies montrent des femmes portant le Hijab. En écho, une série de portraits peints représentent également des femmes voilées, sur des fonds aux couleurs vives. ESPACE 2 – INSTALLATION U-LOT, SÉRIES « LEGS », « GNAWI RIDERS » ET « KESH ANGELS » L’exposition se poursuit avec des oeuvres issues de différentes séries, ainsi qu’une installation vidéo inédite intitulée U-LOT. Celle-ci prolonge la réflexion de l’artiste sur le statut ambigu du voile au sein de nos sociétés, en mettant en regard frontalement des portraits de femmes voilées. Non loin de cette vidéo sont présentées les photographies au cadrage singulier de la série « Legs », mettant en évidence les jambes de modèles vêtus de tenues aux origines culturelles très variées. Ce travail est une transition entre la première partie de l’exposition qui s’inscrit dans l’univers de la mode et du vêtement au sens large, et la suite du parcours qui s’ancre davantage dans le quotidien et les modes de vie des modèles photographiés. Sur ces images se côtoient des éléments traditionnels et des accessoires reprenant les logos de grandes marques de luxe. Vives et colorées, à l’instar de l’ensemble du travail d’Hassan Hajjaj, elles résonnent avec ses réalisations sur la mode, et rappelle une fois de plus cet univers pop inspiré des couleurs et de la lumière marocaine. Ainsi, Hassan Hajjaj rappelle-t-il souvent ses liens et son attachement pour son pays natal, le Maroc : « J’aime particulièrement la lumière et les couleurs du Maroc. J’aime toutes les couleurs, mais j’aime surtout le méli-mélo de nuances. J’ai appris à ne pas avoir peur de tout mélanger. La musique est également très importante pour moi et j’en écoute en travaillant.Peut-être que ça se voit, les images et les cadres possèdent une sorte de rythme. » Cette section se poursuit avec la mise en parallèle de deux séries : « Gnawi Riders » et « Kesh Angels ». Dans la première, Hassan Hajjaj saisit des musiciens gnaoua, issus de la culture traditionnelle éponyme. Tous les modèles sont des hommes posant sur des motos de la même manière : un pied à terre, il se dégage de chacun d’eux un grand sentiment de fierté. À cet ensemble répondent les oeuvres de « Kesh Angels », dont le titre s’inspire des gangs des Hells Angels, tout en reprenant pour la première partie du nom le diminutif de Marrakech (« Kesh »). Les portraits saisis ici sont ceux de femmes vêtues de djellaba, de foulards, de voiles ou d’autres éléments traditionnels avec lesquels contrastent la modernité et l’aspect étonnant de certains détails, comme la couleur vive des tissus, les motifs léopard, les lunettes de soleil ou bien les chaussures imitant de grandes marques de luxe. L’allure fière et conquérante, Hassan Hajjaj les fait poser sur leur moto, transport qu’elles utilisent quotidiennement pour se déplacer dans Marrakech. ESPACE 3 – MY ROCKSTARS La série « My Rockstars » est un vibrant hommage aux personnalités issues de multiples horizons côtoyées par Hassan Hajjaj : célébrités internationales, mais aussi amis ou connaissances de l’artiste, inconnus du grand public. La plupart des modèles, sélectionnés tout à fait subjectivement par Hassan Hajjaj, sont souvent des musiciens aux influences variées : hip-hop, jazz ou bien encore gnaoua. On retrouve ainsi Rachid Taha, Keziah Jones ou bien Hindi Zahra. Quelques jours avant la prise de vue, Hassan Hajjaj pense l’ensemble du décor et des vêtements afin de donner un cadre général à la séance photographique. Cette préparation permet ainsi une grande liberté au modèle à qui Hassan Hajjaj accorde une place prépondérante. Ce n’est pas uniquement sa photographie mais aussi celle de la personne saisie. C’est un travail collaboratif au cours duquel le modèle doit laisser transparaître son caractère, ses goûts, en proposant parfois lui-même les accessoires et la scénographie de la prise de vue. ESPACE 4 – LE NOIR ET BLANC L’exposition se clôt sur un ensemble de photographies inédites en noir et blanc. Portraits, photographies de groupes, clichés saisis dans la rue à l’aspect davantage documentaire : autant d’éléments qui tranchent formellement avec les ensembles colorés précédents. Mais quelle que soit la série, la couleur de la photographie ou le modèle, Hassan Hajjaj se plaît à rappeler : « Je veux partager avec le monde entier ce que je connais du Maroc : une énergie et une attitude ; l’inventivité et le glamour de la mode de rue ; le graphisme étonnant véhiculé par les objets du quotidien ; la jovialité et la force de caractère des gens. » TRANSFORMATION DE LA MEP EN MAISON MAROCAINE DE LA PHOTOGRAPHIE À l’occasion de l’exposition, Hassan Hajjaj offre lui-même carte blanche à deux artistes marocaines qu’il invite successivement à présenter leur travail au sein du Studio de la MEP : Zahrin Kahlo (11.09-13.10) et Lamia Naji (18.10-17.11). L’artiste investit ainsi les lieux de son univers singulier et y présente ses objets dérivés, tapis, mobiliers, vêtements… Car outre la photographie, le design et le travail de récupération sont au coeur de la démarche d’Hassan Hajjaj qui mixe influences ethniques, logos et objets du quotidien. Ses créations s’insipirent de tous les clichés et les détournent en leur donnant une forme contemporaine au kitsch assumé. Le chameau, les babouches, le caftan, la théière, sont ainsi pour lui des emblèmes. Il transforme des cageots de soda en bancs, des pots de peintures en supports de tabourets et des signaux routiers en plateaux de tables, tandis que les boites de conserves deviennent des lustres. > Dans le cadre de la 3ème Biennale des Photographes du Monde Arabe Contemporain DatesSeptembre 11 (Mercredi) 11 h 00 min - Novembre 17 (Dimanche) 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal Cité Internationale des Arts18 Rue de l'Hôtel de ville, 75004 Paris mer11sep(sep 11)10 h 00 mindim24nov(nov 24)18 h 00 minHakawi حكاوي Récit d’une Egypte contemporaineRécit d’une Egypte contemporaineCité Internationale des Arts, 18 Rue de l'Hôtel de ville, 75004 Paris Détail de l'événementL’Egypte est un pays qui a été beaucoup photographié, et ce largement depuis le début du XXe siècle, voire la fin du XIXe siècle. Ces images, nombreuses, ont nourri l’imaginaire Détail de l'événement L’Egypte est un pays qui a été beaucoup photographié, et ce largement depuis le début du XXe siècle, voire la fin du XIXe siècle. Ces images, nombreuses, ont nourri l’imaginaire occidental et nous les portons tous d’une manière ou d’une autre inscrites en notre esprit. Ici, avec cette exposition, nulle trace d’exotisme ou d’orientalisme. Ces jeunes photographes, sept femmes et neuf hommes âgés de 20 à 30 ans, nous donnent à regarder « au-delà des apparences ». Ce qu’ils nous donnent à voir à travers leurs « hakawi », leurs récits, c’est une Egypte extrêmement contemporaine traduisant le quotidien de ces femmes et de ces hommes fait de combats et d’espérances. Durant deux mois, nous avons été, Diane Augier et moi-même, à leur rencontre, étudiant tout d’abord plus de cinq cents dossiers qui nous ont été envoyés. Quarante rendez-vous ont permis d’aboutir à cette sélection et à la présentation de tous les travaux photographiques présentés ici. Le grand nombre de jeunes femmes photographes venues nous présenter leur travail a été une agréable surprise, et nous semble un point à souligner. Hakawi, est une mosaïque de récits photographiques, nous racontant une Egypte très actuelle, documentant le pays et sa société sans compromission et dans un engagement total. Malgré un environnement loin d’être propice à une pratique de la photographie documentaire, où la pratiquer et en vivre reste une gageure, ces jeunes photographes montrent avec Hakawi combien cela peut être possible et d’une grande qualité. C’est là un message d’espoir qu’ils nous envoient et oblige au respect. Ces femmes et ces hommes ont décidé de ne pas abandonner et de continuer à raconter leurs histoires, leur pays. Il est important de laisser la place à cette nouvelle génération de photographes qui émerge. Ils nous racontent et documentent là où ils vivent, comment ils vivent. C’est là un mouvement qui se fait jour depuis plusieurs années sur le continent africain, dans divers pays, et qu’il est essentiel de soutenir. Hakawi va dans ce sens. > Dans le cadre de la 3ème Biennale des Photographes du Monde Arabe Contemporain DatesSeptembre 11 (Mercredi) 10 h 00 min - Novembre 24 (Dimanche) 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuCité Internationale des Arts18 Rue de l'Hôtel de ville, 75004 Paris Cité Internationale des Arts18 Rue de l'Hôtel de ville, 75004 ParisOuvert tous les jours de 9h à 00h Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Agathe Gaillard3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris mar10sep(sep 10)14 h 00 minsam19oct(oct 19)19 h 00 minLe DonGiorgia FiorioGalerie Agathe Gaillard, 3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris Détail de l'événementL’exposition de Giorgia Fiorio, présentée à la Galerie Agathe Gaillard du 10 septembre au 19 octobre, dans le cadre de la Biennale du Monde Arabe, est une réflexion autour de Détail de l'événement L’exposition de Giorgia Fiorio, présentée à la Galerie Agathe Gaillard du 10 septembre au 19 octobre, dans le cadre de la Biennale du Monde Arabe, est une réflexion autour de la figure humaine et une exploration de la notion de Don à travers l’espace-temps du rituel. Giorgia Fiorio a entamé un long et profond voyage qui l’a emmené à travers des dizaines de pays, Jordanie, Syrie, Ouzbékistan, Irak… pour interroger la perception de la figuration humaine et la place de la spiritualité, des rites ancestraux. La recherche menée s’apparente à la mémoire imaginaire d’une confrontation vitale avec l’existence. Elle capture dans cette série l’être humain dans sa recherche, qu’elle soit religieuse ou non, à travers la lecture de textes sacrés, la pratique de gestes mais aussi par le passage dans des lieux symboliques, attachés à la naissance de la civilisation et à la recherche d’une spiritualité. L’artiste travaille en cycle de dix ans, Le Don étant la deuxième partie de l’ensemble Archéologie de l’être, qui a commencé par Des Hommes, un travail sur la substance de la figure humaine, de la chair en mouvement, réalisé entre 1990 et 2000. Avec Le Don, elle explore une réalité opaque, presque impénétrable et s’attache au coeur. La notion même de Don est celle d’un dépassement, qui allie offrande et remerciement, grâce et hommage. Elle cherche à photographier les instants les plus secrets, intérieurs et intimes dans la relation de l’Être à la recherche de son essence. Avec Le Don, nous passons de l’individu à la personne – personne qui porte en elle l’humanité toute entière. L’objet de la recherche n’est plus ce qui figure mais ce qui est au centre, caché, invisible. Ce que tout le monde cherche et ce vers quoi tous les actes sont dirigés. Un long parcours commence de nouveau, tortueux, où la seule certitude qui s’impose est le terme Don. Car il représente le souffle de vie et est ce qui reste, après l’individu. Giorgia Fiorio DatesSeptembre 10 (Mardi) 14 h 00 min - Octobre 19 (Samedi) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie Agathe Gaillard3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris Galerie Agathe Gaillard3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 ParisLa Galerie Agathe Gaillard a ouvert ses portes au 3 rue du Pont Louis-Philippe, dans le Marais, en juin 1975. Elle fut la première galerie entièrement dédiée à la photographie en France. Agathe Gaillard, sa fondatrice a représenté des artistes prestigieux tels que Henri Cartier-Bresson, Ralph Gibson, André Kertész, Jean-Philippe Charbonnier, Willy Rizzo, Marc Riboud, Hervé Guibert, Manuel Álvarez Bravo... En septembre 2017, après la reprise des lieux par David Azéma et des travaux de rénovation, la galerie est aujourd’hui dirigée par un nouvelle équipe. Fiona Sanjabi, sa directrice, lui donne une orientation artistique conciliant la photographie classique - fidèle à l’histoire du lieu - et les nouveaux regards contemporains. Mardi-Samedi 14 h-19 h, matinées sur rendez‑vous Get Directions CalendrierGoogleCal Missing Event DataMairie du 4ème arrondissement2 place Baudoyer 75004 Paris mer11sep(sep 11)10 h 00 minsam16nov(nov 16)18 h 00 minAller, RetourLynn S.K.Mairie du 4ème arrondissement, 2 place Baudoyer 75004 Paris Détail de l'événementLYNN S.K., née en Algérie et vivant aujourd’hui en France, revisite le territoire de son enfance et sa famille d’origine. Détail de l'événement LYNN S.K., née en Algérie et vivant aujourd’hui en France, revisite le territoire de son enfance et sa famille d’origine. DatesSeptembre 11 (Mercredi) 10 h 00 min - Novembre 16 (Samedi) 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuMairie du 4ème arrondissement2 place Baudoyer 75004 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Graine de photographe14 quai de Béthune (île Saint-Louis) 75004 Paris mer11sep(sep 11)10 h 00 minlun18nov(nov 18)19 h 00 minAin Diab ou La Source des LoupsKaren AssayagGraine de photographe, 14 quai de Béthune (île Saint-Louis) 75004 Paris Détail de l'événementAïn Diab est le nom d’un quartier populaire du sud ouest de Casablanca au Maroc. Sa plage s’ouvre sur l’Atlantique et s’étend sur 2km. Elle est circonscrite entre la grande Détail de l'événement Aïn Diab est le nom d’un quartier populaire du sud ouest de Casablanca au Maroc. Sa plage s’ouvre sur l’Atlantique et s’étend sur 2km. Elle est circonscrite entre la grande Mosquée Hassan II qui surplombe la mer et les villas de luxe. La plage de Aïn Diab est une plage populaire. Les classes les plus aisées vont se baigner à quelques kilomètres plus au sud. La population qui fréquente la plage est très représentative de la démographie du Maroc : une majorité de jeunes (1 Marocain sur 3 a entre 15 et 29ans / 49% des jeunes entre 15 et 29 ans ne sont ni à l’école ni au travail), des familles avec enfants et quelques retraités. C’est au milieu de ce microcosme bouillonnant que j’ai entrepris, sur plusieurs mois, la réalisation d’une série photographique documentaire, ponctuée de portraits et de photos d’ambiance. J’ai entrepris ce projet, car en tant que Marocaine, j’ai souhaité témoigner sur les changements récents mais fondamentaux qui affectent mon pays. Ain Diab est un lieu de vie majoritairement masculin. Les hommes se retrouvent pour faire du sport : principalement du football, souvent pieds nus sur le sable mouillé. C’est l’activité quotidienne sur cette plage, à toute heure et en toute saison. Beaucoup d’entre eux sont au chômage et fuient les préoccupations liées au foyer en se défoulant sur leur terrain de jeu entre amis. Ils se dopent au sport et ont développé un culte du corps à coup d’exercices intensifs. Une vraie métamorphose des corps masculins, à la manière des culturistes sur les plages brésiliennes. Le corps féminin, et plus spécifiquement sa représentation, a beaucoup évolué ces deux dernières années au Maroc. On peut observer une explosion de femmes voilées, majoritairement jeunes. Un voile dissuasif souvent associé à une tenue moulante et un maquillage travaillé. Beaucoup de ces « hijabistas » qui défilent sur les plages uniquement entre copines ou en couple suivent les modèles de leurs icônes, bloggueuses musulmanes qui prodiguent moult conseils pour être sexy tout en restant prudes. Aucune de ces femmes, sur une cinquantaine sollicitée, n’a accepté d’être prise en photo ou de témoigner. La rupture entre elles et moi, bien que Marocaine aussi, se mesure au mètre de tissu porté sur le corps. Quasiment aucune femme ne se baigne en maillot de bain à Ain Diab, fait notable ces dernières années. Culturellement, beaucoup de mères de famille et grand- mères se baignent tout habillées depuis des décennies au Maroc, mais on peut observer que désormais, les très jeunes femmes font de même. Ici, on ne porte pas de burkini car la djellabah et le voile remplissent parfaitement leur mission de baignade pudique. Un contraste d’autant plus saisissant que l’homme est toujours en short de bain… lorsqu’il n’est pas simplement en slip ! Le Maroc est un pays rempli de paradoxes. Au moment où le burkini est prohibé dans certains établissements hoteliers privés, la burqa s’empare progressivement mais sûrement du paysage public depuis un peu plus d’un an. Seule ou accompagnée de son mari barbu, la femme en accoutrement wahabite s’installe à Ain Diab, laissant entrevoir ses yeux, orientant ainsi le spectateur sur son âge, souvent très jeune. Un phénomène nouveau et inquiétant au Maroc, et qui gagne toutes les villes et campagnes. A l’heure où le monde vit une crise de l’islam avec la montée de l’islam radical, le Maroc n’est pas épargné. La pratique rigoriste s’intensifie malgré la destitution de certains imams par le ministère des Habous et des Affaires Islamiques, dans plusieurs villes du Maroc. Décision appuyée par le Roi Mohammed VI, qui lors de son discours historique en août dernier, a pris la parole contre le terrorisme et l’extrêmisme religieux. Des mots puissants venant de la bouche du descendant du prophète, mais quels en seront les effets? Religion et politique étant intimement liés dans ce Royaume non laïque, le parti islamiste marocain (le PJD, leadé par le Premier Ministre islamiste Benkirane) gagne du terrain et a été réélu pour 5 ans le 7 octobre dernier. La résistance est bel et bien là malgré tout : manifestations anti islamistes, rafles de la police sur dénonciation du voisinage de groupuscules planifiant des attentats, etc. Le religieux est devenu politique, et cela de manière visible aussi à la plage. Espérons que Ain Diab, « la source des loups » ne devienne pas un jour une plage où seuls les loups viendront s’abreuver… DatesSeptembre 11 (Mercredi) 10 h 00 min - Novembre 18 (Lundi) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGraine de photographe14 quai de Béthune (île Saint-Louis) 75004 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie XII Paris14 rue des Jardins Saint-Paul 75004 Paris mar10sep(sep 10)14 h 00 minjeu31oct(oct 31)19 h 00 minUn orient alors en paix : Syrie, Yémen, Égypte et Jordanie Dolorès Marat & Patrizia MussaDolorès Marat & Patrizia Mussa Galerie XII Paris, 14 rue des Jardins Saint-Paul 75004 Paris Détail de l'événementDans le cadre de la 3e Biennale des photographes du Monde Arabe contemporain, la Galerie présente le travail des artistes Dolorès Marat et Patrizia Mussa. Ces deux femmes ont photographié Détail de l'événement Dans le cadre de la 3e Biennale des photographes du Monde Arabe contemporain, la Galerie présente le travail des artistes Dolorès Marat et Patrizia Mussa. Ces deux femmes ont photographié les paysages du Yémen, de l’Egypte, la Syrie et la Jordanie avant les conflits qui les ont dévastés. Vernissage le 19 septembre à 18h30 Syrie, Yémen, Egypte, Jordanie : ces pays offraient au voyageur occidental des pérégrinations initiatiques, une immersion dans des lieux imprégnés de civilisations millénaires. Ils ont inspiré une iconographie considérable, depuis les dessins de la Commission d’Egypte, les aquarelles de David Roberts en Jordanie, les photographies de Félix Bonfils et tant d’autres. Depuis une vingtaine d’années, ces terres sont le théâtre de combats documentés par les photographes de guerre. Au fil des siècles, ces lieux ont subi d’innombrables invasions et se sont relevés d’autant de destructions. Ils sont intemporels. L’exposition réunit des oeuvres de deux photographes qui ont capté l’essence même de cet orient qui nous fascine. Prises dans les années 1980-2000, ces images sont empreintes de nostalgie, elles nous ramènent dans un passé qui n’est pas si lointain et nous font miroiter l’avenir, celui d’un Orient en paix. DatesSeptembre 10 (Mardi) 14 h 00 min - Octobre 31 (Jeudi) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie XII Paris14 rue des Jardins Saint-Paul 75004 Paris Galerie XII Paris14 rue des Jardins Saint-Paul 75004 ParisLa galerie est ouverte du mardi au vendredi de 14 h à 19 h, le samedi de 12h à 19h, et sur rendez-vous. Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Basia Embiricos14 Rue des Jardins Saint-Paul, 75004 Paris mer11sep(sep 11)14 h 30 minlun04nov(nov 4)18 h 30 min« Beyrouth ou le Silence des Dieux » Et « Fragment »Anne-Françoise PélissierGalerie Basia Embiricos, 14 Rue des Jardins Saint-Paul, 75004 Paris Détail de l'événementLa Galerie Basia Embiricos présente les photographies d’ Anne-Françoise Pélissier « Beyrouth ou le silence des dieux- 1996-2016 » du 10 au 30 septembre 2019 dans le cadre de la Détail de l'événement La Galerie Basia Embiricos présente les photographies d’ Anne-Françoise Pélissier « Beyrouth ou le silence des dieux- 1996-2016 » du 10 au 30 septembre 2019 dans le cadre de la Troisième Biennale des photographes du monde arabe contemporain. DatesSeptembre 11 (Mercredi) 14 h 30 min - Novembre 4 (Lundi) 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuGalerie Basia Embiricos14 Rue des Jardins Saint-Paul, 75004 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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