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Portrait d'enfance, Corinne Mercadier Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsCette semaine, nous avons le plaisir d’accueillir la photographe française Corinne Mercadier. Elle participe actuellement à l’exposition collective « La Boîte de Pandore » présentée au Musée Reattu à Arles. Jusqu’à vendredi, au cours de cette carte blanche, elle nous fera partager trois aspects de son travail, et son coup de coeur pour les photographies de Christine Lefèbvre. Corinne Mercadier réalise des mises en scènes photographiques, mais pas seulement : elle conçoit et fabrique les costumes portés par ses modèles, ainsi que les objets qui sont lancés au cours de ses prises de vues, et a par ailleurs une pratique du dessin. Sa formation en Arts Plastiques et Histoire de l’art à l’Université de Provence ne la destinait pas particulièrement à la photographie, mais c’est le Polaroid SX70 qui dans les années 80 l’a mise sur une voie qui est devenue sienne : la photographie comme espace poétique, mise en scène depuis les années 2000. Elle fait ainsi se rencontrer le dessin, la danse, l’architecture, et son partenaire de prédilection : le hasard. Corinne Mercadier est présente actuellement dans l’exposition collective « La boîte de Pandore » au Musée Réattu à Arles, avec des photographies qu’elle a réalisées en 2019 à l’occasion du Prix de photographie de la Fondation des Treilles dont elle a été lauréate en 2018. Elle participera également en mai prochain aux dix ans de Fotografiska à Stockholm. Quelques repères biographiques : Corinne Mercadier est représentée par la Galerie Les filles du calvaire à Paris Elle a travaillé au Leica argentique et au Polaroid SX70 jusqu’en 2008, lorsque la fabrication de cette pellicule s’est arrêtée, puis s’est tournée vers le numérique. Quelques dates : 1991 entre à la galerie Isabelle Bongard ; 1998 entre à la Galerie Les filles du calvaire ; 2001 Prix Altadis, Galerie Durand-Dessert et Galerie Juana de Aizpuru, Madrid ; 2002 le Mois de la photo à Paris, Les filles du calvaire ; 2003 « La Suite d’Arles », carte blanche du Musée Reattu et du Ministère de la Culture. 2004 Fotofest, Houston, Texas ; 2006 et 2008 Galerie Alan Klotz, New York ; 2012 « Devant un champ obscur », Le Mois de la Photo à Paris, Galerie Les filles du calvaire ; 2013 finaliste du Prix de l’Académie des Beaux-Arts Marc Ladreit de La Charrière ; 2014 « Wicked gravity », Fotografiska, Stockholm, Suède ; 2015 festival Planche(s) contact de Deauville, 2016 Espace Leica Paris, Rencontres de la photographie d’Arles avec Olympus, « Le ciel commence ici »Galerie Les filles du calvaire ; 2017 « Les photographiques » Le Mans, « Lontano »à l’Abbaye de Jumièges (Christine Ollier commissaire) ; L’Avenue, Shanghai, Chine (Elaine Harris commissaire) ; 2018 rétrospective lors des Rencontres de la jeune photographie internationale, Villa Pérochon, Niort ; 2019, « Polaroids et dessins », Salon H (Béatrice Andrieux, commissaire). Elle est présente dans les collections du Musée de l’Élysée, de la MEP, du FNAC, de la Bibliothèque Nationale, Neuflize OBC, de Polaroid Corporation. Elle a publié la plupart de ses livres aux éditions Filigranes, « Où commence le ciel? » 1996, « Dreaming Journal 1999, une monographie 2007, et « Devant un champ obscur »2012. http://www.corinnemercadier.com/ Portrait chinois de Corinne Mercadier Si j’étais une œuvre d’art : L’oeuvre de Michael Heizer ; Les Trois Grâces de Lucas Cranach. Si j’étais un musée ou une galerie : la grotte de Pech-Merle et celle d’Altamira visitée enfant. Si j’étais un(e) artiste (tous domaines confondus): Pina Bausch. Si j’étais un livre : L’invention de Morel, d’Adolfo Bioy Casares. Si j’étais un film : 2001, l’Odyssée de l’espace, Stanley Kubrick ; La leçon de piano de Jane Campion. Si j’étais un morceau de musique : Lontano de Ligeti dirigé par Claudio Abbado. Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Jean Pierson de Saul Leiter. Si j’étais une citation : « Un long fracas somptueux de rapide céleste », Julien Gracq, « Un balcon en forêt ».. Si j’étais un sentiment : la gaieté. Si j’étais un objet : une paésine, marbre florentin. Si j’étais une expo : « Mouvements de l’air », Etienne-Jules Marey, Musée d’Orsay 2004. Si j’étais un lieu d’inspiration : L’intérieur de la coupole Arago de l’Observatoire de Paris. Si j’étais un breuvage : un thé Milk Oolong. Si j’étais un héros/héroïne : Alice au Pays des merveilles, de toutes façons Alice est mon troisième prénom. Si j’étais un vêtement : plutôt un magasin de tissus, ou alors un kimono peint par Hiroshigé. Retrouvez les cartes blanches de notre invitée > Carte blanche à Corinne Mercadier : Le Polaroid (le mardi 10 mars 2020) > Carte blanche à Corinne Mercadier : L’espace poétique du numérique (le mercredi 11 mars 2020) > Carte blanche à Corinne Mercadier : Photographie et dessin (le jeudi 12 mars 2020) > Carte blanche à Corinne Mercadier : Christine Lefèvre, L’entre temps (le vendredi 13 mars 2020) A LIRE Rencontre avec Corinne Mercadier, Conseillère artistique de la Résidence des Rencontres de la Jeune Photographie à Niort INFORMATIONS PRATIQUES Musée Réattu10 Rue du Grand Prieuré, 13200 Arles sam15fev(fev 15)10 h 00 mindim31mai(mai 31)17 h 00 minLa Boîte de PandoreUn cabinet de curiosités contemporainMusée Réattu, 10 Rue du Grand Prieuré, 13200 Arles Détail de l'événementLe contexte S’inspirant d’une série de photographies réalisée par Corinne Mercadier en 2019 dans une réserve de la commanderie Sainte-Luce et puisant son inspiration dans l’esthétique et l’esprit des cabinets Détail de l'événement Le contexte S’inspirant d’une série de photographies réalisée par Corinne Mercadier en 2019 dans une réserve de la commanderie Sainte-Luce et puisant son inspiration dans l’esthétique et l’esprit des cabinets de « curiosités », le nouvel accrochage des collections du musée Réattu érige la figure de Pandore en allégorie d’une mission fondamentale pour une institution labellisée « Musées de France » : le récolement. Peu connu du grand public, le récolement est pourtant un exercice passionnant, qui consiste à vérifier la présence et l’appartenance légale de tout objet constituant une collection muséale. S’il est l’occasion de s’immerger en profondeur dans le corps des collections, il ouvre aussi, souvent, sur un abîme vertigineux d’inconnu et de recherche. Lorsqu’un fonds atteint, comme celui du Réattu, plusieurs milliers d’objets, le conservateur ne sait en effet pas toujours ce qui l’attend lorsqu’il pousse la porte d’une réserve, qu’il rouvre un grenier, une boîte ou une armoire ancienne mise de côté depuis des années… Et il ne sait pas toujours vers quelles histoires les objets vont le mener. Parfois, ce sont les artistes invités par le musée qui ont joué les éclaireurs. Explorant les lieux les plus improbables, ils ont incité les conservateurs à s’interroger et à se renseigner sur des patrimoines moins connus ou d’un intérêt a priori secondaire pour la recherche. Ils ont aussi fixé sur pellicule des objets aujourd’hui disparus, doublant l’intérêt artistique de leurs œuvres d’une valeur mémorielle inestimable. L’exposition Cette exposition nous invite donc à suivre Pandore – dont la curiosité proverbiale, souvent prise en mal, est ici réhabilitée –, à ouvrir des chapitres peu connus de l’histoire d’Arles et du musée et a découvrir sous un nouveau jour des collections que l’on pensait connaître. La présentation décline différents univers : « le cabinet de Pandore » évoque les réserves du musée, le mystère que recèlent certains objets ; « le cabinet des moulages » rappelle le temps des écoles de dessin d’Arles, dont la première fut créée par Jacques Réattu ; « le grand cabinet » et le « cabinet minéralogique » exposent, entre naturalia et artificialia, les vestiges du muséum d’histoire naturelle et de l’ancien hôpital d’Arles ; « le cabinet des archives » révèle les trésors de la bibliothèque du musée ; « le cabinet graphique » et « la chambre photographique » révèlent des pépites méconnues de ces riches collections ; enfin « le trésor », dans la chapelle Saint-Jean, évoque le passé des églises et chapelles arlésiennes. Ces objets insolites – animaux naturalisés, moulages de plâtre anciens, objets liturgiques etc. – dont le musée s’est retrouvé dépositaire au cours de son histoire, sont mis en regard d’œuvres contemporaines issues des collections ou empruntées pour l’occasion, qui invitent toutes à s’interroger sur le devenir de ces précieux patrimoines. Les artistes exposés: Les artistes exposés: Mark Alsterlind / Dieter Appelt / Patrick Bailly-Maître-Grand / Guillaume Barrême de Châteaufort / Charles Antoine Baron / Antonio Beato / Roger Bezombes / Werner Bischof / Pierre Buraglio / François Burgun / Pol Bury / Francisco Cano y Guerra / Armand-Charles Caraffe / Lucien Clergue / Jean Cocteau / Jean-Antoine Constantin / Meiffren Conte / Richard Cosway / Antoine Coypel / Claude Mathieu Delagardette / Bernard Descamps / Guillaume-Marius Dieudonné / Robert Doisneau / Albrecht Dürer / Véronique Ellena / Joseph Felon / Claude-André Férigoule / Charles Fréger / Daniel & Geo Fuchs / Matthieu Gafsou / Marc Garanger / Brigitte Garcia / Paul Gauguin / Patricia de Gorostarzu / François-Marius Granet / François de Hérain / Suzanne Hetzel / Katerina Jebb / Mimmo Jodice / Simon Julien / François Kollar / Bogdan Konopka / Christian Lacroix / Alfred Latour / Claude Mellan / Marino Marini / Corinne Mercadier / Tomas Monserrat / Pierre Parrocel / Pablo Picasso / Jean Baptiste Marie Pierre / Bernard Plossu / Mario Prassinos / Antoine Raspal / Jacques Réattu / René-Jacques / René Richard-Gall / Dominique Roman / Henri-Émilien Rousseau / Xavier Sigalon / John Stewart / Yves Trémorin / Jerry Uelsmann / André Villers / Vincent Voillat / Ossip Zadkine / Ton Zwerver Commissariat: Andy Neyrotti. Responsable du pôle étude, conservation et diffusion des collections du musée Réattu. Photo : Corinne Mercadier, Pandora, série de vive mémoire 2019 © Courtesy Galerie les Filles du Calvaire / Fondation des Treilles DatesFévrier 15 (Samedi) 10 h 00 min - Mai 31 (Dimanche) 17 h 00 min(GMT+00:00) LieuMusée Réattu10 Rue du Grand Prieuré, 13200 Arles Musée Réattu10 Rue du Grand Prieuré, 13200 ArlesOuvert tous les jours de 10h à 17h sauf le lundi Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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