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Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Michel Poivert : Christophe Bourguedieu, back to Mulhouse La Rédaction19 juin 2020 Temps de lecture estimé : 4minsTout au long de la semaine, notre invité l’historien, critique et commissaire d’exposition, Michel Poivert est revenu sur des actualités qui se sont vues bouleversées par la crise sanitaire. Dans sa quatrième et dernière carte blanche, il nous parle de la Biennale Photo de Mulhouse qui accueille Christophe Bourguedieu en résidence. Manifestation qui aura finalement lieu à l’automne prochain et dont l’exposition se déroulera à la galerie de la Filature. Repoussée en partie au mois de septembre-octobre, la Biennale Photo de Mulhouse aura bien lieu, l’artiste en résidence cette année est Christophe Bourguedieu avec qui j’entretiens de longue date une relation d’échange. C’est d’ailleurs à Mulhouse que j’ai rencontré Christophe pour la première fois, il exposait à La Filature déjà en 2002. Extrait de notre entretien dont une partie sera publiée dans la revue NOVO, numéro spécial consacré à la Biennale Photo de Mulhouse, revue dirigée par Philippe Schweyer. M.P – Revenons sur les références répétées au cinéma, aux cinéastes. C’est bien de « plans » dont tu parles et l’image étendue qu’ils contiennent, je me demande, pure curiosité, comment tu regardes les films (extraits répétés, visionnage complet, souvenir entretenus, photos de plateau, etc. ), et s’il n’y a pas dans ta photo cette quête de l’image suspendue, extraire d’un continuum, quelque chose de tenu en raison même du fait que l’image est un « still » (film still, video still, still life…) ? C. B – Ces « intuitions » ne valent que dans un cadre qui a été pensé avant, sinon elles ne relèvent que d’une complaisance à la limite de la pensée magique. Je dis en général que je rêve mes sujets, ce qui signifie que je laisse les premières idées flotter et qu’elles appellent d’elles-mêmes des réminiscences ou des références. C’est un mouvement d’abandon et de maîtrise classique au moment d’embrayer sur un projet. Nous parlions du cinéma, mais il y aurait aussi la musique ou la littérature, qui m’aident peut-être plus à définir les images à venir. Au hasard, prenons deux livres, Moins que zéro (Ellis) et Bruit de fond (DeLillo). Longtemps après les avoir lus, je garde en tête leur expressivité particulière, tenant à une certaine précision de l’énonciation, à une manière détachée de poser des faits qui produit une puissance de très basse intensité, un flottement hyperréaliste. Cette texture de l’écriture m’aide à envisager celle des images. C’est une relation d’équivalences qui définit du même coup empiriquement de possibles structures, sans les fixer. Curieusement, le cinéma vient plutôt au moment de voir les photos existantes. Les références éclairent ce qui a été produit et permettent de penser la suite. Elles ne sont pas nécessairement nobles, ni même très intimes. Il y a les films que j’aime (que je regarde toujours dans leur durée, aussi rarement que possible pour ne pas en épuiser le pouvoir), et d’autres qui relèvent plus de la curiosité et dont me frappent un détail ou une qualité spécifique, hors de toute question de goût ou même de jugement moral. Et puis il y a les images elles-mêmes. Ces dernières années, je retrouve un plaisir à observer le travail des chefs opérateurs des années 70, des types aux compétences techniques très sophistiquées qui savaient aussi creuser les zones les plus sombres de l’image (« le pied de courbe » !) dans les extrêmes limites du support. Il se joue dans cet usage de la lumière naturelle une vibration quasi sacrée que je regarde avec la même mélancolie que celle qui nous saisit face à ce qu’on appelle aujourd’hui « l’argentique ». J’y vois une langue presque morte, dont j’ai le sentiment de prolonger l’usage. Il se trouve aussi que je pense souvent aux promesses de la matière numérique, sans pour autant savoir que conclure de tout ceci. INFORMATIONS PRATIQUES mar01sep0 h 00 minsam31oct(oct 31)0 h 00 min4ème édition de BPM - Biennale Photo de MulhouseThis is the End Détail de l'événementDu fait de la pandémie de Covid-19, l’édition de la BPM 2020 n’aura pas entièrement lieu en juin comme prévue. Cette édition plus archipélique est reportée en septembre-octobre pour les Détail de l'événement Du fait de la pandémie de Covid-19, l’édition de la BPM 2020 n’aura pas entièrement lieu en juin comme prévue. Cette édition plus archipélique est reportée en septembre-octobre pour les expositions en galerie et musée, hormis l’exposition de Christophe Bourguedieu qui aura lieu du 22 août au 13 septembre à la Filature. Les expositions en plein air, à Hombourg, Chalampé, Ottmarsheim et sur les Berges de l’Ill à Mulhouse seront visibles au courant du mois de juin. Nous mettons tout en oeuvre pour maintenir les expositions prévues avec certains aménagements, certains renoncements aussi comme la soirée dédiée aux projections ou l’exposition prévue au LAC du lycée Stoessel. Notre festival a pour objectif de montrer une pratique photographique contemporaine en perpétuel mouvement et interrogation. Le rapport de la production photographique à sa contemporanéité est l’un des axes de notre programmation : son rapport à l’évolution du médium mais aussi au contexte écologique, social, économique. Intitulée « This is the End », enracinée dans la relation que la photographie noue avec la fin imminente, cette édition s’avère, bien malgré elle, au plus proche du moment de bascule que nous vivons, entre un avant et un après. Par sa dimension inéluctable, la pratique de la photographie incarne intensément l’affirmation This Is the End, tout en ouvrant sur un imaginaire du passage et de l’après. Cette 4e édition de la BPM a lieu dans un contexte politique, économique et écologique marqué par la fin de la croyance en un système global de production devenu insensé et l’épuisement des ressources environnementales. This Is the End nous apostrophe sur la nature profondément destructrice du système industriel planétarisé et son point de rupture. Loin des représentations hollywoodiennes de la fin du monde ou des théories des collapsologistes, la BPM invite à s’interroger sur le pessimisme ambiant. Aborder la fin, c’est aussi proposer les moyens d’une prise de conscience, d’un changement du cours des choses. This Is the End évoque aussi le pouvoir fascinant des confins du monde, des civilisations englouties, des grottes sombres. La fin, c’est aussi la chute, le vertige ou son pressentiment. The End, c’est aussi la fin du film, de l’histoire dans laquelle le spectateur a aimé se plonger, rappelant la dimension fictionnelle de la pratique photographique. La quatrième édition de la BPM-Biennale de la Photographie de Mulhouse rassemble les travaux d’une quarantaine d’artistes français et étrangers utilisant la photographie autour de la notion This Is the End. La BPM affirme la volonté de soutenir la photographie contemporaine à travers 13 lieux d’expositions dans 5 villes et communes. La direction artistique est confiée à Anne Immelé. 5 commissaires d’exposition sont invités : Virginie Huet, Ann-Kathrin Harr & Maria Sitte, Pascal Amoyel, Michaël Roy, le programme de projections imaginé par Océane Ragoucy et Laura Morsch-Kihn est annulé en raison du covid-19. Plusieurs expositions se déploient dans Mulhouse : Ce noir tout autour qui parait nous cerner, Nolwenn Brod, Isabelle Giovacchini, Jean-Baptiste Grangier, Alain Willaume, Giovanna Silva, Geert Goiris ainsi que des photographies issues de la collection de Madeleine Millot-Durrenberger (commissariat d’Anne Immelé au Musée des Beaux-arts), Avant la nuit de Christophe Bourguedieu à La Filature, Comme des tourbillons de poussière, exposition collective conçue par Pascal Amoyel à la Galerie de la bibliothèque, se déploie à partir des séries photographiques d’Olivier Kervern, Louis Perreault, Antoine Seiter et Jean Marquès. Au séchoir, Pour tout le sel de la terre, exposition collective conçue par Mickaël Roy, propose une lecture post-industrielle, environnementale et sociale du Bassin potassique alsacien à travers une sélection de photographies de Bernard Birsinger, Stéphane Spach, Dominique Bannwarth, Jacky Naegelen & Sylvain Scubbi. Childhood memories réunissant Benoit Linder et Kuba Pajewski au LAC a dû être annulée. À la poursuite… des courbes, installation de Serge Lhermitte sera visible à la chapelle Saint-Jean, Carnet de Mulhouse de Thomas Boivin au Kohi Coffee. À Freiburg, l’exposition THE AND, (commissariat Ann-Kathrin Harr et Maria Sitte) au Kunsthaus L6 réunira 7 photographes. L’exposition Tout le jour il fait nuit noire de Thérèse Verrat et Vincent Toussaint (commissariat de Virginie Huet) du CCFF aura exceptionnellement lieu Hors les Murs et sera visible au Musée des Beaux-Arts de Mulhouse Les installations prévues dans l’espace public seront visibles courant juin : Geert Goiris à Hombourg, Jessica Auer à Ottmarsheim, Lynn Alleva Lilley à Chalampé, Jessica Auer et Guillaume Collignon sur les berges de l’Ill à Mulhouse. L’exposition Point Cardinal II, affichages des étudiants des Écoles Supérieures d’Art du Grand Est sur le parvis de la gare aura lieu à l’automne. DatesSeptembre 1 (Mardi) 0 h 00 min - Octobre 31 (Samedi) 0 h 00 min(GMT+00:00) En savoir plus CalendrierGoogleCal Galerie de La Filature20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse sam22aou(aou 22)11 h 00 mindim13sep(sep 13)18 h 30 minChristophe BourguedieuGalerie de La Filature, 20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse Détail de l'événementExposition présentée dans le cadre de This Is the End, 4e édition de la BPM, Biennale de la Photographie de Mulhouse Les photographies de Christophe Bourguedieu retranscrivent les climats paisibles de ses Détail de l'événement Exposition présentée dans le cadre de This Is the End, 4e édition de la BPM, Biennale de la Photographie de Mulhouse Les photographies de Christophe Bourguedieu retranscrivent les climats paisibles de ses longs séjours en Finlande, en Australie ou dans la province française, tout en suggérant imperceptiblement un effondrement. L’idée d’un drame n’est jamais loin dans ces clichés qui rendent visibles des états d’âme incertains. Son exposition à La Filature présentera des photographies réalisées à Mulhouse en 2019 ainsi qu’une sélection singulière issue des précédentes séries de l’artiste. Une proposition d’Anne Immelé. DatesAoût 22 (Samedi) 11 h 00 min - Septembre 13 (Dimanche) 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuGalerie de La Filature20 allée Nathan Katz 68100 Mulhouse Galerie de La Filature20 allée Nathan Katz 68100 MulhouseEntrée libre du mardi au samedi de 11h à 18h30, les dimanches (excepté de juillet à septembre) de 14h à 18h, ainsi que les soirs de spectacles. Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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