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Partager Partager L'Invité·e La galeriste Nathalie Locatelli, est notre invitée de la semaine La Rédaction12 octobre 2020 Temps de lecture estimé : 4minsJuste après avoir reçu la photographe Carolle Benitah, cette semaine nous accueillons Nathalie Locatelli, directrice de la galerie 127. Un espace basé à Marrakech depuis 2006, et depuis peu un nouveau lieu situé à Montreuil. Alors qu’elle vient d’inaugurer une exposition consacrée à Tina Merandon avec la série « 1, 2, 3 soleil », Nathalie Locatelli partagera avec nous ses coups de cœur tout au long de la semaine… Après une longue carrière au sein de la marque Cartier, durant laquelle Nathalie Locatelli organise les grands événements internationaux dont les premières expositions muséales de son fond ancien « l’Art de Cartier» et des salons internationaux comme le Salon International de la Haute Horlogerie de Genève. Elle participe, entre autre, à la création par le joaillier de la Fondation pour l’Art Contemporain, En 2003, après avoir développé le nouveau concept architectural des boutiques Cartier, elle décide de donner un virage à sa carrière pour développer un projet personnel autour d’une de ses passions : la photographie. La galerie 127 de Marrakech ouvre ainsi ses portes en 2006 pour se consacrer à la photographie contemporaine du Maghreb. Première et unique galerie au Maroc – et du Maghreb- exclusivement consacrée à la photographie, elle a organisé depuis plus de 80 expositions de photographes marocains et internationaux, participé à des foires comme Paris Photo (2009 – 2018- 2019), Paris Photo Los Angeles (2014), 1 :54 Londres (2017) et Marrakech (2019) et Akaa, Elle co-produit des livres de photographies Casablanca de Marco Barbon, Une femme Française en Orient de Flore, Une histoire de la photographie au Maroc de Marie Moignard (à venir) et co-créée les Nuits Photographiques d’Essaouira. Elle soutient par ailleurs de jeunes artistes dans le développement de leur art, réactive des fonds photographiques anciens et participe à la constitution de collections privées. Elle ouvre, le 4 juin dernier, à l’issue du confinement, la galerie 127 de Montreuil, première galerie de photographie contemporaine de la ville. Portrait chinois de Nathalie Locatelli Si j’étais une œuvre d’art : Le parc par Angelin Preljocaj Si j’étais un galerie ou un musée : feu … la Maison Rouge Si j’étais un artiste (tous domaines confondus): Luchino Visconti Si j’étais un livre : Le dit « roman d’amour » de Pierre Michon qui n’est pas encore sorti ! Si j’étais un film : Mort à Venise Si j’étais un morceau de musique : De chico buarque mais chantée par Maria Bethania Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Celle de ma mère –découverte- récemment Si j’étais une citation : « La maison, c’est la maison de famille, c’est pour y mettre les enfants et les hommes, pour les retenir dans un endroit fait pour eux, pour y contenir leur égarement, les distraire de cette humeur d’aventure, de fuite qui est la leur depuis les commencements des âges. Quand on aborde ce sujet le plus difficile c’est d’atteindre le matériau lisse, sans aspérité, qui est la pensée de la femme autour de cette entreprise démente que représente une maison. Celle de la recherche du point de ralliement commun aux enfants et aux hommes. » M.Duras Si j’étais un sentiment : Le désir Si j’étais un objet : Un album photo Si j’étais une expo : Solo show de carolle benitah à Los Angeles Si j’étais un lieu d’inspiration : Le monastère et jardin des bonnes sœurs (orthodoxe) à Bussy en Othe (Bourgogne) Si j’étais un breuvage : Une « Tsing Tao » Si j’étais un héros ou une héroïne : Ma tante Colombe Si j’étais un vêtement : Une veste de « travailleur » d’Adolf Lafond Retrouvez les cartes blanches de notre invitée > Carte blanche à Nathalie Locatelli : Avoir 20 ans en 1960, être instituteur et marocain et écrire en images son journal intime … (le mardi 13 octobre 2020) > Carte blanche à Nathalie Locatelli : My heritage (le mercredi 14 octobre 2020) > Carte blanche à Nathalie Locatelli : Hommage au photographe Michel Nachef (le jeudi 15 octobre 2020) > Carte blanche à Nathalie Locatelli : Pari Photo (le vendredi 16 octobre 2020) INFORMATIONS PRATIQUES : Galerie 127- Montreuil7, rue Arsène Chéreau 93100 Montreuil sam12sep(sep 12)15 h 00 minsam03oct(oct 3)19 h 00 min1, 2, 3 SoleilTina MerandonGalerie 127- Montreuil, 7, rue Arsène Chéreau 93100 Montreuil Détail de l'événement1,2,3 Souriez ! L’analogie est frappante et certainement Tina Merandon a joué de cette correspondance entre le jeu et la photographie où le regard caché et apparent régit les échanges Détail de l'événement 1,2,3 Souriez ! L’analogie est frappante et certainement Tina Merandon a joué de cette correspondance entre le jeu et la photographie où le regard caché et apparent régit les échanges : il s’agit toujours d’échanges et comment se vivent les interactions entre homme – animal ou entre eux. (Tina MERANDON) 1, 2, 3 Soleil est le fruit d’une résidence à Arles en 2019, initiée par le Réseau Diagonal, Voies Off et la Sampa, dans le quartier populaire de Griffeuille, à forte culture maghrébine. Il est alors apparu évident à Tina Merandon de proposer ce travail à la Galerie 127 de Marrakech, histoire aussi de mettre en parallèle ce regard, de l’autre côté. Le contexte récent a changé la donne et c’est, finalement, à Montreuil que nous débutons notre histoire commune et accueillons ainsi l’artiste au sein de la galerie. Pour cette première exposition de Tina Merandon à la Galerie 127 de Montreuil, nous avons choisi avec l’artiste de montrer des oeuvres parmi trois séries : Anima, Petites danseuses et 1,2,3 Soleil. La teneur de ce dernier projet – qui pourrait se résumer à cette question, selon Michel Poivert : comment formuler la question sociale dans un langage esthétique ? – réside dans cet interstice franco-marocain, franco-maghrébin, inter-culturel sublimé par la représentation photographique. Dans cette série, les silhouettes et les figures jouent à cache-cache avec l’environnement selon un procédé plastique qui permet subtilement à la photographe de respecter l’anonymat des figures humaines. Le corps est bien à l’oeuvre, cependant, comme souvent chez Tina Merandon Les deux séries Petites danseuses et Anima offrent des corps aussi, des corps ultra-stylisés, ramenés à l’essence d’un geste dansé pour la première et à la fusion corps-animal que la mythologie grecque n’aurait pas reniée, pour la seconde. Le corps ainsi transformé sous l’oeil de Tina Merandon est un corps transitionnel porteur d’identité, de langage, d’histoire commune. Il s’inscrit, selon la convention photographique, dans une bidimensionnalité qui s’offre à d’autres corps, nos corps de regardeurs fugaces. Tina Merandon affirme que la question des échanges, de la confrontation, de la fusion est au cœur de sa démarche. A la question fatidique, à laquelle bien peu d’entre nous peuvent répondre : qui sommes-nous et d’où venons-nous? Tina Merandon propose : que pouvons-nous être ? car un autre corps est possible selon Dominique Baqué. Le magique attrape-rêves qu’est l’appareil photographique promet l’infini. DatesSeptembre 12 (Samedi) 15 h 00 min - Octobre 3 (Samedi) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie 127- Montreuil7, rue Arsène Chéreau 93100 Montreuil Galerie 127- Montreuil7, rue Arsène Chéreau 93100 MontreuilOuvert de 15h à 19h du mercredi au samedi Get Directions CalendrierGoogleCal https://www.galerie127.com/ GALERIE 127 Montreuil 7, rue Arsène Chéreau 93100 Montreuil GALERIE 127 Marrakech 127 avenue Mohammed V 40 000 Marrakech – Maroc A LIRE : Rencontre avec Nathalie Locatelli de la galerie 127 : « Le modèle est à réinventer au Maghreb, celui calqué sur l’occident ne fonctionne pas ! » Carte blanche à Carolle Bénitah : Ces rencontres décisives Marque-page1
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