Carte blanche à Véronique Souben : “Monte di Pietà”, un projet de Christoph Büchel à la Fondation Prada 2 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 5 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IAEntretien avec Sylvie Fodor, Directrice générale du CEPIC 12 juin 2025
Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement. Entretien avec Isabelle Tessier et Coline Miailhe 11 juin 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 24 heures ago
Masterclass Oeildeep : Masterclass Oeildeep : Naître d’entre les mondes – Aux frontières de l’incarnation par Albane Noor 6 juin 2025
La Ferme du Buisson, Interview Thomas Conchou : Des spectres de Noisiel à l’indicible contemporain -Tactical Specters 24 heures ago
Habiter la faille, Fondation Fiminco, interview Ludovic Delalande, commissaire : « Embrasser l’incertitude plutôt que de la fuir » 2 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsAprès la passionnante traversée « Art et méditation pour une écologie de l’esprit », par Pascal Pique, Topographie de l’art (Marais, Paris) invite la photographe et théoricienne Catherine Rebois à concevoir une exposition collective en tant que commissaire. Elle interroge le medium photographique et sa prétendue véracité autour de 12 plasticiens aux confins de la fiction et ses mécanismes. « Que voit-on quand on regarde une photographie ? Les artistes et photographes contemporains Mathieu Bernard-Reymond, Michel Campeau, James Casebere, Gregory Crewdson, José Damasceno, Denis Darzacq, Alexandre Dufaye, Mickaël Marchand, Sarah Pickering, Catherine Rebois, Patrick Tosani et Bernard Voïta sont réunis pour confronter, questionner et envisager les « Contours du Réel ». Exposition In Situ, Topographie de l’Art Exposition In Situ, Topographie de l’Art Cette nouvelle exposition soulève des interrogations sur la représentation, celle qui met en jeu à la fois le réel, la réalité, la fiction ou même les faux semblants… « Certaines mises en scène photographique gérées dans ses moindres détails sont souvent d’une telle acuité qu’elles restituent une perception de la réalité prépondérante, si tant est que l’on s’accorde sur une définition de la réalité et du réel. Depuis son origine, une des préoccupations essentielles de la photographie est bien sa relation particulière à ces notions. La puissance descriptive photographique nous renvoie aussi à de l’intensité d’autant plus que la mise en scène du réel suscite du trouble. Et si, le réel n’existe pas en soi, en revanche, la perception de la réalité, elle, a du sens… … La fiction raconterait des faits imaginés alors que la vérité raconterait les faits tels qu’ils se sont passés. Est-ce si simple ? Il est évidemment impossible d’en déduire que le récit de fiction est faux. Denis Darzacq, « Nus », 2003. Tirage lambda réalisés à partir d’un négatif couleur, 130 x 105 cm. Courtesy de l’artiste, de la Galerie RX, Paris et de l’Adagp. – Topographie de l’Art Raconter ou représenter c’est déjà donner une interprétation de la réalité. La fiction n’est pas un récit qui parle de faits qui n’ont pas eu lieu. Tout est fiction et nous avons besoin du récit pour nous saisir du monde, il s’articule plus précisément grâce à la perception. Le réel, c’est avant tout ce que nous discernons par nos sens, ce que nous entendons, ce que nous voyons et ce que nous envisageons… … La vision photographique, de son côté, ne reproduit pas le regard humain, elle donne au contraire à voir de l’invisible. C’est une précision donnée, déjà à l’époque, par Étienne Jules Marey, médecin, physiologiste, photographe et inventeur français : selon lui la photographie développerait une approche plus mentale que visuelle. La photographie, par exemple, ne peut montrer le mouvement tel que nous le percevons. La chronophotographie en décomposant le mouvement, grâce à un fusil photographique, également inventé par Marey en 1881, donne une version scientifique de la mobilité et de la perception. Elle démontre effectivement que la photographie nous donne à voir de l’invisible, de ce que l’œil et notre cerveau ne peuvent plus discerner ou capter, mais que la photographie réussie à saisir. Nous pouvons en déduire que la photographie nous donne à regarder de la matière, à nos yeux invisible, mais réellement déchiffrable, saisissable et intelligible qui nous parle d’une autre vérité ou mieux d’un supplément de réalité. La photographie se lit et se traduit, elle n’est pas un simple objet offert au regard… Gregory Crewdson, « Reclining Woman on Bed », 2013 Photographie couleur numérique, 95,3 × 127 cm. Courtesy de l’artiste et de la Galerie Templon, Paris – Bruxelles – New York. – Topographie de l’Art Exposition In Situ, Topographie de l’Art …Par ailleurs, la puissance de la fiction est de nous laisser entendre sa possible réalité. Ainsi, les fictions, que nous créons, ne s’opposent pas au réel qui nous est donné. Ces fictions poursuivent, prolongent, soulignent et précisent les choses. Réalité et fiction se mélange parfois et pourquoi pas ? Dans ces conditions de nouvelles choses deviennent concevables et envisageables… et c’est bien tous ces périmètres, pourtours et « Contours du Réel », sous leurs différents aspects, que considèrent les artistes conviés pour cette nouvelle exposition. » Catherine Rebois Extraits du texte du catalogue « Contours du réel » édition Topographie de l’art / Le livre d’art, Paris, février 2023 Liste des artistes : Mathieu Bernard-Reymond Michel Campeau James Casebere Gregory Crewdson José Damasceno Denis Darzacq Alexandre Dufaye Mickaël Marchand Sarah Pickering Catherine Rebois Patrick Tosani Bernard Voïta. Catalogue en vente à l’accueil INFOS PRATIQUES : Les contours du réel Jusqu’au 5 avril 2023 Topographie de l’art 15 rue de Thorigny 75003 Paris Ouvert du mardi au samedi De 14h à 19h Entrée Libre http://topographiedelart.fr Marque-page0
Photo Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin Cette semaine, nous poursuivons la restitution de la dernière Masterclass Oeildeep, dirigée par la commissaire indépendante Laura Serani, accompagnée des photographes Stefano ...
News Découvrez les finalistes de la 40ème édition du Prix du livre photo Kraszna-Krausz À l’occasion de la 40e édition du prix du livre Kraszna-Krausz, les finalistes de la catégorie photographie viennent d’être annoncés. Trois ouvrages ...
L'Invité·e Carte blanche à Véronique Souben : l’ENSP aux Rencontres d’Arles Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine, Véronique Souben, directrice de l’École nationale supérieure de la photographie, ...
Evénements Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté »
Evénements Résidences d’artistes de la Fondation d’entreprise Hermès, Rencontre Emmanuelle Luciani, directrice artistique 2024-2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Carte blanche à Véronique Souben : “Monte di Pietà”, un projet de Christoph Büchel à la Fondation Prada 2 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 5 jours ago
Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IAEntretien avec Sylvie Fodor, Directrice générale du CEPIC 12 juin 2025
Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement. Entretien avec Isabelle Tessier et Coline Miailhe 11 juin 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 24 heures ago
Masterclass Oeildeep : Masterclass Oeildeep : Naître d’entre les mondes – Aux frontières de l’incarnation par Albane Noor 6 juin 2025
La Ferme du Buisson, Interview Thomas Conchou : Des spectres de Noisiel à l’indicible contemporain -Tactical Specters 24 heures ago
Habiter la faille, Fondation Fiminco, interview Ludovic Delalande, commissaire : « Embrasser l’incertitude plutôt que de la fuir » 2 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin