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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine, la fondatrice et directrice de la galerie téhéranaise Silk Road, Anahita Ghabaian Etehadieh, a choisi de pousser un coup de gueule et de partager de malheureuses expériences de la part de certains acteurs du monde de l’art ne respectent pas ceux des pays du sud, une attitude arrogante qui n’est pas sans rappeler le colonialisme des siècles passés… Nouvel espace de la Silk Road Gallery, Téhéran La première fois que cela m’est arrivé, je l’ai pris comme une claque. Un gentil monsieur, de nationalité belge et travaillant à Dubaï dans le secteur pétrolier nous rendait régulièrement visite à la galerie à Téhéran en se présentant comme un collectionneur. Au début des années 2000 l’art iranien et la photographie en particulier n’étaient pas du tout connus. J’étais l’un des premiers à m’aventurer dans ce monde inconnu et je me suis démenée pour réunir les photographes chez Silk Road. Après avoir acheté quelques pièces, le gentil monsieur m’a demandé de le mettre en contact avec les artistes pour une visite de leur atelier. Ce que j’ai fait sans me poser de question. Quelques mois plus tard, j’ai reçu une annonce pour une nouvelle exposition de l’art iranien à Dubaï avec … mes artistes. Je n’en revenais pas. Le gentil collectionneur m’avait purement et simplement contournée et peu après, avec son épouse il a ouvert sa propre galerie avec ces mêmes artistes. La deuxième fois d’autres gens distingués sont venus à la galerie et après avoir acheté quelques pièces à bas prix ont contacté les photographes sans me prevenir, sont allés chez eux pour acheter « directement » auprès d’eux. Ils sont allés jusqu’à demander des contrats d’exclusivité pour le compte d’une galerie américaine qui a pignon sur rue à Boston. Certains artistes, pas tous heureusement, ont signé ce contrat. L’une des photographes est venue m’annoncer que je devais désormais demander toutes les autorisations la concernant à la galerie américaine. J’ai bien sûr refusé. Nouvel espace de la Silk Road Gallery, Téhéran Une autre fois, cela m’est arrivé avec une galerie française qui a proposé la même chose à l’une de mes artistes talentueuses mais que j’avais accompagnée et guidée depuis le début de sa carrière. En plein milieu d’une foire j’ai réalisé que la galerie française présentait le travail de la même artiste quelques stands plus loin. Je voudrais conclure que certains acteurs du monde de l’art ne respectent pas ceux des pays du sud et se permettent d’agir à leur guise avec les artistes de ces pays. Il s’agit d’une attitude arrogante qui rappelle le colonialisme des siècles précédents. Il faut cependant préciser que j’ai en d’autres circonstances très bien travaillé avec les galeries et institutions occidentales qui nous ont montré du respect et de la considération. https://www.silkroadartgallery.com/ Photo de couverture : Galerie Silk Road à Téhéran. Marque-page0
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