Les fondateurs de la PODA sont nos invités de la semaine

Cette semaine, nous accueillons non pas un, mais deux invités ! Michel Bousquet et Gilles Coulon sont les cofondateurs de la PODA, une collection de petites œuvres d’art à petit prix. Il s’agit de tirages en petit format, non signés et non numérotés, vendus directement dans leur petite boîte noire faisant office d’encadrement, pour un prix unique de 49 €. Nous entrons dans le mois de décembre : c’est donc l’occasion parfaite de mettre en avant cette collection singulière pour les fêtes de fin d’année, tout en soutenant la création photographique ! Ils nous accompagneront tout au long de la semaine à travers leurs cartes blanches éditoriales.

Portraits d’enfance de Michel Bousquet © Archives personnelles

Portraits d’enfance de de Gilles Coulon © Archives personnelles

Une collection Photographique Innovante

Imaginée il y a plus de 10 ans par Michel Bousquet et Gilles Coulon, la PODA est née en mai 2023 à Sète. Poda la Petite Œuvre d’Art est une initiative artistique singulière qui réinvente la manière de collectionner la photographie d’auteur. La PODA organise régulièrement des expositions et participe à des foires ou des festivals pour présenter le travail des artistes qui figurent dans la collection : Jean-Christian Bourcart, Michel Bousquet, Jérôme Brézillon, Gilles Coulon, Celine Croze, Bertrand Desprez, Fatoumata Diabaté, Robert Doisneau, Gabrielle Duplantier, Gilles Favier, Jean-Marc Fiess, Justine Fournier, Marine Lanier, Robin Lopvet, Stéphane Lavoué, Sylvie Meunier, Kourtney Roy, Frédéric Stucin, Flore-Aël Surun, Patrick Tourneboeuf et Laure Vasconi.
Pensée pour démocratiser et sensibiliser le plus grand nombre à l’art photographique, la collection PODA propose des œuvres originales dans un format inédit de 9×12 cm, élégamment encadrés et disponibles à un prix abordable.
Avec plus de 600 photographies, la Poda offre une vision inédite et inspirante de l’univers de la photographie contemporaine et permet à chacun d’y prendre part.
L’innovation réside autant dans le format que dans la conception des œuvres. Chaque tirage original est présenté dans une boite qui fait le cadre, conçue comme un écrin, prêt à poser ou à exposer.
Poda, la Petite Œuvre d’Art casse les codes en rendant la photographie d’auteur accessible à tous. Elle permet aux amateurs comme aux collectionneurs aguerris d’acquérir des œuvres de qualité muséale sans barrières économiques. En s’affranchissant des formats traditionnels et en proposant une alternative qualitative réalisée dans le respect des règles de l’art, La Poda ouvre de nouvelles perspectives sur la manière de collectionner, d’exposer et d’apprécier la photographie contemporaine.
Plus qu’une collection, La Poda est une porte d’entrée vers l’art, un espace d’exploration et de découverte qui valorise aussi bien les talents émergents que les artistes confirmés. En choisissant La Poda, chacun devient acteur d’un projet artistique ambitieux, soutenant directement les artistes, la création et l’accessibilité de l’art.

https://www.poda-photo.com/

Le portrait chinois de Michel Bousquet et Gilles Coulon

Si j’étais une œuvre d’art : Je serais une petite œuvre d’art.
Si j’étais un musée ou une galerie : Un musée de poche, celui qu’on porte en soi et le MIAM, le Musée des Arts Modestes à Sète avec ses collections minuscules.
Si j’étais un·e (autre) artiste (tous domaines confondus): : Marcel Duchamp et ses Boîtes-en-valise : des musées portatifs, des mondes miniatures, une manière de faire tenir l’art dans la paume de la main.
Si j’étais un livre : La Bibliothèque de Babel de Borges, pour l’idée que tout peut exister dans le plus petit espace.
Espèces d’espaces de Perec, pour son exploration des espaces du quotidien, du plus intime au plus vaste, et Le Collectionneur de collections d’Henri Cueco, parce qu’accumuler est aussi une façon de raconter une histoire.
Si j’étais un film : Le Château Ambulant de Miyazaki, pour son goût des petits objets, des secrets dissimulés dans des boîtes et des pièces, et pour sa manière légère et poétique de montrer que le merveilleux se cache souvent dans les détails.
Si j’étais un morceau de musique : Le Boléro de Ravel : la forme est simple et la progression crée une montée d’émotion qui s’impose à tous. Le sentiment de quelque chose d’accessible.
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Walker Evans : la boutique du photographe : Studio 1936.
Si j’étais une citation : Walter Benjamin : « Collectionner, c’est une forme pratique de mémoire. Le collectionneur est un homme qui tente de reconstituer quelque chose – un monde, une époque, une vie – à partir de ses fragments.»
Et Perec : « Collectionner, c’est se donner du monde pour soi, c’est essayer de mettre de l’ordre dans le chaos. »
Si j’étais un sentiment : Le plaisir, l’amitié.
Si j’étais un objet : Une poupée russe pour l’idée de la répétition.
Si j’étais une expo : Une exposition de Bernd et Hilla Becher : pour l’idée du protocole appliqué à un ensemble.
Si j’étais un lieu d’inspiration : L’appartement de la rue Martel à Paris où l’idée de la PODA est née et Sète ou la PODA a été créée.
Si j’étais un breuvage : Des bulles et des bulles !
Si j’étais un héros ou héroïne : Samantha de Ma sorcière bien-aimée : capable de mettre en scène toute la collection et de la mettre au mur d’un frémissement de nez.
Si j’étais un vêtement : Ce serait une poche.
La poche d’un jean, d’une veste ou d’un manteau. Un petit espace où l’on glisse une photo qu’on veut emporter partout avec soi.

CARTES BLANCHES DE NOS INVITÉS

• Carte blanche aux fondateurs de la PODA (mardi 2 décembre 2025)
• Carte blanche aux fondateurs de la PODA (mercredi 3 décembre 2025)
• Carte blanche aux fondateurs de la PODA (jeudi 4 décembre 2025)
• Carte blanche aux fondateurs de la PODA (vendredi 5 décembre 2025)