L'Invité·e

Julia de Bierre, Directrice de la galerie Huit Arles, est notre invitée

Temps de lecture estimé : 4mins

Portrait d’enfance de Julia de Bierre

Pour finir l’année en beauté, nous recevons dans notre célèbre rubrique « L’Invité·e », Julia de Bierre, fondatrice et directrice de la très singulière galerie Huit à Arles. Depuis 2007, Julia accueille les visiteurs de ses expositions régulières et de visites privées, mais aussi des voyageurs avertis et des artistes pour des résidences. Particulièrement sensibilisée à l’impact écologique de nos activités sur le monde, Julia est adhérente du Gallery Climate Coalition et œuvre au quotidien pour réduire l’empreinte carbone de chacune de ses expositions, en réduisant les transports et les emballages mais aussi en recyclant les encadrements. Un exemple à suivre, définitivement !

Fondatrice de la Galerie Huit Arles, Julia de Bierre est une auteure et commissaire d’expositions, vivant et travaillant entre la France et la Malaisie, où elle est née. D’abord pensionnaire dans une école située dans les forêts tropicales sur l’île de Penang, elle termine ses études dans le Département de Théâtre à l’Université de Bristol, Royaume-Uni. Un premier emploi chez le légendaire Ronan O’Rahilly, fondateur irlandais de la radio pirate culte ‘Radio Caroline’, la met, pour toujours, sur le chemin des aventures hors normes.
Pendant plus d’une décennie, Julia restaure et anime l’un des châteaux médiévaux les plus remarquables de Suisse, utilisant ce cadre magnifique pour l’organisation d’expositions, d’ateliers et de séminaires autour des beaux-arts et des arts décoratifs. En bas du château elle re-crée le petit musée consacré à Sir Arthur Conan Doyle, un travail qui la plonge dans l’univers brouillardeux de Sherlock Holmes ainsi que dans celui du spiritisme et de la photographie supra-normale, prisés par l’écrivain.
En parallèle de son activité autour de la conservation du patrimoine et de la photographie victorienne, Julia écrit pour des publications internationales sur l’architecture et la décoration intérieure, avec la complicité bienveillante de photographes de renom. En 2007 elle ouvre son propre espace dédié à l’art, et plus spécifiquement à la photographie : Galerie Huit Arles. Françoise Bornstein, de la Galerie Sit Down à Paris, sera une partenaire précieuse, suivie par des collaborations avec des institutions telles que le Victoria & Albert Museum ou Factum Arte Madrid et plus récemment Photo Doc Paris.

Julia est adhérente à « Arles Contemporain », le réseau des galeries d’art et des musées arlésiens, et siège régulièrement dans des jurys tels que la Bourse du Talent, le Festival InCadaqués et les concours du British Journal of Photography. Membre de Gallery Climate Coalition, elle analyse l’empreinte carbone après chaque exposition, réduisant au minimum les transports et les emballages, recyclant les encadrements et se fournissant autant que possible localement. Si elle participe à des foires ou des festivals photos en dehors d’Arles, elle ne conçoit son stand qu’avec des œuvres qu’elle peut porter dans les transports publics.

https://fr.galeriehuitarles.com/

Le portrait chinois de Julia de Bierre

Si j’étais une œuvre d’art : La Vénus de Lespugue, statuette découverte en 1922 et visible au Musée de l’Homme à Paris.
Si j’étais un musée ou une galerie : Musée Réattu, qui s’ouvre à la photographie dès 1965, grâce à l’initiative de Lucien Clergue et Jean-Maurice Rouquette.
Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): William Blake, poète, peintre, visionnaire, anarchiste.
Si j’étais un livre : Variations sur les jours et les nuits, de Serge Rezvani.
Si j’étais un film : Conversation Secrète de Francis Ford Coppola.
Si j’étais un morceau de musique : Imagine de John Lennon, Yoko Ono.
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : ‘Elévation’ de Jean-Christophe Ballot.
Si j’étais une citation : « “La photographie existe pour aider les gens à voir ». Berenice Abbot
Si j’étais un sentiment : Optimisme modéré.
Si j’étais un objet : le lit de repos de Juliette Récamier, attribué aux Frères Jacob.
Si j’étais une expo : Julia Margaret Cameron, au Musée du Jeu de Paume jusqu’au 28 janvier 2024.
Si j’étais un lieu d’inspiration : les – très fragiles- forêts vierges en Malaisie, en particulier Kenong Rimba.
Si j’étais un breuvage : peu importe, pourvu qu’il y ait des bulles !
Si j’étais un héros : Nelson Mandela.
Si j’étais un vêtement : Safari Suit Yves Saint Laurent circa 1968.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE

Carte blanche à Julia De Bierre : Un héros méconnu (mardi 12 décembre 2023)
Carte blanche à Julia De Bierre : Harry Ossip Meerson (1910 – 1991). Naissance d’une collection de portraits (mercredi 13 décembre 2023)
Carte blanche à Julia De Bierre : Les Zoomers #1. Une aventure collective qui continue en 2024 ! (jeudi 14 décembre 2023)
Carte blanche à Julia De Bierre : Maryna Semenkova – Les 4 derniers jours de février : Le journal (vendredi 15 décembre 2023)

mar10oct(oct 10)11 h 00 min2024dim28jan(jan 28)19 h 00 minJulia Margaret CameronCapturer la beautéJeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 Paris

La Rédaction
9 Lives magazine vous accompagne au quotidien dans le monde de la photographie et de l'Image.

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