Guillaume Herbaut, nommé lauréat du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts 6 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 6 jours ago
Grand Paris : Komunuma, Niko Project, tour des galeries et Magasins Généraux, Pantin « Grande Ville » 2 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 6 jours ago
L'Invité·e Julia de Bierre, Directrice de la galerie Huit Arles, est notre invitée La Rédaction11 décembre 2023 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPortrait d’enfance de Julia de Bierre Pour finir l’année en beauté, nous recevons dans notre célèbre rubrique « L’Invité·e », Julia de Bierre, fondatrice et directrice de la très singulière galerie Huit à Arles. Depuis 2007, Julia accueille les visiteurs de ses expositions régulières et de visites privées, mais aussi des voyageurs avertis et des artistes pour des résidences. Particulièrement sensibilisée à l’impact écologique de nos activités sur le monde, Julia est adhérente du Gallery Climate Coalition et œuvre au quotidien pour réduire l’empreinte carbone de chacune de ses expositions, en réduisant les transports et les emballages mais aussi en recyclant les encadrements. Un exemple à suivre, définitivement ! Fondatrice de la Galerie Huit Arles, Julia de Bierre est une auteure et commissaire d’expositions, vivant et travaillant entre la France et la Malaisie, où elle est née. D’abord pensionnaire dans une école située dans les forêts tropicales sur l’île de Penang, elle termine ses études dans le Département de Théâtre à l’Université de Bristol, Royaume-Uni. Un premier emploi chez le légendaire Ronan O’Rahilly, fondateur irlandais de la radio pirate culte ‘Radio Caroline’, la met, pour toujours, sur le chemin des aventures hors normes. Pendant plus d’une décennie, Julia restaure et anime l’un des châteaux médiévaux les plus remarquables de Suisse, utilisant ce cadre magnifique pour l’organisation d’expositions, d’ateliers et de séminaires autour des beaux-arts et des arts décoratifs. En bas du château elle re-crée le petit musée consacré à Sir Arthur Conan Doyle, un travail qui la plonge dans l’univers brouillardeux de Sherlock Holmes ainsi que dans celui du spiritisme et de la photographie supra-normale, prisés par l’écrivain. En parallèle de son activité autour de la conservation du patrimoine et de la photographie victorienne, Julia écrit pour des publications internationales sur l’architecture et la décoration intérieure, avec la complicité bienveillante de photographes de renom. En 2007 elle ouvre son propre espace dédié à l’art, et plus spécifiquement à la photographie : Galerie Huit Arles. Françoise Bornstein, de la Galerie Sit Down à Paris, sera une partenaire précieuse, suivie par des collaborations avec des institutions telles que le Victoria & Albert Museum ou Factum Arte Madrid et plus récemment Photo Doc Paris. Julia est adhérente à « Arles Contemporain », le réseau des galeries d’art et des musées arlésiens, et siège régulièrement dans des jurys tels que la Bourse du Talent, le Festival InCadaqués et les concours du British Journal of Photography. Membre de Gallery Climate Coalition, elle analyse l’empreinte carbone après chaque exposition, réduisant au minimum les transports et les emballages, recyclant les encadrements et se fournissant autant que possible localement. Si elle participe à des foires ou des festivals photos en dehors d’Arles, elle ne conçoit son stand qu’avec des œuvres qu’elle peut porter dans les transports publics. https://fr.galeriehuitarles.com/ Le portrait chinois de Julia de Bierre Si j’étais une œuvre d’art : La Vénus de Lespugue, statuette découverte en 1922 et visible au Musée de l’Homme à Paris. Si j’étais un musée ou une galerie : Musée Réattu, qui s’ouvre à la photographie dès 1965, grâce à l’initiative de Lucien Clergue et Jean-Maurice Rouquette. Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): William Blake, poète, peintre, visionnaire, anarchiste. Si j’étais un livre : Variations sur les jours et les nuits, de Serge Rezvani. Si j’étais un film : Conversation Secrète de Francis Ford Coppola. Si j’étais un morceau de musique : Imagine de John Lennon, Yoko Ono. Si j’étais un photo accrochée sur un mur : ‘Elévation’ de Jean-Christophe Ballot. Si j’étais une citation : « “La photographie existe pour aider les gens à voir ». Berenice Abbot Si j’étais un sentiment : Optimisme modéré. Si j’étais un objet : le lit de repos de Juliette Récamier, attribué aux Frères Jacob. Si j’étais une expo : Julia Margaret Cameron, au Musée du Jeu de Paume jusqu’au 28 janvier 2024. Si j’étais un lieu d’inspiration : les – très fragiles- forêts vierges en Malaisie, en particulier Kenong Rimba. Si j’étais un breuvage : peu importe, pourvu qu’il y ait des bulles ! Si j’étais un héros : Nelson Mandela. Si j’étais un vêtement : Safari Suit Yves Saint Laurent circa 1968. CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE • Carte blanche à Julia De Bierre : Un héros méconnu (mardi 12 décembre 2023) • Carte blanche à Julia De Bierre : Harry Ossip Meerson (1910 – 1991). Naissance d’une collection de portraits (mercredi 13 décembre 2023) • Carte blanche à Julia De Bierre : Les Zoomers #1. Une aventure collective qui continue en 2024 ! (jeudi 14 décembre 2023) • Carte blanche à Julia De Bierre : Maryna Semenkova – Les 4 derniers jours de février : Le journal (vendredi 15 décembre 2023) Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris mar10oct(oct 10)11 h 00 min2024dim28jan(jan 28)19 h 00 minJulia Margaret CameronCapturer la beautéJeu de Paume, 1, place de la Concorde 75008 Paris Détail de l'événementLe Jeu de Paume rend hommage à Julia Margaret Cameron (1815-1879), pionnière du portrait photographique, à travers une exposition présentée du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024. Première rétrospective Détail de l'événement Le Jeu de Paume rend hommage à Julia Margaret Cameron (1815-1879), pionnière du portrait photographique, à travers une exposition présentée du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024. Première rétrospective de cette ampleur qui lui est consacrée à Paris, « Julia Margaret Cameron. Capturer la beauté » dévoile une centaine de photographies, de ses premières expérimentations aux compositions historiques, littéraires ou allégoriques figuratives, en passant par une impressionnante galerie de portraits de ses contemporains. Son approche, très personnelle et si décriée en son temps, de la technique photographique, du flou aux erreurs diverses, s’est affirmée comme la marque d’un style précurseur, intégrant de manière novatrice l’imperfection et l’accident. Originale et hors du temps, l’œuvre, réalisée en à peine une décennie, entre 1864 et 1875, représente une des plus belles illustrations du souffle épique des débuts de la photographie. L’exposition, produite par le Victoria and Albert Museum, est majoritairement constituée d’œuvres de l’artiste issues des collections du musée britannique. Pour l’étape parisienne, la seule en Europe, elle bénéficie de prêts exceptionnels de la Bibliothèque nationale de France (BnF), du musée d’Orsay et de la Maison Victor Hugo. Julia Margaret Pattle naît à Calcutta en Inde d’une mère française et d’un père employé de la Compagnie britannique des Indes orientales. En 1838, elle épouse Charles Hay Cameron, juriste de vingt ans son aîné. Le couple s’établit à Ceylan (aujourd’hui Sri Lanka) où son mari fait l’acquisition de plantations de café. En 1848, toute la famille s’établit en Angleterre lorsque Charles prend sa retraite et Julia Margaret Cameron, déjà mère de quatre enfants, donne naissance à deux autres garçons. Grâce à l’une de ses sœurs, Cameron rencontre poètes, peintres et écrivains qui participent à l’histoire culturelle et artistique de l’Angleterre victorienne. En 1859, les Cameron achètent deux cottages sur l’île de Wight ayant pour voisin et ami proche le poète victorien lord Alfred Tennyson. Si Cameron montre un intérêt pour la photographie au fil de sa vie, elle se lance avec passion le jour de ses 48 ans, lorsque sa fille aînée lui offre son premier appareil photo : une véritable carrière de photographe s’ouvre alors. Entre 1864 et 1875, elle produit plus de mille photographies, expose au niveau international, publie un livre et écrit une autobiographie qu’elle laisse inachevée, publiée à titre posthume. Dans une scénographie jouant sur les effets de reflets imparfaits, écho lointain du flou cher à Julia Margaret Cameron, l’exposition du Jeu de Paume, conçue en trois parties, révèle l’ampleur et l’ambition d’une artiste qui a légué une œuvre parmi les plus remarquables de l’histoire de la photographie. La première section explore les débuts visionnaires de Cameron et s’ouvre sur son premier portrait, celui d’Annie Philpot, une jeune fille séjournant sur l’île de Wight. Utilisant le procédé du collodion humide, elle inscrit sur le support de la photo « Mon tout premier succès en photographie ». Les œuvres de ses débuts annoncent le style Cameron : l’utilisation d’une technique particulière appelée « soft focus » qui consiste à donner un effet de douceur et de flou aux contours, une relative proximité au modèle, la prédilection pour les figures humaines. La deuxième partie de l’exposition est consacrée aux portraits, constituant une très grande partie de sa production. La tendresse familiale imprègne ses œuvres et s’exprime aussi dans les nombreux portraits de femmes – ses proches ou ses domestiques – parmi lesquelles Julia Jackson, la nièce de l’artiste et la mère de Virginia Woolf, l’un de ses modèles favoris. Elle photographie écrivains, scientifiques et artistes les plus éminents de son époque parmi lesquels l’astronome John Herschel, le scientifique Charles Darwin, le poète et ami Alfred Tennyson et l’artiste George Frederic Watts. A ce sujet elle décrit l’expérience de photographier comme « presque l’incarnation d’une prière ». Ses références artistiques sont ici dévoilées, de l’iconographie religieuse de la Renaissance italienne à la poésie de ses contemporains victoriens tel le tondo circulaire qu’elle emprunte à Michel-Ange et Raphaël et qu’illustre avec virtuosité My grand Child (1865). La troisième et dernière partie réunit des illustrations de scènes bibliques ou thématiques – ses « scènes d’imagination ». Cameron met en scène des personnages et des épisodes de la Bible, de la mythologie classique et d’œuvres littéraires dont celles de Shakespeare, Milton et Tennyson. Sa série des Idylles du Roi d’après Tennyson est sans doute son entreprise la plus ambitieuse de mise en scène narrative, qui clôt son travail anglais. Des feuillets originaux de l’œuvre autobiographique de Cameron, Annals of My Glass House, sont présentés aux côtés d’objets personnels de l’artiste tels un objectif de son appareil acquis en 1866. Critiquée en son temps pour s’être éloignée des préoccupations esthétiques et techniques de ses contemporains – animée par une recherche de la beauté et de l’esthétique, elle se sert de la photographie comme d’un moyen d’expression artistique davantage qu’un outil purement documentaire – elle est aujourd’hui célébrée comme une portraitiste au style novateur et une photographe parmi les plus influentes de tous les temps, en partie grâce à une monographie éditée par sa petite-nièce Virginia Woolf. Commissaires : • Lisa Springer, photography curator at the Victoria and Albert Museum (V&A) • Avec le concours de Quentin Bajac, directeur du Jeu de Paume, pour l’étape parisienne. A V&A exhibition touring the world. Photo : Julia Margaret Cameron I Wait, 1872 Albumen print © The Royal Photographic Society Collection at the V&A, acquired with the generous assistance of the National Lottery Heritage Fund and Art Fund. DatesOctobre 10 (Mardi) 22 h 00 min - Janvier 28 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuJeu de Paume1, place de la Concorde 75008 Paris Jeu de Paume1, place de la Concorde 75008 ParisEntrée 10€ / Tarif réduit 7,5€ Ouvert le mardi de 11h à 21h et du mercredi au dimanche de 11h à 19h. Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
L'Interview Fermeture de la Galerie Le Réverbère : Rencontre avec Pierre Canaguier « Histoire(s) sans fin » est la toute dernière exposition présentée à la Galerie Le Réverbère, à Lyon. Catherine Derioz et Jacques Damez ont ...
L'Invité·e Carte blanche à Christophe Calais : le scénographe Robert Hyde, PhotoEllipse Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité de la semaine, le responsable éditorial des projets spéciaux photos de l’AFP, Christophe ...
L'Invité·e Carte blanche à Christophe Calais : Bastien Forato, Collapse Books Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, le responsable éditorial des projets spéciaux photos de l’AFP, Christophe Calais, nous ...
L'Invité·e Christophe Calais, responsable éditorial des projets spéciaux photos de l’AFP, est notre invité
Guillaume Herbaut, nommé lauréat du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière – Académie des beaux-arts 6 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 6 jours ago
Grand Paris : Komunuma, Niko Project, tour des galeries et Magasins Généraux, Pantin « Grande Ville » 2 jours ago
Interview Gabriele Schor, directrice fondatrice de la VERBUND Collection et commissaire de « Cindy Sherman – Early Works 1975 – 1980 » au FOMU (Anvers) 6 jours ago