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Partager Partager L'Invité·e Carte blanche à Damien Bouticourt : la photographe italienne Rachele Cassetta La Rédaction15 novembre 2024 Temps de lecture estimé : 5minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, le directeur de la librairie Maupetit, Damien Bouticourt, nous propose de clore cette semaine avec le travail de la photographe italienne Rachele Cassetta. L’occasion de nous dévoiler sa série « Les Marais Pontins » et quelques images issues de sa série « Maniriho Soa » du nom de l’association qu’elle a suivi à Madagascar et qui regroupe une quarantaine de femmes autour d’un projet d’entraide. Damien nous annonce qu’il exposera le travail de Rachele à la galerie à l’automne 2025. Portrait de Rachele Cassetta Tous les ans, au mois de janvier, a lieu une exposition collective à Côté Galerie, la salle d’exposition de la librairie Maupetit. Les premières ont été organisées avec le festival Circulation(s), puis avec l’ENSP les deux années suivantes. A partir de 2020, j’ai confié cette exposition collective intitulée « Amorce » à Flore Gaulmier, photographe et formatrice engagée dans l’éducation à l’image, qui sélectionne les photographes et les accompagne jusqu’à l’exposition. C’est donc en 2022 que j’ai rencontré Rachele Cassetta qui participait à la troisième édition d’Amorce. Elle avait proposé d’exposer sa série La Même Mer, que Pascal Mourier décrit comme « une révélation qui n’est pas un aveu et qu’elle nous invite à partager, dans la douceur. Quand elle baigne ses yeux dans la Méditerranée, elle y découvre par un étonnant effet miroir la merveilleuse comédie humaine qui se compose et se recompose sans cesse ». Née au sud de Rome à la fin des années 1970, Rachele fait d’abord des études sur l’histoire du cinéma puis travaille comme assistante dans un studio à Rome, où elle apprend tout sur la photographie avant l’arrivée du numérique. Lors d’une période creuse, elle vient découvrir Paris où elle ne connait personne et parle peu le français. Elle s’y installe finalement pour ne retourner qu’occasionnellement en Italie. C’est en 2019 qu’elle arrive à Marseille avec l’envie de retrouver cet horizon majestueux qu’est pour elle la Méditerranée de son enfance. Pour ses amies, elle est sensible et percutante. Spontanée et pleine de questions, elle revendique un sens aux choses et à ce qu’elle perçoit du monde qui l’entoure. Elle a un regard très perçant, aiguisé, autant d’un paysage, d’une situation que du caractère d’une personne qu’elle rencontre. Elle voit la vie comme un jeu plein d’ivresses à saisir. Ses activités de photographe se divisent entre les ateliers qu’elle donne ou ses résidences d’artistes et ses projets personnels qu’elle porte de front. Ce sont deux d’entre eux qui m’ont particulièrement touché. – Les Marais Pontins sont une vaste étendue située au sud de Rome. Zone marécageuse insalubre, elle a fait l’objet de nombreux projets d’assainissement depuis les empereurs romains jusqu’à Mussolini. C’est finalement dans les années 1930 que des forêts entières sont coupées et de gigantesques pompes installées pour assécher les marais. Les populations du nord de l’Italie à peine réunifiée sont « invitées » à émigrer vers le sud pour cultiver la terre nouvellement gagnée. Des milliers de personnes font ainsi le voyage croyant à un nouvel eldorado mais se confrontent vite aux habitants des collines avoisinantes et à la rudesse de leur nouvelle condition. Revenant sur les traces de ces pionniers, dont ses grands-parents, Rachele Cassetta illustre la lutte de populations pour survivre, la nécessité de dompter la nature et le devenir d’un projet politique mégalomaniaque. Au cœur de ce travail, elle montre aussi les résultats de l’architecture fasciste et la création de nouvelles villes en regard des podere, petites fermes entourées de quelques parcelles de terre. – En 2017, Rachele Cassetta participe à un projet artistique à Madagascar. Il s’agit de sensibiliser les populations aux effets de la déforestation. Elle fait partie d’un collectif d’artistes qui travaille dans un quartier d’Antananarivo à l’invitation de l’Institut Goethe. Elle part aussi avec le souhait de rencontrer les femmes de l’association Maniriho Soa, à environ 400 km au sud de la capitale. Depuis 10 ans, cette association, qui regroupe 45 femmes dans trois villages, organise notamment la cantine de l’école. Et la Maison des femmes qu’elles ont construite de leurs propres mains est devenu une grange où sont stockées les semences et où se fait la vente du riz. Maniriho Soa © Rachele Cassetta Maniriho Soa © Rachele Cassetta Maniriho Soa © Rachele Cassetta Maniriho Soa © Rachele Cassetta L’entraide est au centre de ces projets, la cohésion de ce groupe de femmes la clef de leur réussite. C’est dans ce village un peu perdu que Rachele Cassetta va prochainement repartir pour compléter son premier reportage et témoigner des évolutions que ce collectif voulait mettre en place. Une exposition du travail artistique de Rachele Cassetta est programmée à Maupetit – Côté Galerie à l’automne 2025. 👉 https://www.instagram.com/rachelecassetta/ Marque-page0
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