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Convaincu par l’ambition d’Haily Grenet de faire de cette 1ere édition un rendez-vous attractif, original et exigeant, notre objectif est de profiter de ce rendez-vous pour élargir le rayonnement des artistes que nous défendons, en figurant aux côtés de galeries à la renommée nationale et internationale. Nous partons ainsi à la rencontre du public niçois et des membres éminents du jury avec une proposition immersive d’Alexandre Benjamin Navet et quelques invités surprises : Alice Guittard, Amandine Guruceaga, Ugo Schiavi & Romain Vicari… 9 lives : Comment allez vous construire la proposition curatoriale avec Emmanuelle Oddo et l’artiste ? Emmanuelle : Pour ce salon qui prend place dans l’Hôtel Windsor, chaque galerie investit une chambre. Il s’agit donc de penser cet espace comme une exposition, et non un stand marchand. Dès l’arrivée dans la pièce, consacrée à l’artiste Alexandre-Benjamin Navet, la recherche picturale envahit les lieux : au milieu des rideaux, draps ou tables croqués, les dessins au pastel de l’artiste rendent hommage aux grands maitres du XXe siècle, à travers des natures mortes d’ateliers, comme des portraits en creux. Face à eux, un diptyque sur toile dépeint l’atelier de l’artiste lui-même, dont le caractère surplombant et exagéré laisse deviner les jeux d’ego et d’obsession qui sous-tendent la création artistique. Les autres oeuvres gravitant dans l’espace donnent à voir un plus large spectre de la scène contemporaine, avec une tendance à l’exploration de supports moins traditionnels : je pense aux émulsions photographiques sur marbre d’Alice Guittard et à la peau tannée d’Amandine Gurruceaga – qui confèrent une atmosphère intime dans la salle de bain – ou encore à la pratique de moulage furtif développée par Ugo Schiavi. Un corpus d’oeuvres tridimensionnelles, qui se situent à la frontière de la sculpture, la performance ou la photographie, et qui par leur présence, réaffirment avec puissance le caractère classique et intemporel du papier ou de la toile. Finalement, cette opposition entre supports usuels ou polymorphes constitue ainsi un propos articulé autour de la manière dont l’artiste se construit par rapport à l’histoire de l’art et ses prédécesseurs, de la façon dont il va s’en inspirer ou s’en affranchir. 9 lives : Comment jugez vous la scène niçoise et plus globalement du Sud depuis votre ouverture à Marseille ? Nicolas : Une bonne partie de artistes que nous exposons sont issus des écoles du Sud : la Villa Arson, l’ENSP d’Arles qui font figure de références, et les Beaux Arts de Marseille. Pour les artistes hors de la capitale, l’étape du post diplôme s’avère difficile : profitant moins facilement des opportunités qu’offrent le réseau parisien, ces artistes expriment à leur sortie une volonté d’autant plus forte d’exister dans ce milieu et de faire valoir leur travail. Sabrina Belouaar, Guillaume Delleuse, Alice Guittard, Amandine Guruceaga ou encore Ugo Schiavi sont tous des artistes ouverts et spontanés, aux pratiques et personnalités très fortes. Si l’on regarde leur parcours de plus près, on se rend bien compte que chacun est parti un temps construire son expérience hors de la région, que ce soit à Paris ou à l’étranger. Ce déplacement ne s’opère d’ailleurs pas seulement dans ce sens : depuis mon retour à Marseille, j’ai rencontré plusieurs artistes parisiens arrivés ici, à la recherche d’un atelier ou d’un nouveau souffle. A Paris, il peut rapidement y avoir une tendance à l’autocentrisme ou à l’auto-suffisance, or parfois, le simple fait de se détacher de cette autarcie artistique peut suffire à trouver son propre récit et faire évoluer sa pratique. Pour exister, il est indispensable de s’ouvrir à ce qui se passe ailleurs, d’expérimenter et suivre ses intuitions, pour mieux revenir et affirmer sa singularité. Je pense que les artistes du Sud ont bien cerné cette nécessité là, et l’arrivée de nouveaux acteurs comme Crèvecoeur ou Catherine Bastide à Marseille, ou encore le programme Inventeurs d’aventure emmené par Gaël Charbau vont stimuler ces flux d’énergies et la valorisation de notre scène locale. Il ne s’agit à mon avis que des prémices de cette re-dynamisation qui devra continuer de grandir à l’horizon 2020 et la biennale Manifesta. INFOS PRATIQUES : Camera Camera Les 25 et 26 novembre 2017 Hôtel Windsor 11 rue Dalpozzo, 06000 Nice (dans le cadre de Movimenta) https://www.double-v-gallery.com Marque-page0
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