Carte blanche à Freddy Coudray : La résidence de création photographique, mise en place d’un volet de production 3 avril 2024
« Art Paris Art Fair 2024 en forme Olympique ! » : Interview exclusif Guillaume Piens, Commissaire général 18 mars 2024
Trois mers et quatre terres, un objet proteiforme de Stéphane Charpentier et Damien Daufresne 3 avril 2024
Masterclass Oeildeep : « Entre Ciel et Sable, les cabines de plage des Hauts de France » par Barbara Grossmann 15 mars 2024
Art Brussels 2024 : Interview exclusif Nele Verhaeren « Si 40 ans est une étape importante dans la vie d’une personne, c’est également le cas pour Art Brussels … » 3 avril 2024
Lucile Hitier, Centre d’art contemporain l’ar[T]senal : « L’art est un vecteur de lien social et de réinsertion merveilleux qu’il faut encourager et protéger » 2 avril 2024
Partager Partager L'InterviewPhoto Rencontre avec Gad Edery, les 10 ans de la galerie GADCOLLECTION La Rédaction10 septembre 2018 Temps de lecture estimé : 4minsGad Edery a un parcours atypique. Avant de devenir galeriste, il était trader entre Paris, Genève et Londres, et c’est la crise de 2008 qui l’a poussé a prendre un nouveau chemin professionnel, celui du marché de la photographie. Sa galerie est installée en plein cœur du Marais, et chaque mois, Gad propose des expositions qui mêlent des artistes internationaux reconnus à des jeunes auteurs émergents. Aujourd’hui, il célèbre son 10ème anniversaire, l’occasion pour nous de le rencontrer et d’en savoir un peu plus sur l’histoire de GADCOLLECTION. 9 Lives : Gad Edery, vous êtes collectionneur de photographie et vous avez ouvert votre galerie il y a 10 ans, pouvez-vous nous raconter ce qui vous a décidé à franchir le pas entre être collectionneur et celui de devenir galeriste ? Gad Edery : Il y a dix ans, je créais ma galerie en appartement, une des premières du genre à Paris à l’époque. En 2008, le monde essuie une crise violente, celle des subprimes et de la finance, qui fait basculer avec elle toute l’économie mondiale. J’étais alors trader et je me suis fait virer du jour au lendemain. A l’époque, je collectionnais déjà la photographie et j’ai décidé faire de ma passion mon métier. En septembre, je vernissais ma première exposition avec le travail de Florence CHEVALLIER. J’ai avant tout cherché à revaloriser le travail de grands photographes vivants qui avait disparu des galeries comme David RUBINGER, Peter HUTCHINSON pourtant exposés par les plus grands musées. J’ai aussi fonctionné aux coups de cœur en représentant des photographes pour lesquels j’avais une réelle admiration. Cette démarche m’a permis de proposer à ma clientèle de très belles choses à des prix accessibles, sans entrer dans la spéculation d’un nom, d’une signature. Aujourd’hui, j’expose de plus en plus de photographes, internationalement reconnus, mais je donne aussi leur chance à des jeunes qui n’ont jamais été exposés. Le seul critère qui vaille est celui de la qualité. 9 Lives : La Galerie fête son 10ème anniversaire, quelle a été l’évolution sur cette dernière décennie ? G. E. : Le marché de l’Art a profondément changé au cours des 10 dernières années. Tout d’abord, la crise est passée par là et a bouleversé les comportements de consommation. Internet a également eu un rôle très important dans l’évolution du marché, notamment avec la multiplication des sites marchands, les ventes en ligne et la diffusion des informations. Nous sommes passés d’une micro – économie à un mode macro – économique du marché de l’art. Le marché de la photographie a suivi cette évolution. Ma clientèle est extrêmement éclectique. Du jeune amateur curieux au collectionneur avisé. Je propose des œuvres allant de 1 000 à 100 000 euros, de l’exemplaire unique au tirage multiple en quantité limitée, ce qui me permet de partager ma passion avec le plus grand nombre. Quant à l’évolution ‘curatoriale’, mes choix sont toujours guidés par la volonté de montrer d’une part ce qui me paraît important au regard de l’histoire de l’art en général, et de l’histoire de la photographie en particulier, et d’autre part la dimension ‘onirique’ de l’œuvre. Je veux que les gens puissent s’évader en regardant une photographie acquise dans ma galerie. 9 Lives : Jusqu’au 2 octobre, vous proposez une exposition anniversaire, comment l’avez-vous conçue, qu’y retrouvons-nous ? G. E. : J’ai conçu cette exposition très simplement. Je montre des pièces historiquement importantes et que j’ai envie de voir accrochées chez moi ! On y trouve des pièces d’Ormond Gigli, de Douglas Kirkland, de Stephen Wilkes, de Franck Horvat, de Peter Hutchinson, de David Rubinger, de l’astro-photographie, de la NASA, de Kyriakos Kaziras, de Mitch Dobrowner, de Manolo Chrétien, de Rachel Lévy, de Matthias Olmeta, de Stéphane Aisenberg et d’autres ! 9 Lives : Quel est votre plus beau souvenir de galeriste ? G. E. : Il est difficile d’en choisir un ! J’en ai, heureusement, plusieurs. Certaines rencontres avec des photographes ont été importantes, des relations fortes nouées avec des clients qui sont devenus des amis. Une de mes grandes fiertés c’est de voir des gens acquérir chez moi leur première photographie, et ainsi d’entamer une nouvelle aventure. Récemment, une dame est entrée dans la galerie en me disant qu’elle attendait mes newsletters, que les photos que je montrais la faisait rêver et que c’était le rayon de soleil de sa journée ! INFORMATIONS PRATIQUES Missing Event Data Galerie GADCOLLECTION 4 rue du pont Louis-Philippe 75004 Paris http://www.gadcollection.com Favori0
News Carolle Benitah, devenue l’éternelle Il y a 5 ans tout juste, sortait l’ouvrage « Jamais je ne t’oublierai » aux éditions L’Artière. Aujourd’hui ces mots résonnent d’une façon ...
Photo Masterclass Oeildeep : « Entre deux mondes » par Clémentine Courcelle Cette semaine, nous poursuivons la restitution de la dernière Masterclass Oeildeep, qui a été encadrée par Laura Sérani, Stefano de Luigi et ...
News Quelles perspectives pour les États Généraux de la Photographie ? Pour clôturer ces deux journées de restitution publique des États Généraux de la Photographie, les huit structures associatives et professionnelles organisatrices ont ...
Interview Art Contemporain « Art Paris Art Fair 2024 en forme Olympique ! » : Interview exclusif Guillaume Piens, Commissaire général
Carte blanche à Freddy Coudray : La résidence de création photographique, mise en place d’un volet de production 3 avril 2024
« Art Paris Art Fair 2024 en forme Olympique ! » : Interview exclusif Guillaume Piens, Commissaire général 18 mars 2024
Trois mers et quatre terres, un objet proteiforme de Stéphane Charpentier et Damien Daufresne 3 avril 2024
Masterclass Oeildeep : « Entre Ciel et Sable, les cabines de plage des Hauts de France » par Barbara Grossmann 15 mars 2024
Art Brussels 2024 : Interview exclusif Nele Verhaeren « Si 40 ans est une étape importante dans la vie d’une personne, c’est également le cas pour Art Brussels … » 3 avril 2024
Lucile Hitier, Centre d’art contemporain l’ar[T]senal : « L’art est un vecteur de lien social et de réinsertion merveilleux qu’il faut encourager et protéger » 2 avril 2024