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Partager Partager L'EditionL'Invité.ePhoto Carte blanche à Elisabeth Hébert : La collection Smallpaper La Rédaction25 avril 2019 Temps de lecture estimé : 5minsPour sa troisième carte blanche, notre invitée de la semaine, la co-fondatrice du festival L’Oeil Urbain Elisabeth Hébert, nous parle de Smallpaper, la petite collection à petits prix de Photopaper née fin 2017. Une façon de publier des séries courtes et inédites. Inaugurée avec Lardon 1er de Corentin Fohlen, la collection compte aujourd’hui 6 titres. J’ai créé la collection Smallpaper il y a un peu plus d’un an, cherchant une forme d’éclectisme et une spontanéité dans le choix des sujets. Format court de 48 à 64 pages, avec une fabrication commune pour chaque titre, la collection permet de répondre à un rythme plus rapide que l’édition d’un livre conséquent qui nécessite souvent un a deux ans de travail. La collection Smallpaper propose de publier des séries courtes et inédites, parfois recomposées pour l’occasion. Série datant de quelques années laissée dans un tiroir, démarrage ou mi-parcours d’un projet au long cours. Les travaux choisis sur un critère “affectif“ assumé offrent ainsi une programmation hétérogène et riche en possibilité, chaque livre étant un “pont” vers le suivant. Après le succès de Lardon 1er de Corentin Fohlen au ton volontairement subversif et dadaïste aujourd’hui sold-out, c’est vers des sujets plus complexes que j’ai souhaité me poser. Voici les deux derniers numéros de la collection : Mexican Morgues de Sébastien Van Malleghem Travail courageux mais vital, Sébastien Van Malleghem prend un grand souffle d’air avant de se lancer à corps perdu dans les enfers des morgues mexicaines. Série courte mais d’une grande intensité, on découvre l’envers d’un décor que l’on refuse généralement de voir, de l’arrivée d’un corps à sa crémation, tout en suivant les acteurs de cette « après-mort ». Quand Sébastien m’a proposé de publier cette série, j’ai dit oui immédiatement. Extrait // « Je regarde ce mec qui brûle des corps. Pendant les crémations, il passe son temps les yeux rivés sur les réseaux sociaux. Réalité virtuelle, pleine de couleurs et de mensonges rassurants. Derrière lui, quelques lettres : deposito temporal. Je bloque. Je me dis que c’est ça. Voilà ce que nous sommes. Nous sommes un « dépôt ». Un dépôt temporaire. Les yeux rivés sur des écrans comme pour ne pas y penser… Il a fallu que je sorte, que je « synthétise » cette masse de morts. Nous avons visité des cimetières s’étendant sur des flancs de montagne entière, que l’on pourrait appeler « Nécropoles » tant leur taille est immense. L’administration ne tient plus le compte des tombes défraîchies par les années tellement elles sont nombreuses. Ici, il n’y a pas d’employés communaux. Ce sont des hommes, payés au lance-pierre par les familles, qui creusent et réparent les tombes sous un soleil brûlant. La mort, véritable institution, draine des familles entières qui viennent se recueillir en bus sur les tombes, chanter avec les musiciens, pleurer parents et enfants… Une scène où deux jeunes fils entourés de leur famille regardant les fossoyeurs creuser la tombe de leur mère de 42 ans, décédée à la suite de problèmes respiratoires, me poussa à me cacher derrière mon appareil photo, à déclencher, alors que je pleurais. » S.V.M. Taswira de Romain Laurendeau. Romain Laurendeau nous emmène en Algérie sur les pas de migrants en transit, avec qui il va vivre plusieurs semaines, de façon étroite mais fugace. D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Il ne le saura jamais. Mêlant portraits en couleur et travail documentaire en noir et blanc, c’est le questionnement personnel sur son travail que l’on effleure en parcourant ce livre. Extrait // « … Pourtant, quelque chose clochait. Une fausse note. Une fermeture. Ce n’était pas les conditions effrayantes de ce lieu de vie, les déchets, la chaleur, la poussière, ou le tumulte des trains réguliers qui assourdissait tout le camp à chaque passage. Non. Je ressentais une résistance s’immiscer au fur et à mesure de mes rencontres. Tout se crispait. Tout devenait plus difficile. Puis je compris. Sous leurs sourires, ils avaient peur. Peur de moi, l’étranger. Au Sénégal, l’étranger pouvait parfois représenter l’opulence. Mais ici, à cet instant, il était source de toutes les méfiances. Ici, j’étais devenu une menace. (…) Taswira ! Taswira ! Ces mots continuaient de rythmer mes journées. Plus de petite fille, cette fois. Mais des jeunes hommes, des anciens… Suite à l’expérience de mon premier portrait, j’avais décidé d’observer le même protocole. Aucune direction ; je me contentais de me déplacer vers eux quand ils m’appelaient. Des portraits que je voulais basiques, bruts, quasi organiques. J’avais finalement compris que ces Taswira étaient un appel. Le désir de se montrer au « monde » comme ils le souhaitaient. Moi, je n’étais que le blanc, l’étranger qui servait de médium. Certains revêtaient leurs plus beaux habits avant de m’appeler. Tous plaisantaient, souriaient, puis se figeaient naturellement, appliqués, sérieux devant mon objectif. Finalement, parallèlement à mon travail documentaire, je construisais une série qui m’échappait encore dans toutes ses interrogations, mais dont j’étais à présent convaincu de l’importance. Le camp a été démantelé au petit matin, deux jours après ma dernière photographie. Je venais tout juste de rentrer en France, mais je ne l’ai appris que bien plus tard. Je ne les ai jamais revus. Des rumeurs parlaient de camps officiels où ils auraient été placés en attendant l’expulsion vers leur pays d’origine. Des ONG et agences photos dénonçaient quant à elles, l’abandon par les autorités de migrants illégaux dans le désert… La réalité froide et violente se rappelait de nouveau à moi. L’angoisse de ne pas savoir ce qu’il leur était arrivé. Et puis l’interrogation. » » R. L. INFORMATIONS PRATIQUES Collection Smallpaper 48 à 64 pages – 150 x 210 mm, couverture souple deux piques métal, coins ronds, vendus dans une enveloppe japonaise. Entre 12 et 14 euros Disponible sur https://www.photopaper.fr/ Bookmark2
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