Coup de cœur de Damarice Amao : Déménagement des collections du Centre Pompidou et Wolfgang Tillmans 18 heures ago
Coup de cœur de Damarice Amao : Hélène Giannechini – un désir démesuré d’amitié – Donna Gottschalk 2 jours ago
Lancement du Collectif Solar, un espace féminin et solidaire dédié à la photographie contemporaine 3 jours ago
Entretien avec Annie Maïllis : la place de la photographie dans « Eros dans l’arène de Picasso » 2 jours ago
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 7 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Voyage à Nantes, HOKUSAI au Château-Musée d’histoire de Nantes, « au-delà de la Grande Vague » : Interview Bertrand Guillet, directeur 18 heures ago
Interview Dirk Snauwaert, WIELS Bruxelles : « Réalisme magique », Nairy Baghramian, les programmes de résidence 2 jours ago
Rencontre avec Caroline Corbasson : Arles, « Something Moves », Prix Art & Environnement (Lee Ufan & Maison Guerlain) 3 jours ago
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 4 jours ago
Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Monica Santos et Mat Jacob : Extinction Rebellion La Rédaction21 juin 2019 Temps de lecture estimé : 4minsPour leur quatrième et dernière carte blanche sous le thème de « Ensembles », nos deux invités de la semaine Mónica Santos et Mat Jacob, co-fondateurs de Zone I, nous présentent Extinction Rebellion, un mouvement mondial de désobéissance civile en lutte contre l’effondrement écologique et le réchauffement climatique lancé en octobre 2018 au Royaume-Uni. Voici la tribune qui a été lue le 24 mars dernier place de la Bourse à Paris pour le lancement du mouvement en France. Il y a urgence. Notre survie sur Terre est menacée et nous devons agir maintenant. Le dernier rapport du GIEC indique que des changements rapides et de grande envergure doivent être menés si nous voulons limiter au maximum l’augmentation de la température moyenne mondiale. D’après le secrétaire général de l’ONU, nous avons jusqu’à 2020 pour agir. Montée des eaux, inondations, sécheresses, épidémies, famines, réfugié·e·s climatiques : les conséquences nous frappent déjà, et en premier lieu les plus démuni·e·s. L’urgence n’est pas seulement climatique : les ressources en eau diminuent ; l’eau, l’air et les sols sont pollués ; et nous mettons en danger la survie de nombreuses espèces végétales et animales, mais aussi pour la première fois, la nôtre. Les écosystèmes sont désormais atteints au point de compromettre la survie de l’humanité. Ce n’est pas une crise passagère. Il n’y aura pas de retour en arrière : jusqu’à 35 000 espèces disparaissent chaque année, et elles ne réapparaîtront pas ; une grande partie des ressources finies s’épuisent et ne se régénéreront pas avant des millions d’années ; les littoraux et îles engloutis par la montée des eaux, les lacs et rivières asséchés par le réchauffement, les forêts dévastées par les incendies ne retourneront pas à leur état antérieur. Les changements sont irréversibles. Nous, habitantes et habitants d’un pays développé, avons conscience que le modèle économique en place est en grande partie responsable de cette situation. Nous avons fait les « gestes pour la planète », scruté notre empreinte carbone, signé des pétitions, marché pour le climat. Et rien de cela n’a suffi. Car, pendant ce temps, les industriels ont continué de polluer et d’épuiser les ressources. Les compagnies pétrolières et de transport aérien et maritime sont toujours exemptées de taxe carbone. Les banques continuent d’investir des milliards dans les énergies fossiles. Pendant que des millions de personnes subissent la précarité énergétique, des multinationales, dont les méthodes annihilent les écosystèmes, sont subventionnées pour extraire des ressources. Pendant que des citoyen·ne·s et des élu·e·s se battent sur leur territoire pour préserver forêts, bocages, rivières…, de « grands » projets délirants soutenus par les finances publiques continuent de voir le jour. Nous ne sommes pas dupes des discours qui visent à nous rendre toutes et tous également coupables de la catastrophe en cours. Dans ce monde, 70 % des gaz à effet de serre émanent de 100 entreprises. Nous ne nous laisserons pas abuser par des mesures culpabilisantes visant les plus pauvres, alors que les premier·e·s responsables ne cessent de s’enrichir. Nous n’avons plus confiance en la capacité, ni en la volonté de ce gouvernement ou d’un autre de prendre, sans une forte pression populaire, les mesures que la situation rend nécessaires. La France ne respecte pas même l’accord de Paris, dont elle s’était fait le symbole : loin d’avoir baissé, nos émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 2 % en 2017. En refusant de remettre en question le modèle économique qui nous a conduit à cette situation, et en refusant de reconnaître qu’une croissance infinie dans un monde aux ressources limitées n’est pas viable, notre gouvernement est complice. Quand l’État abandonne délibérément sa responsabilité de protéger ses citoyen·ne·s, il rompt lui-même le contrat social. La révolte devient alors notre droit le plus sacré, et notre devoir le plus indispensable. Parce que chaque dixième de degré compte, parce que chaque espèce disparue compte, parce que chaque minute compte, nous appelons à la désobéissance civile. Nous sommes prêt·e·s à enfreindre la loi et à en subir les conséquences, y compris l’emprisonnement. La Rébellion commence maintenant. https://extinctionrebellion.fr// Marque-page2
L'Invité·e Coup de cœur de Damarice Amao : Déménagement des collections du Centre Pompidou et Wolfgang Tillmans Pour sa quatrième carte blanche, notre invitée de la semaine – l’historienne de la photographie, attachée de conservation au cabinet de la ...
L'Interview Entretien avec Annie Maïllis : la place de la photographie dans « Eros dans l’arène de Picasso » Annie Maïllis est la commissaire de l’exposition Eros dans l’arène de Picasso au Musée Estrine à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Le parcours sur le ...
News Avec « Alternative Irreality », Roman Jehanno met à l’épreuve la photographie Avec son expérience Alternative Irreality, le photographe Roman Jehanno lance un avertissement clair : l’intelligence artificielle n’a pas fini de bouleverser le ...
L'Invité·e Coup de cœur de Damarice Amao : Hélène Giannechini – un désir démesuré d’amitié – Donna Gottschalk
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Coup de cœur de Damarice Amao : Déménagement des collections du Centre Pompidou et Wolfgang Tillmans 18 heures ago
Coup de cœur de Damarice Amao : Hélène Giannechini – un désir démesuré d’amitié – Donna Gottschalk 2 jours ago
Lancement du Collectif Solar, un espace féminin et solidaire dédié à la photographie contemporaine 3 jours ago
Entretien avec Annie Maïllis : la place de la photographie dans « Eros dans l’arène de Picasso » 2 jours ago
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 7 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Voyage à Nantes, HOKUSAI au Château-Musée d’histoire de Nantes, « au-delà de la Grande Vague » : Interview Bertrand Guillet, directeur 18 heures ago
Interview Dirk Snauwaert, WIELS Bruxelles : « Réalisme magique », Nairy Baghramian, les programmes de résidence 2 jours ago
Rencontre avec Caroline Corbasson : Arles, « Something Moves », Prix Art & Environnement (Lee Ufan & Maison Guerlain) 3 jours ago
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 4 jours ago
Voyage à Nantes, HOKUSAI au Château-Musée d’histoire de Nantes, « au-delà de la Grande Vague » : Interview Bertrand Guillet, directeur