Carte blanche à Elodie Mailliet Storm : La couverture du New Yorker d’Eliot Spitzer par Henry Leutwyler 7 heures ago
« Art Paris Art Fair 2024 en forme Olympique ! » : Interview exclusif Guillaume Piens, Commissaire général 18 mars 2024
Trois mers et quatre terres, un objet proteiforme de Stéphane Charpentier et Damien Daufresne 3 avril 2024
Masterclass Oeildeep : « Entre Ciel et Sable, les cabines de plage des Hauts de France » par Barbara Grossmann 15 mars 2024
Partager Partager Actu Art ContemporainOtherSide Hans Op de Beeck au 104 Bérengère Chamboissier19 décembre 2016 Temps de lecture estimé : 3minsLe 104 propose de découvrir jusqu’au 31 décembre l’exposition des œuvres de l’artiste belge Hans Op de Beeck : « Saisir le silence ». Le 104 signe là une exposition à la muséographie très aboutie offrant une véritable plongée dans l’univers méditatif et silencieux du plasticien flamand. L’ensemble est composé de trois installations uniques (dont une créée spécialement pour le 104) et de deux vidéos. Hans Op de Beeck est un artiste protéiforme et touche à tout. Dessins, vidéos, installations, décor de théâtre, ses médiums sont multiples mais revendiquent une uniformité de langage artistique. Ses oeuvres se veulent minimalistes et fantomatiques dans une épure délicate et élégante, en monochrome de gris. Elles possèdent chacune de façon pudique et introspective une sensibilité exacerbée qui touche au plus intime. Les thèmes clés de l’artiste prennent racine dans le rapport de l’homme à la société et à l’altérité, de sa compréhension hasardeuse et nébuleuse du monde qui nous entoure. L’artiste questionne l’enjeu périlleux de trouver sa place dans la société et la solitude implacable qui peut en découler. Sans pathos et tout en mélancolie onirique, les œuvres totalement immersives et spectrales de l’artiste nous arrachent du réel pour nous propulser dans un monde contemplatif et d’une infinie poésie. Les installations à échelle humaine (une caravane abandonnée près d’un feu sous un ciel nocturne hivernal, un carrousel sans enfants ni cris, un salon avec des objets familiers et quotidiens disparates …) nous donnent à voir des paysages et des scènes de vies désertiques, calmes et vidées de toute présence humaine mais avec le souvenir palpable de la trace de l’homme. Alors surgit une sensation de décalage, d’un rythme hors saison. Le vide, le calme et le silence s’installent. L’artiste utilise une topographie anonyme et neutre qui projettent immédiatement le spectateur dans une théâtralité où l’on prend le temps. Le temps de regarder, celui de laisser le silence et le calme habiter le lieu et nous imprégner. Le temps est suspendu, arrêté. Comme une Pompéi des temps modernes, la poussière grise a recouvert l’agitation quotidienne. Chaque salle est un univers en soi, à soi. La beauté plastique et contemplative des plans en noir et blanc des vidéos et des installations nous renvoie au cinéma de Mizoguchi dans cette perspective esthétique. L’art de Vermeer, qui a beaucoup influencé l’artiste, se rappelle aussi à nous par ce travail de lumière qu’opère Hans Op de Beeck. L’imagination fertile et pleine de magie de l’artiste nous transporte aux confins de mondes mystérieux où l’on aimerait rester. EXPOSITION Saisir le silence Hans Op de Beeck Du 22 octobre au 31 décembre 2016 CENTQUATRE 5 rue Curial 75019 Paris http://www.104.fr/fiche-evenement/hans-op-de-beeck.html Favori1
News Un acte homophobe au sein de l’exposition « La France sous leurs yeux » Depuis le 19 mars, la BnF accueille le projet monumental d’exposer les lauréat·es de la grande commande photojournalisme lancée en 2021. Une ...
Interview Art Contemporain Rencontre avec l’artiste polonaise, Wiktoria Diplômée de l’Académie des Beaux-arts de Varsovie et en Master aux Beaux-arts de Paris, Wiktoria s’est tout d’abord tournée vers la photographie, ...
L'Ephéméride Née un 23 avril : la photographe Lee Miller « Unique photographe à des kilomètres à la ronde, je possédais maintenant ma guerre personnelle. » Si vous êtes né·e un 23 ...
Actu Art Contemporain « Yves Saint Laurent: Transparences, le pouvoir des matières » au Musée Yves Saint Laurent, Paris
Carte blanche à Elodie Mailliet Storm : La couverture du New Yorker d’Eliot Spitzer par Henry Leutwyler 7 heures ago
« Art Paris Art Fair 2024 en forme Olympique ! » : Interview exclusif Guillaume Piens, Commissaire général 18 mars 2024
Trois mers et quatre terres, un objet proteiforme de Stéphane Charpentier et Damien Daufresne 3 avril 2024
Masterclass Oeildeep : « Entre Ciel et Sable, les cabines de plage des Hauts de France » par Barbara Grossmann 15 mars 2024
Carte blanche à Elodie Mailliet Storm : La couverture du New Yorker d’Eliot Spitzer par Henry Leutwyler