La photographie française dans l’ombre des grands prix Prix de Photographie de l’Académie des beaux-arts – William Klein 2 jours ago
Constance Nouvel est la lauréate de la 6ème édition du Prix LE BAL / ADAGP de la Jeune Création 3 jours ago
Alina Szapocznikow et Guillaume Bresson au Musée de Grenoble : Interview Sébastien Gokalp 6 jours ago
Matthieu Lelièvre, co-commissaire « Histoires personnelles/Réalités politiques », les collections du macLYON et du MoCAB, Belgrade 9 octobre 2025
Partager Partager PhotoPortfolio Manège de Tina Merandon, un huis clos familial La Rédaction24 avril 2020 Cette semaine, nous vous proposons la série « Manège » de la photographe Tina Merandon. L’auteure qui met le corps et la peau au cœur de son travail artistique, propose une série totalement inédite commencée l’an passé autour de la famille. Des compositions compressées de corps dénudés, un travail qui résonne différemment en cette période de confinement. La Famille se nourrit de relations puissantes, tendres ou conflictuelles. Les protagonistes le temps d’une prise de vue, improvisent et mêlent leur corps. C’est une chorégraphie, tout en mouvement, l’occasion d’un moment rare et chargé d’émotions contradictoires. Chacun puise dans le potentiel cinétique de son enveloppe charnelle et communique, sans le vouloir parfois, une idée, une émotion, un sentiment, une situation. On ne peut pas toujours identifier les corps dans ces représentations. Ils se mêlent au point de se confondre. Tout le monde a sa place, mais on ne sait plus qui est qui, le père, la mère, à qui appartient cette jambe, ce bras. Ce sont les liens sanguins. Un faux chaos existe dans ces compositions improvisées, mais construites. Les plans sont serrés, les tons monochromes, on voit peu les visages. Comme souvent, l’aspect choral prédomine, chacun est net devant l’objectif et la perspective est abolie. Des fragments de corps sur un seul plan entretiennent entre eux des rapports rythmiques. Chaque figure occupe un espace. Chacun se presse contre son voisin et est pressé contre lui. Il n’y a pas de vide. Si cette compression des corps raconte l’aspect oppressif, oppressant de la famille, elle reste porteuse d’une synergie dynamique. Ce huis clos familial et cette proximité géographique rentre en résonance avec l’actualité et les exigences du confinement. Tina Merandon mène une recherche personnelle sur la relation à l’autre, elle met au centre de son œuvre les échanges et les confrontations comme sujet. A Hong – Kong comme dans la périphérie nord de Paris, elle s’interroge sur la condition humaine, le vivre ensemble et la place de l’art dans notre société. Ses thématiques sont liées au dénouement des conflits. En relation étroite avec ses modèles, en perpétuelle recherche picturale, elle travaille la couleur et le langage corporel vers des formes de plus en plus abstraites ou graphiques. Tout est lié au corps, à la peau, à la gestuelle qu’elle soit animale ou humaine à travers une production variée : séries photographiques, livres et catalogues, installations ou vidéos. Le travail de Tina Merandon fait l’objet de nombreuses expositions et a intégré des collections privées et publiques. Elle a été nominée pour le Prix Kodak de la critique photographique en 1998, lauréate du Prix Jeune Création 2003 et Mention spéciale du Prix Roger Pic de la SCAM. Livres et catalogues : Circus partenariat Canson 1999. Syndromes 2001, auto édition. Escape Editions Diaphane 2009. Vertigo (30 portraits de femmes et hommes politiques français) Editions Diaphane 2012. Anima catalogue 2014. Boxing catalogue 2016. Babel catalogue 2019. Mail: tina.merandon@free.fr Site : http://www.tinamerandon.com Facebook : https://www.facebook.com/tina.merandon Instagram : https://www.instagram.com/merandontina/ SUR LE MÊME THÈME : Gaëlle Magder présente La Divine Tragédie Thomas Louapre : Le confiné libéré, journal d’un huis clos Anna Bambou : En quarantaine, une série à quatre mains Confine qui peut, une série en cours de Charles Delcourt A LIRE : Ascension : Yves Trémorin invite Tina Merandon à la galerie des Petits Carreaux Vous êtes photographes et vous souhaitez donner de la visibilité et de la résonance à votre travail ? Notre rubrique Portfolio vous est consacrée ! Comment participer ? Pour soumettre votre travail à la rédaction, il vous suffit d’envoyer à info@9lives-magazine.com • Une série composée de 10 à 20 images. Vos fichiers doivent être en 72DPI au format JPG avec une taille en pixels entre 900 et 1200 pixels dans la plus grande partie de l’image ; • Des légendes (si il y a) ; • Un texte de présentation de votre série (pas de format maximum ou minimum) ; • Une courte biographie avec les coordonnées que vous souhaitez rendre public (site web, email, réseaux sociaux…) Marque-page3
Evénements Planches Contact Festival, une seizième édition entre intimité et renouveau Dès le 18 octobre jusqu’au 4 janvier 2026, Deauville devient capitale de l’image. 19 photographes sont les invités de 26 expositions dans ...
L'Interview PHOTAUMNALES, 22ème édition : Rencontre avec Oleñka Carrasco Oleñka Carrasco à l’occasion des PHOTAUMNALES 2025 propose une version augmentée de « La Casa, corrosiva » (projet PATRIA) qui a été ...
News La photographe Sophie Zénon inaugure la réouverture du Château d’Eau de Toulouse La Mairie de Toulouse, malgré la baisse de ses subventions culturelles à certaines structures, s’apprête à rouvrir deux importantes institutions : le ...
News La photographie française dans l’ombre des grands prix Prix de Photographie de l’Académie des beaux-arts – William Klein
La photographie française dans l’ombre des grands prix Prix de Photographie de l’Académie des beaux-arts – William Klein 2 jours ago
Constance Nouvel est la lauréate de la 6ème édition du Prix LE BAL / ADAGP de la Jeune Création 3 jours ago
Alina Szapocznikow et Guillaume Bresson au Musée de Grenoble : Interview Sébastien Gokalp 6 jours ago
Matthieu Lelièvre, co-commissaire « Histoires personnelles/Réalités politiques », les collections du macLYON et du MoCAB, Belgrade 9 octobre 2025