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Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Fiona Sanjabi : Dans le paysage de Jean-Michel Fauquet La Rédaction3 juillet 2020 Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre dernière invitée de la saison, la directrice artistique de la Galerie Rouge Fiona Sanjabi, nous raconte sa première visite dans l’atelier du photographe Jean-Michel Fauquet… Une rencontre qu’elle qualifie d’expérience. Elle décrypte ensuite les œuvres de l’artiste pour nous plonger dans son univers si singulier. « Tiens, je te donne une lampe frontale pour que tu puisses voir au fond de la grotte ». Cette phrase a été celle prononcée par Jean-Michel Fauquet lorsqu’il m’a accueilli pour la première fois dans son atelier exigu du Sentier, avant notre exposition « Sous les paupières de marbre », à la galerie. J’y ai découvert des sculptures au plafond, des montagnes de carnets de dessins, des photographies accrochées au mur ou méticuleusement rangées, des objets inventés ou réels, comme des talismans qui règnent dans un trésor de pirate, des livres, des inventions magiques, une scène, et un rideau. J’ai beaucoup ri d’abord, puis j’ai compris que j’étais en train de vivre une expérience à mi-chemin entre la spéléologie et la première rencontre chez l’antiquaire pour le jeune Raphaël de Valentin, personnage de la Peau de Chagrin de Balzac. Chez Jean-Michel Fauquet, la peau de chagrin ne réduit pas, elle s’étire au fur et à mesure du temps. Comme il le dit si bien, « Je dessine des objets, des formes, des machins qui se métamorphosent ». Le processus de création de Jean-Michel passe d’abord par les mains, il dessine, il sculpte avec des bouts de cartons trouvés dans son quartier lié à la confection : le Sentier, des figures qu’il invente, puis il construit des décors, prend une photo, des plus classiques, puisqu’il photographie à la chambre, et peint, cire, réhausse ses images avec de la matière jusqu’à les rendre presque vivantes. Ici, le monde ne ressemble pas à ce que l’on voit, car comme il le dit si bien, et je partage totalement cet avis « On ne voit bien que ce que l’on entend bien ». Les œuvres de Jean-Michel Fauquet hurlent, murmurent, jouent, et on entend le bruit du monde à travers elles, la rue qui étouffe, ou le passé qui rattrape, les drames de l’inconscient. Il y a toujours une part de tragi-comédie ou une poésie noire dans son travail, ce qui fait de l’artiste un dramaturge tout autant qu’un plasticien. Capable de créer son monde, dense, étrange, et rieur à la fois, le travail de Jean-Michel Fauquet est une véritable cosmogonie et l’on prend plaisir à retrouver des éléments tout au long de son œuvre. Avez-vous remarqué que certaines grandes figures inventées il y a quinze ans, reviennent au fil du temps sous de nouveaux apparats ? Tout d’abord, son modèle, Francis Cohen, philosophe, que l’on retrouve à la fois en Madame Savon ou en grand-mère, en homme au chapeau ou en mariée, une corne d’abondance qui ressemble à un violon, que l’on voit magnifiée, coloriée, déstructurée dans des œuvres récentes, le grand corset, que l’on a invité à la galerie durant l’exposition « Sous les paupières de marbre » sculpture majestueuse et œuvre photographique peinte, qui rappelle à la fois la camisole, la coquetterie, ou l’étouffement, des draps, qui se transforment en voile sur une silhouette, ou en fonds marins, des paysages romantiques vus avec le prisme de l’amour ou de la mort… L’univers de Jean-Michel Fauquet se renouvelle sans cesse au fil des rencontres et des inspirations et fonctionne sur le même principe que l’inconscient dans un rêve, celui d’une répétition qui avance masquée. Le temps devient alors circulaire et il nous entoure pour nous accompagner dans un monde à la lisière du conte de fée et du cauchemar. Cependant, la fantaisie et la sensibilité de l’artiste, que l’on ressent à travers ses oeuvres nous pousse à nous questionner et à revisiter les choses à l’intérieur de nous-même, pour aller vers la lumière, toujours. J’en profite pour annoncer l’exposition « Résonances et dissonances » de Jean-Michel Fauquet que nous organiserons sur le stand de Paris Photo, en novembre 2020, aux côtés de Martine Barrat. http://jmfauquet.weebly.com/ Marque-page0
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