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Partager Partager L'Invité·ePhoto Fiona Sanjabi, Directrice artistique de la Galerie Rouge, est notre invitée La Rédaction29 juin 2020 Temps de lecture estimé : 4minsNous entamons notre dernière semaine, avant notre fermeture estivale. Pour clore cette riche année, nous accueillons Fiona Sanjabi, directrice artistique de la Galerie Rouge comme invitée. C’est en 2017 qu’elle prend la direction de la plus ancienne galerie parisienne dédiée à la photographie à l’occasion du rachat de la célèbre galerie Agathe Gaillard. Jusqu’à vendredi Fiona Sanjabi partagera avec nous ses photographes coups de cœur… Suite à des études littéraires, elle travaille d’abord auprès d’un collectionneur, dans le domaine de l’art contemporain puis devient directrice artistique dans une agence de créatifs. En 2017, elle prend la direction de la Galerie Agathe Gaillard, après le rachat du lieu par David Azéma, collectionneur passionné de photographie. Aujourd’hui, le 3 rue du Pont Louis-Philippe tourne une page de son histoire et devient La Galerie Rouge, après avoir abrité, pendant près de cinquante ans, la Galerie Agathe Gaillard. La galerie se renomme en faisant un clin d’œil à la façade vermillon qui a marqué ce lieu historique de la photographie parisienne. Ne reniant pas pour autant le passé, La Galerie Rouge accueille aux côtés de ceux qui ont marqué le lieu, des artistes contemporains, déjà consacrés ou encore émergents. Fiona Sanjabi, sa directrice, rejointe par Jeanne Grouet, auteure-photographe, dessinent une nouvelle ligne artistique qui allie la photographie à d’autres arts, tels que la peinture, le dessin, ou la vidéo. En parallèle, passionnée de danse, de musique et d’écriture, elle crée des spectacles et des performances qui réunissent des influences de musiques anciennes, classiques ou contemporaines en y alliant les arts visuels. https://lagalerierouge.paris/ Portrait chinois de Fiona Sanjabi Si j’étais une œuvre d’art : Une colonnade gothique vénitienne Si j’étais un galerie ou un musée : La Galerie Rouge, et l’avenir qu’elle va dessiner Si j’étais un artiste (tous domaines confondus) : Isadora Duncan, la danseuse fantasque qui a rompu avec les codes pour créer les siens Si j’étais un livre : Un recueil de poèmes, dans n’importe quelle langue Si j’étais un film : Sayat Nova – Sergei Paradjanov Si j’étais un morceau de musique : L’air de Violetta dans La Traviata, Verdi, ou « Quando m’en vo », dans la Bohème de Puccini Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Une photographie d’Edouard Boubat, de 1948 que j’appelle « Amour champêtre », mais qui n’a pas de titre. Si j’étais une citation : « Il n’y a rien de plus beau qu’un rire. » Frida Kahlo. L’auteure est aussi importante que la citation. Si j’étais un sentiment : La liberté, sans aucun doute Si j’étais un objet : Une lyre, pour sa symbolique antique, la musique, les récits, la poésie et les chants Si j’étais une expo : Fernand Khnopff, Le maître de l’énigme, au Petit Palais, dont j’appréciais déjà le titre et l’image du carton d’invitation. Je me suis sentie tout d’abord émerveillée par cette exposition et en résonance avec cette approche pluridisciplinaire de l’art : la peinture, la photographie, le dessin, la gravure, la sculpture, mais aussi son univers symboliste, étrange, fascinant, si personnel, avec ses obsessions sous le signe d’Hypnos. Les dates étaient : 11 décembre 2018 – 17 mars 2019 Commissaires : Michel Draguet, directeur des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ; Christophe Leribault, directeur du Petit Palais ; Dominique Morel, conservateur général au Petit Palais. Une pensée à mon amie talentueuse et inventive Susana Gallego Cuesta, ex-conservatrice en chef du Petit Palais, au département photo, qui avait eu la bonne idée de m’y convier. Elle est aujourd’hui Directrice du Musée des Beaux-Arts de Nancy. Si j’étais un lieu d’inspiration : Une falaise en Méditerranée Si j’étais un breuvage : Un vin rouge aux arômes poivrés Si j’étais un héros ou une héroïne: La Pythie Si j’étais un vêtement : Une capeline Retrouvez les cartes blanches de notre invitée > Carte blanche à Fiona Sanjabi : L’humain, avec Martine Barrat (le mardi 30 juin 2020) > Carte blanche à Fiona Sanjabi : Un amour champêtre, par Edouard Boubat (le mercredi 1er juillet 2020) > Carte blanche à Fiona Sanjabi : Emmanuelle Bousquet, la mise à nu (le jeudi 2 juillet 2020) > Carte blanche à Fiona Sanjabi : Dans le paysage de Jean-Michel Fauquet (le vendredi 3 juillet 2020) EN CE MOMENT À LA GALERIE La Galerie Rouge3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris ven12jui(jui 12)14 h 00 mindim06sep(sep 6)19 h 00 minRuskaïaLuc Choquer & Sergey NeamoscouLa Galerie Rouge, 3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris Détail de l'événementEspace principal, Luc Choquer et Sergey Neamoscou L’exposition Ruskaïa, propose un dialogue entre le regard d’un photographe français sur la Russie des années 1980-90 et celui d’un artiste russe, né à Détail de l'événement Espace principal, Luc Choquer et Sergey Neamoscou L’exposition Ruskaïa, propose un dialogue entre le regard d’un photographe français sur la Russie des années 1980-90 et celui d’un artiste russe, né à Moscou à l’époque où Luc Choquer photographiait la Russie, sur la France d’aujourd’hui. Ruskaïa, extrait de la série éponyme de Luc Choquer, qui a exploré la Russie entre 1988 et 1991 au moment de la Perestoïka, raconte un pays en mouvement en particulier à travers des femmes, emblèmes d’une jeunesse en renaissance. Pour ce travail constitué de tirages d’époque, Luc Choquer a reçu le prix de la Villa Médicis hors les murs, ainsi que le prix Niépce (1992). Cette série a également fait l’objet d’un ouvrage publié aux Éditions Marval sous le même titre et a donné lieu à des expositions en France, à Moscou et à San Francisco. Sergey Neamoscou, né à Moscou en 1981, au moment où Luc Choquer s’est intéressé à son pays, est arrivé en France à 18 ans. Depuis ce jour, il parcourt les rues avec son appareil photographique pour y capturer des moments de grâce et de poésie. Ses photographies de la France, réunies dans sa série Le temps suspendu, proposées ici en dialogue avec celles de Luc Choquer, sont empreintes d’un regard pictural, inspiré par la peinture et l’aquarelle. L’utilisation d’anciennes pellicules renforce ce rendu entre impressionnisme et réalisme où l’onirisme triomphe. Photo : © Luc Choquer, Ruskaïa DatesJuin 12 (Vendredi) 14 h 00 min - Septembre 6 (Dimanche) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Galerie Rouge3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris La Galerie Rouge3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 ParisLa galerie est ouverte du mercredi au samedi de 11h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal La Galerie Rouge3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris ven12jui(jui 12)14 h 00 mindim06sep(sep 6)19 h 00 minDes Silences AssourdissantsAida Ganjipour & Jeanne GrouetLa Galerie Rouge, 3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris Détail de l'événementDans la Petite Nef, La Galerie Rouge présente Des Silences Assourdissants, le regard de deux artistes émergentes sur la jeunesse iranienne et le féminin. Aïda Ganjipour y présente sa série Détail de l'événement Dans la Petite Nef, La Galerie Rouge présente Des Silences Assourdissants, le regard de deux artistes émergentes sur la jeunesse iranienne et le féminin. Aïda Ganjipour y présente sa série Aïda dans le miroir et Jeanne Grouet sa série Les murs battent des ailes. Aïda dans le miroir Jeune artiste iranienne installée en France depuis 2017, Aïda Ganjipour immortalise des moments de vie, des saynètes et des moments d’intimité dans les méandres des rues et des campagnes iraniennes. Ici, elle dévoile sa série Aïda dans le miroir, photographies réalisées au téléphone portable où l’artiste se met en scène, chez elle, dehors, dans la rue ou dans des magasins. Décors intérieurs et extérieurs sont soumis à son regard bienveillant questionnant le rapport du corps à l’espace et plus particulièrement la place de la femme dans l’espace public et privé de la société iranienne. Des clichés où la fragilité, l’amour et la beauté tentent malgré tous les obstacles de se frayer un chemin pour s’épanouir. Les murs battent des ailes Cette série est issue de la résidence effectuée par la photographe en août 2019 en Iran, grâce à la Jee Art Gallery, où elle découvre le pays et explore une nouvelle féminité faite d’intimité et de silence. DatesJuin 12 (Vendredi) 14 h 00 min - Septembre 6 (Dimanche) 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Galerie Rouge3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 Paris La Galerie Rouge3 Rue Du Pont Louis-Philippe 75004 ParisLa galerie est ouverte du mercredi au samedi de 11h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal A LIRE : La Galerie Agathe Gaillard devient la Galerie Rouge Favori0
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