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Partager Partager L'Invité·e Carte blanche à Frédérique Chapuis : Arles, Ma petite projection La Rédaction6 juillet 2021 Temps de lecture estimé : 2minsDepuis plus de 50 ans, dans la photographie, la période estivale a toujours débuté avec le festival des Rencontres d’Arles. C’était sans compter sur la pandémie qui est venue, l’an passé, tirer un trait sur cette tradition. Cette année, le festival inaugure « l’été des Lucioles » sous la houlette de Christoph Wiesner, ancien directeur artistique de Paris Photo. Pour sa première carte blanche, notre invitée de la semaine, la journaliste Frédérique Chapuis, nous a préparé – rien que pour nous – une projection de 2 minutes, du meilleur d’Arles 2021 sur une musique originale remixée par Jean de Lardemelle. Ma petite projection… Chaque année, la nuit tombée, Arles offre son lot de projections. Aujourd’hui, je me risque à l’exercice sur le tempo d’une musique remixée par Jean de Lardemelle. Je voudrais essayer d’éviter l’écueil de l’illustration, du joli collage. Que faire avec du son et des photographies qui traitent conjointement de l’identité masculine, du genre, d’un état d’esprit africain, des émergences en photographie, du passé et du futur et de bien d’autres choses encore ? Je tente le graffiti sonore. Dans l’espace réduit d’un écran d’ordinateur ou de téléphone, provoquons l’entrechoc de la musique et de l’image ! En concentrant, dans un temps limité à deux minutes, des dixièmes de seconde d’histoires d’humanité, d’apparitions de personnages, de paysages usés par le climat ou de pures expériences photographiques glissées au milieu de cette frénésie visuelle offerte par les Rencontres photographiques d’Arles. C’est là que : Le Soudan se soulève à côté des portraits coréens et des princes de la rue, d’une histoire de la masculinité, d’un village moldave et des cailloux de la mer Morte, alors que des sacs plastiques géorgiens côtoient une humanité interstellaire et une mère de Soweto, l’art et la pandémie jouxtent les souvenirs du troisième Reich, les femmes aux Émirats ignorent la mode des corps noirs, l’exil en Méditerranée… Toutes ces apparitions et d’autres encore composent une constellation de lueurs surgissant dans la bande défilante de ce petit objet multimédia, le temps d’Un été des Lucioles pour filer la métaphore du titre donné par Christoph Wiesner à l’édition 2021. INFORMATIONS PRATIQUES Les Rencontres d'Arles32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles dim04jul(jul 4)0 h 00 mindim26sep(sep 26)0 h 00 minLes Rencontres d'Arles 2021Les Rencontres d'Arles, 32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles Détail de l'événementUn été de Lucioles CHRISTOPH WIESNER Directeur des Rencontres d’Arles Fallait-il inventer un nouveau rite de passage en ce moment si particulier ? Substituer à cette année blanche une nouvelle édition en Détail de l'événement Un été de Lucioles CHRISTOPH WIESNER Directeur des Rencontres d’Arles Fallait-il inventer un nouveau rite de passage en ce moment si particulier ? Substituer à cette année blanche une nouvelle édition en Technicolor ? Dans l’urgence du présent, il s’est agi avant tout d’un engagement. Celui des Rencontres d’Arles auprès des photographes, artistes, commissaires, des partenaires et des institutions avec lesquels le festival a noué des liens si forts depuis de nombreuses années. Loin d’envisager une tabula rasa nous invitant à rompre avec ce temps en suspens induit par la pandémie, il a fallu ensuite réfléchir à actualiser un héritage, celui de l’édition de 2020 construite par Sam Stourdzé autour du thème de la résistance, de cette photographie qui, selon ses mots, « se dresse, s’oppose, dénonce […] ré-enchante ». J’ai souhaité établir la programmation à partir de ces prémisses, en traçant des prolongements, des variations, des échos, de nouvelles complémentarités ou courts-circuits permettant de saisir aussi une intensité, une urgence à ce que les Rencontres d’Arles prennent le pouls de l’état du monde. Si l’horizon n’est pas encore dégagé, si la lumière sera cet été encore tamisée, il faut faire rendre perceptibles les éclats démultipliés saisis par les photographes et artistes invités. Si Pier Paolo Pasolini avait saisi combien la tension entre les puissantes lumières du pouvoir menaçait les lueurs survivantes des contre-pouvoirs, Georges Didi-Huberman nous redonne l’espoir dans la Survivance des lucioles (2009). Il s’agit avec lui de « reconnaître dans la moindre luciole une résistance, une lumière pour toute la pensée ». La photographie continue à émettre des signaux lumineux et à ouvrir l’espace pour de nouveaux modes de résistance. Au cœur de l’été arlésien, cette année sera comme une constellation, faite de mille feux illustrant la diversité des regards, la polyphonie des récits et symbolisant la survivance à travers l’image des espoirs et des prises de conscience. Les lieux choisis pour le festival cette année offriront autant de scènes que d’atmosphères différentes, en résonance avec la diversité de la programmation. Celle-ci investira des lieux historiques et patrimoniaux du centre-ville, l’atelier de la Mécanique au parc des Ateliers, le Monoprix et Croisière, et ira jusqu’à habiter plusieurs jardins de la ville. Au cœur d’Arles, dans l’église des Frères-Prêcheurs, l’Émergence prendra cette année ses nouveaux quartiers avec le Prix Découverte Louis Roederer dans un format repensé. Chaque année, un nouveau ou une nouvelle commissaire d’exposition insufflera dorénavant sa vision des tendances de la jeune création contemporaine. L’édition 2021 a été confiée à Sonia Voss, qui s’appuiera sur un nouveau concept scénographique mettant les projets en dialogue les uns avec les autres. Notre promenade dans les espaces modernistes du bâtiment du Monoprix nous conduira à la découverte d’univers où identité et fluidité se côtoient. Exploration multi-sensorielle avec Désidération de SMITH, qui nous entraîne à la croisée des pratiques, où photographie, narration, fiction et dispositif ne font plus qu’un ; voyage vers un cosmos poétique, qui posera à chacun d’entre nous la question essentielle de notre existence au-delà des genres et des frontières. De même, alors que la pandémie nous amène à nous interroger sur les limites de notre humanité, Puisqu’il fallait tout repenser nous introduira à la scène latino-américaine à travers les pratiques féministes, sondant le corps mais aussi la société sous tous ses aspects. Le questionnement de la représentation est également abordé par l’exposition The New Black Vanguard qui célèbre celle du corps noir dans ses diversités à la croisée de l’hybridation des disciplines entre art, mode et culture. Ces regards multiples sur le monde trouvent par ailleurs un écho dans l’introspection à laquelle se livre Pieter Hugo dans Être présent. Cette mise en lumière de la pratique du portrait nous conduira en divers lieux de la planète, mais nous fera toujours soutenir le « regard de l’autre ». Se tourner vers l’autre, vers des horizons lointains, c’est une autre proposition que nous vous faisons avec la séquence Atlas. Là encore, il s’agit d’une invitation au voyage, ainsi que d’une cartographie aussi bien géographique, historique, sociologique que mentale. Regards venus d’Afrique du Sud, donc, mais aussi du Soudan, du Chili et qui nous transporteront dans le monde entier. Les Rencontres, ce sont aussi des retours sur l’histoire du médium et ses acteurs et actrices. Ainsi, l’ouverture des archives de Charlotte Perriand nous permettra de découvrir que photographie et photomontage ont joué un rôle décisif dans son processus créatif, tant pour son développement esthétique que pour son engagement politique dans les années 1930. Et puis, comment ne pas mentionner Sabine Weiss, qui fête cette année ses 97 ans et dont les œuvres viendront habiter la chapelle des Jésuites du Museon Arlaten, nouveau lieu que les Rencontres investissent cette année. Ce ne sont là que les premières lumières que ces Rencontres d’Arles offriront cet été. Nous vous attendons donc avec la directrice adjointe du festival Aurélie de Lanlay et toute l’équipe pour découvrir ensemble le reste de la programmation dès le 4 juillet à Arles. Photo : SMITH, Sans titre, série Désidération, 2000-2021. Avec l’aimable autorisation de la galerie Les Filles du Calvaire. DatesJuillet 4 (Dimanche) 11 h 00 min - Septembre 26 (Dimanche) 11 h 00 min(GMT-11:00) LieuLes Rencontres d'Arles32, rue du Docteur Fanton 13200 Arles Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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