Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan » 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : Softness Will Set You Free, un refuge dans la couleur par Maude Girard 2 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 2) 11 novembre 2024
Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan » 4 jours ago
L'Invité·e Catherine Merckling, co-directrice La Chambre, est notre invitée La Rédaction7 mars 2022 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPortrait d’enfance, Catherine Merckling. Détente après le ski à Engelberg (Suisse) Cette semaine, nous accueillons notre nouvelle invitée de la semaine, il s’agit de Catherine Merckling, co-directrice de La Chambre, un espace d’exposition et de formation à l’image basé à Strasbourg. Ces cartes blanches contribuent au rayonnement des actions culturelles en région sur l’ensemble du territoire national. Jusqu’à vendredi, Catherine Merckling partagera avec nous ses coups de cœur et nous parlera de ses activités au sein de ce lieu qui souffle cette année, ses 12 bougies ! J’ai étudié les arts plastiques à Strasbourg, avec un spectre très large d’intérêts et de techniques. Il y a des influences familiales qui m’ont inspirée et que j’ai dû dépasser. Je savais au fond que je ne voulais pas devenir artiste, par contre depuis toute petite j’organisais des « festivals artistiques » dans mon jardin et j’ai toujours aimé écrire. Ma dernière année à l’université a été la première édition du master « Critique-Essais », qui existe toujours. Il m’a permis d’explorer le sujet des relations entre art et écologie, à l’époque c’était beaucoup moins évident qu’aujourd’hui (1) ! J’ai fait mes armes dans un lieu culturel étonnant, la Halle Verrière à Meisenthal, en Moselle. C’est un tout petit village qui bouillonne d’une activité artistique démesurée. Ces années ont été très formatrices, tant par les défis du milieu rural que par des missions très variées en art contemporain, mais aussi en arts de la rue et en musiques actuelles. J’ai ensuite intégré l’équipe de La Chambre en tant que chargée de coordination et de relations internationales puis, depuis 2019, en tant que co-directrice. Le partage de la direction était un pari lors du recrutement, mais c’est un fonctionnement probant. Je m’occupe plus particulièrement du volet artistique, et je défends une ligne où la photographie est envisagée à la fois comme medium d’émotion artistique, d’information et comme support pour le dialogue. L’accroche visuelle, l’image qui interpelle est une porte d’entrée vers une réflexion sur un sujet intemporel ou d’actualité. J’ai à cœur de guider le spectateur sans jamais forcer, par un discours non imposé et accessible. En variant les approches picturales, j’espère toucher un large public et l’amener du sensible au critique. (1) Catherine Merckling, Eco-Art, un aperçu des relations tissées entre arts plastiques et conscience écologique, éd. UFR des Arts – Université de Strasbourg, 2006 Le portrait chinois de Catherine Merckling Si j’étais une œuvre d’art : une machine de Jean Tinguely. Si j’étais un musée : le musée de la Chasse à Paris. Si j’étais une artiste : Olafur Eliasson. Si j’étais un livre : Les Furtifs d’Alain Damasio. Si j’étais un film : Only lovers left alive de Jim Jarmusch. Si j’étais un morceau de musique : à peu près n’importe quel morceau de Radiohead. Si j’étais un photo accrochée sur un mur : une photo de la série Bure, ou la vie dans le bois de Jürgen Nefzger représentant un militant masqué lisant Walden de Thoreau. Si j’étais une citation : « Il y a dans la capacité d’émerveillement l’un des secrets de l’énergie vitale. » Sylvain Tesson Si j’étais un sentiment : l’émerveillement justement, la découverte. Si j’étais un objet : un bijou ancien chiné aux puces. Si j’étais une expo : Machen Sie mich schön, Madame d’Ora !, Leopoldsmuseum, Vienne, 2018. Si j’étais un lieu d’inspiration : la montagne en général. Si j’étais un breuvage : du thé noir corsé. Si j’étais une héroïne: Alexandra David-Néel. Si j’étais un vêtement : quelque chose que j’aurais fait moi-même, même si ce n’est pas parfait. CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE • Coup de cœur de Catherine Merckling : Nikita Teryoshin (mardi 8 mars 2022) • Carte blanche à Catherine Merckling : La mission photographique Grand Est, 2019-2020 (mercredi 9 mars 2022) • Carte blanche à Catherine Merckling : Sophie Zénon, L’herbe aux yeux bleus (jeudi 10 mars 2022) • Carte blanche à Catherine Merckling : Correspondance (vendredi 11 mars 2022) EN CE MOMENT À LA CHAMBRE La Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 Strasbourg sam05fev(fev 5)14 h 00 minlun07mar(mar 7)19 h 00 minOrnithographiesXavi BouLa Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image, 4 place d'Austerlitz 67000 Strasbourg Détail de l'événementL’ornithologie est pour Xavi Bou une passion qui remonte à l’enfance, et l’expérience fondatrice de son travail artistique. Il fabrique des images retraçant les trajectoires aériennes des oiseaux grâce à Détail de l'événement L’ornithologie est pour Xavi Bou une passion qui remonte à l’enfance, et l’expérience fondatrice de son travail artistique. Il fabrique des images retraçant les trajectoires aériennes des oiseaux grâce à la chronophotographie, une technique inventée au 19ème siècle et développée dans des buts principalement scientifiques, notamment par Jules Marey et Eadweard Muybridge. Xavi Bou s’approprie ce procédé par des outils contemporains et une version personnelle qui superpose les images successives plutôt que de les séparer distinctement, créant ainsi des lignes graphiques sur fond de ciel. Si ces photographies permettent aux spécialistes d’identifier les espèces d’après le motif de leur mouvement, leur visée est avant tout poétique. Révéler ce que l’oeil humain ne peut voir, adresser le fantasme intemporel du vol, entrevoir le mystère du vivant sont des motivations qui poussent l’artiste à rester à l’affût de longues heures durant, attendant que le miracle se produise devant son appareil sur trépied. Tantôt c’est un trait d’une infinie liberté qui se dessine, tantôt une nuée qui se meut tel un seul organisme, forçant l’admiration devant la cohésion du collectif et réaffirmant l’humilité nécessaire de l’homme face à la nature. Xavi Bou est un photographe catalan basé à Barcelone. Après avoir étudié la géologie puis la photographie, il a travaillé dans l’image de mode et de publicité, avant de revenir à sa passion des oiseaux par le biais de l’art. Depuis 2015, ses Ornithographies ont attiré l’attention de nombreux éditeurs et collectionneurs, ont été exposées dans plusieurs pays et publiées dans National Geographic, The Guardian, Der Spiegel, Geo… DatesFévrier 5 (Samedi) 1 h 00 min - Mars 7 (Lundi) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 Strasbourg La Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 StrasbourgEspace d'exposition : mercredi > dimanche : 14h - 19h ou sur rdv Fermé les jours feriés Get Directions CalendrierGoogleCal PROCHAINEMENT La Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 Strasbourg sam02avr(avr 2)14 h 00 minmer25mai(mai 25)19 h 00 minUltra-violetsThomas MailaenderLa Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image, 4 place d'Austerlitz 67000 Strasbourg Détail de l'événementThomas Mailaender est un photographe collectionneur, depuis dix ans à l’affût de trouvailles iconographiques récoltées tant sur les marchés aux puces que dans les ventes aux enchères ou sur internet. Détail de l'événement Thomas Mailaender est un photographe collectionneur, depuis dix ans à l’affût de trouvailles iconographiques récoltées tant sur les marchés aux puces que dans les ventes aux enchères ou sur internet. Il se rattache en ce sens aux artistes pratiquant l’appropriation, un procédé qui a connu son essor dans les années 1970-80, faisant écho, déjà, à la multiplication des images dans le quotidien. Ces milliers de documents sont rassemblé sous le titre The Fun Archeology, un nom qui évoque à la fois le goût de l’artiste pour le drôle, le décalé, et sa démarche de mémoire qui s’intéresse à la photo telle que pratiquée par “Monsieur Tout-le-monde”. En effet, dès la démocratisation de la photographie au tout début du 20ème siècle, les amateurs l’ont utilisée aux fins les plus diverses, avec un humour intentionnel ou apparaissant a posteriori dans le regard du spectateur, l’incongru naissant de la perte du contexte. Puisant dans cette banque d’images, Thomas Mailaender les réinterprète et s’attache à redécouvrir certaines techniques datant de la préhistoire photographique. Jouant sur la correspondance ou la discordance entre l’image, la technique de tirage et le support, il explore le médium photographique à la manière des pionniers toujours en quête d’innovation technique. Il questionne le statut de l’image en la transférant sur des matériaux inattendus, où sa pérennité est tantôt optimisée, tantôt compromise. Il s’agit tant d’une archéologie de la photographie que de celle des hommes depuis un siècle et demi, laissant des traces de vie sous forme d’images anonymes révélant le quotidien, l’accidentel, l’intimité et le spectaculaire. DatesAvril 2 (Samedi) 1 h 00 min - Mai 25 (Mercredi) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 Strasbourg La Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 StrasbourgEspace d'exposition : mercredi > dimanche : 14h - 19h ou sur rdv Fermé les jours feriés Get Directions CalendrierGoogleCal La Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 Strasbourg sam25jui(jui 25)14 h 00 mindim04sep(sep 4)19 h 00 minAutobahnJörg BrüggemannLa Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image, 4 place d'Austerlitz 67000 Strasbourg Détail de l'événementDe 2014 à 2019, Jörg Brüggemann a parcouru les quelque 13 000 kilomètres du réseau autoroutier allemand pour saisir la réalité de ce fleuron national. L’autoroute est probablement la structure Détail de l'événement De 2014 à 2019, Jörg Brüggemann a parcouru les quelque 13 000 kilomètres du réseau autoroutier allemand pour saisir la réalité de ce fleuron national. L’autoroute est probablement la structure bâtie la plus monumentale d’Allemagne, elle modèle le paysage en même temps qu’elle interconnecte le pays. Conçue dans ses premiers segments dans les années 1920 (avant que les nazis ne s’approprient la paternité de l’idée), objet d’un titre-culte du groupe Kraftwerk en 1974, elle fait partie intégrante de son identité culturelle et de son histoire. Les images de Jörg Brüggemann parlent de la topographie de la route et des paysages qu’elle traverse, des rêves de liberté, de l’attachement à une fierté et des habitudes perpétuées sur plusieurs générations, ainsi que des personnes qui vivent et travaillent sur l’autoroute. Représentée avec un regard teinté tantôt de nostalgie, tantôt de critique distanciée, l’autoroute représente la croyance inconditionnelle en l’avenir de l’après-guerre, l’ingénierie allemande, la conduite sans limitation de vitesse, mais aussi les embouteillages, les files de camions et les accidents impliquant plusieurs véhicules. Le photographe partage ainsi sa fascination et ses doutes : alors que les concepts de mobilité changent et font constamment l’objet de discussions, l’autoroute reste la même dans sa forme – mais pendant combien de temps encore ? Dans quelle mesure cette gigantesque infrastructure est-elle aujourd’hui appropriée et durable, dans un contexte où croissance illimitée et liberté individuelle d’une part, écologie et intérêt public d’autre part se retrouvent chaque jour en contradiction visible ? DatesJuin 25 (Samedi) 1 h 00 min - Septembre 4 (Dimanche) 6 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 Strasbourg La Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 StrasbourgEspace d'exposition : mercredi > dimanche : 14h - 19h ou sur rdv Fermé les jours feriés Get Directions CalendrierGoogleCal https://www.la-chambre.org/ Favori0
Morgan Courtois : « Mettre du danger dans le précieux, du déséquilibre dans la composition, frôler la destruction… »
L'Invité·e Carte blanche à Abdellah Zerguine : rencontres et coups de cœur Pour la quatrième et dernière carte blanche de nos deux invités Farida Hamak et Abdellah Zerguine, les deux directeur·ices artistiques de la ...
Actu Art Contemporain Gustave Caillebotte au Musée d’Orsay : Peindre des hommes, jouer avec les genres ! Le musée d’Orsay consacre une exposition à l’artiste et collectionneur phare du mouvement impressionniste Gustave Caillebotte. Les 70 tableaux présentés, issus des ...
L'Invité·e Carte blanche à Farida Hamak : « Ma mère, histoire d’Une immigration » Pour la troisième carte blanche de nos deux invités Farida Hamak et Abdellah Zerguine, les deux directeur·ices artistiques de la galerie lyonnaise, ...
L'Invité·e Farida Hamak & Abdellah Zerguine, co-directeurs artistiques de la galerie Regard Sud, sont nos invités
Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan » 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : Softness Will Set You Free, un refuge dans la couleur par Maude Girard 2 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 2) 11 novembre 2024
Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan » 4 jours ago