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Partager Partager Temps de lecture estimé : 2minsPour sa première carte blanche, notre invitée de la semaine – l’historienne, critique et commissaire d’exposition indépendante Julie Crenn – a choisi de nous parler de l’artiste protéiforme française, Esther Hoareau. Photographie, vidéo, installations et même œuvres sonores, Esther Hoareau nous plonge dans un univers intriguant loin du monde réel. À travers ses paysages, elle crée véritablement une réflexion entre la Nature et l’humain… Sans titre 3 (série Encyclopedia), 2013, photographie sur aluminium.jpg À travers les photographies, les vidéos, les installations et les oeuvres sonores, Esther Hoareau déploie des paysages irréels qui pourtant adoptent des apparences plus ou moins communes. Les paysages intérieurs (Inscapes) font appel à un imaginaire collectif, réellement collectif. « Le paysage est avant tout constitué de relations. Plus exactement il est l’espace des métamorphoses : dans le paysage, la nature, le territoire, la vue s’assemblent et en s’associant se transforment. Le paysage est le milieu vivant de compositions instables au coeur desquelles les humains sont plongés et dont ils participent. » [BESSE, 2018] Si Esther Hoareau travaille à partir de photographies réalisées lors de différents voyages, l’image finale ne sera ancrée dans aucun territoire, mais plutôt dans un mix, un collage de ses rencontres. Il s’agit autant de l’Islande que de La Réunion, des images réalisées sur place auxquelles s’agrègent d’autres fournies par la Nasa ou par un microscope. Par la fabrication d’images de paysages hybrides, l’artiste favorise une déterritorialisation. Elle dit : « J’aime l’idée que cela pourrait se passer sur une autre planète ». Les indices pouvant tendre à une identification sont rares. De la terre ferme au cosmos en passant par l’océan, le ciel, l’infiniment grand et l’infiniment petit cohabitent au sein de paysages qui nous sont étrangement familiers et pourtant totalement inconnus. Face aux images, à nous d’embrasser une étrangeté et d’apprivoiser un secret. […] » Sans titre 4 (série Inscape), 2020, photographie sur aluminium, dimensions variables Sans titre 6 (série Inscape), 2020, photographie sur aluminium – Julie Crenn Extrait du texte / Esther Hoareau – Utopia / Monographie éditée par le FRAC Réunion en 2020. Plus d’informations ici : https://crennjulie.com/2020/08/10/publication-le-soleil-danse-autour-de-nos-tetes-monographie-esther-hoareau-frac-reunion/ Favori0
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