Cette semaine, cap sur l’autre côté de l’Atlantique avec notre invitée Pauline Vermare, conservatrice pour la photographie au Brooklyn Museum. Après un parcours remarquable au sein de prestigieuses institutions – la Fondation HCB, le MoMA, l’ICP ou encore Magnum Photos – elle rejoint en 2024 le deuxième plus grand musée new-yorkais, après le MET. À partir de vendredi, le musée présentera la plus vaste exposition jamais consacrée aux États-Unis au grand photographe malien Seydou Keïta. Toute la semaine, Pauline nous fera voyager aux quatre coins du monde. Mais aujourd’hui, faisons d’abord connaissance à travers son portrait chinois !

Portrait d’enfance de Pauline Vermare © Archives personnelles

Pauline est née en 1978. Elle a grandi à la Croix Rousse, à Lyon, puis à Tokyo et à Hong Kong. Elle a étudié le Japonais aux Langues’O (INALCO) et les Relations Internationales à Sciences Po, où elle a rencontré Agnès Sire qui l’a engagée comme stagiaire chez Magnum puis à la Fondation Henri Cartier-Bresson où elle a travaillé pendant 7 ans.
En 2009, elle est partie vivre à New York pour travailler au MoMA sur la rétrospective Henri Cartier-Bresson de Peter Galassi. Elle a ensuite rejoint les archives Capa à l’International Center of Photography (ICP) pour organiser avec Cynthia Young « La Valise Mexicaine« . En 2017, elle est devenue directrice culturelle de Magnum Photos à New York. En 2022 elle a soutenu sa thèse sur la représentation visuelle de l’Irlande du Nord (sous la direction de Jean Kempf, Université Lumière Lyon 2). Elle a récemment dirigé les ouvrages Akihiko Okamura, les souvenirs des autres (Atelier EXB, 2024) et Femmes photographes japonaises (Textuel / Aperture 2024) et Un Désir absolu de mémoire paraît dans quelques semaines chez atelier EXB.
Elle est depuis avril 2024 la conservatrice pour la photographie du Brooklyn Museum.

https://www.brooklynmuseum.org/fr-FR

Le portrait chinois de Pauline Vermare

Si j’étais une œuvre d’art : Le Cape Cod de Hopper.
Si j’étais un musée ou une galerie : le Brooklyn Museum 🙂
Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): : une aquarelliste.
Si j’étais un livre : « La Promesse de l’aube » de Romain Gary.
Si j’étais un film : « Gens de Dublin » (The Dead) de John Huston (1987).
Si j’étais un morceau de musique : « Teenage Kicks » des Undertones.
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : les fillettes de Tory Island par Martine Franck.
Si j’étais une citation : « Anything is possible and it could be extraordinary ». Denis Johnson
Si j’étais un sentiment : L’espoir.
Si j’étais un objet : un appareil photo.
Si j’étais une expo : Ruth Asawa au Whitney Museum.
Si j’étais un lieu d’inspiration : l’Irlande.
Si j’étais un breuvage : Le Txakoli.
Si j’étais un héros ou héroïne : Matilda Tone.
Si j’étais un vêtement : une écharpe douce.

A la mémoire de Mr. Woody, fidèle compagnon de route (Picardie 2008 – Brooklyn 2025).
Bienvenue à Eddie !

À gauche : Mr Woody Brooklyn, février 2009 | À droite, Eddie, Brooklyn, septembre 2025

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE

Carte Blanche à Pauline Vermare : Paris (mardi 7 octobre 2025)
Carte Blanche à Pauline Vermare : le Japon (mercredi 8 octobre 2025)
Carte Blanche à Pauline Vermare : l’Irlande (jeudi 9 octobre 2025)
Carte Blanche à Pauline Vermare : Brooklyn (vendredi 10 octobre 2025)

La Rédaction
9 Lives magazine vous accompagne au quotidien dans le monde de la photographie et de l'Image.

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