Un appel à candidatures sous tension : quand le 1 % artistique finance un centre de lutte contre l’immigration clandestine 3 jours ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 4 jours ago
“Benzine Cyprine” vandalisée : la galerie NegPos relance l’exposition malgré les attaques 5 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 16 juin 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 6 jours ago
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 3 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 11 heures ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 4 jours ago
S.M.A.K. de Gand, Interview Philippe Van Cauteren, directeur : quelle peinture contemporaine en Belgique ? cap 2032 : le « musée et son double » 5 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsMarc Aubé se définit comme photo-graphiste. Il partage la Galerie-atelier Tout Ce Petit Monde à Draguignan dans le Var avec Laurène Cendrey, illustratrice. Après des études en arts plastiques, Marc Aubé a exercé de nombreux métiers dans la photo, notamment dans la photographie industrielle. Il choisit d’emmener la photographie vers d’autres formats et supports qu’il retravaille et peint à partir d’un processus de répétition. Portrait Marc Aubé © Fatma Alilate Fatma Alilate : Pouvez-vous présenter votre parcours dans la photo ? Marc Aubé : J’ai fait mille métiers dans la photo. Tireur-filtreur, vendeur en magasin, j’ai développé des banques de données pour des agences d’images. Un prof de lycée m’avait dit : « Si tu ne viens pas à la photographie, la photo viendra à toi. » J’ai travaillé chez Stock Images, après des rachats successifs, j’ai voulu passer de l’autre côté. Je numérisais les diapositives, je pense que j’ai vu un million de photos, j’en ai vues tellement. C’est pour ça que j’emmène ailleurs la photographie et d’ailleurs pour mon métier, je me suis baptisé photo-graphiste. Je ne fais plus seulement de la photographie. Je dessine, je peins à partir de la photo. C’est devenu suffisamment indispensable pour que je choisisse d’y consacrer ma vie. Depuis je ne fais plus que travailler, plongé dans mes sujets. Ce qui m’intéresse, c’est d’exprimer des choses. La matière photographique est en moi depuis le début, donc je continue à la traiter. © Marc Aubé FA : Comment procédez-vous ? MA : Dans le travail pictural, il y a d’abord la photographie. Puis le travail sur ordinateur pour la modification des répétitions. A la dernière étape, je relie les répétions avec de la peinture et différents matériaux. Une première série Vertige se dispose à la verticale avec une répétition qui se produit à l’intérieur de la photographie. Les morceaux d’images font que l’image s’allonge verticalement avec pour sujet l’individu dans la ville. FA : Les répétitions sont indépendantes les unes des autres ? MA : Oui. Le fil conducteur pour le sujet répétitif est l’humain dans la ville. J’interroge la question de la solitude, le rapport à l’autre dans la Cité. Pour la série A suivre, la répétition est à l’extérieur de la photo. Par exemple ici, c’est comment mettre la photo la tête en bas par un jeu du damier avec des inversions. © Marc Aubé © Marc Aubé © Marc Aubé Cliquez sur l’image pour visualiser en plus grand FA : Pourquoi le titre Passe-Vues pour votre exposition ? MA : C’est une collection qui s’insère entre les portes de nos fictions. C’est ce qu’on fait tous quand on est à la terrasse d’un café, on voit passer des gens dans un décor plus ou moins immobile. Et on peut laisser libre cours à la fiction : pourquoi cette dame est là ? Ici c’est une photo repeinte avec différentes variantes. C’est un même endroit mais la photo est différente à chaque fois. Le paysage urbain provient de Paris, près du Musée de l’Artillerie. C’est une référence à des passages, l’histoire se raconte avec cette femme qui se déplace. FA : Vous privilégiez le domaine narratif. MA : J’ai coupé avec cette recherche du qualitatif liée à la pratique de la photo du labo. Je viens de la photo industrielle et de masse. Ce qui m’intéresse c’est pas tant la photographie que son expression, ce qu’elle raconte, ce qu’elle peut apporter comme sensations. © Marc Aubé FA : Vos formats sont atypiques. MA : J’ai voulu sortir du format classique photographique, dans le jeu de la répétition. C’est même un peu comme ça que ça s’est créé notamment sur Vertige. Je me suis retrouvé avec une planche du format, et j’ai essayé de mettre une photo là-dedans sans faire de tirage. J’ai répété l’image dans une dimension qui n’est pas la sienne au départ. FA : Votre prochaine série s’inspire des mathématiques. MA : En mathématiques, il y a beaucoup de choses sur l’entre-deux, pour rallier les éléments, les mélanger. Le vocabulaire est intéressant. Les conteneurs permettent de passer d’un foncteur à un foncteur. C’est en résonance avec ce qui me permet de passer d’une série à une autre série. Il y a des réponses dans les mathématiques, les termes me parlent tellement, et j’essaie de comprendre à mon niveau. L’angle de l’abstraction est complètement ouvert, avec des modèles d’écritures. Propos recueillis par Fatma Alilate INFORMATIONS PRATIQUES Passe-Vues Marc Aubé Galerie Tout Ce Petit Monde 33 rue de Trans 83300 Draguignan Marque-page0
L'Interview Rencontre avec Demet Tehmaz. Un lien discret mais constant avec la photographie Ingénieure chimiste de profession, Demet Tahmaz a consacré près de trois décennies à l’industrie pharmaceutique, tout en gardant, en filigrane, un lien ...
News Les trois finalistes du Prix Viviane Esders dévoilés ! Pour cette quatrième édition, le Prix Viviane Esders s’ouvre à l’Europe ! Grâce à un réseau de nominateurs composé de 30 experts ...
Photo Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste Cette semaine, nous poursuivons la restitution de la dernière Masterclass Oeildeep, dirigée par la commissaire indépendante Laura Serani, accompagnée des photographes Stefano ...
Evénements La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire
Evénements Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté »
Evénements Résidences d’artistes de la Fondation d’entreprise Hermès, Rencontre Emmanuelle Luciani, directrice artistique 2024-2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Un appel à candidatures sous tension : quand le 1 % artistique finance un centre de lutte contre l’immigration clandestine 3 jours ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 4 jours ago
“Benzine Cyprine” vandalisée : la galerie NegPos relance l’exposition malgré les attaques 5 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 16 juin 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 6 jours ago
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 3 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 11 heures ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 4 jours ago
S.M.A.K. de Gand, Interview Philippe Van Cauteren, directeur : quelle peinture contemporaine en Belgique ? cap 2032 : le « musée et son double » 5 jours ago