Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 7 jours ago
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 5 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 6 jours ago
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 7 jours ago
Partager Partager L'EditionPhoto Usual Heroes de Denis Bourges bientôt aux éditions de Juillet Pascal Therme21 novembre 2017 Usual Heroes est un projet de livre, un de ces livres qui allient photographies et textes, une rencontre entre la photographie de Denis Bourges et l’écriture de Monica Ratazzi, une de ces expériences textuelles et photographiques réussies et nécessaires, une forme d’agir sur Los Angeles, cette ville cinéma, où chacun peut prétendre à s’emparer du champ social et à y jouer un rôle, ou, plus évidemment jouer la partition de l’intimité amoureuse. Acteurs donc, quand la vie des passants dans la rue est un scénario en herbe, où l’oeil de Denis Bourges, toujours alerte, capte cet interstice entre la fiction, issue d’un rêve éveillé et la présence du flux des passants, ces acteurs probables dans le chant du réel, acteurs nés de cette vie sous le soleil des passions, des ambitions. Que manque t-il au quotidien pour faire de cette journée de cinéma un petit plus excitant…? Encore faudrait il imaginer ce que cette improbable fictionnalisation occasionne de silences, de secrets, d’invisible, Denis Bourges se propose, de l’imager, de la retenir, au souffle de la ville, dans l’interrogation des silhouettes traversant son champ visuel… Captant des situations assez fortes pour dire que ce lien n’est pas une hallucination ou même un fantasme, mais qu’il porte en lui l’occasion d’être singulier. Ainsi tout au long de cette journée particulière ces héros si communs sont ils à la recherche d’une invitation, d’un amant, d’une entrée dans les grands studios, d’un souvenir d’enfance, une rançon ou un tribut payés contre la banalité des vies au quotidien. Banalités? pas si sur, c ‘est là que l’écriture de Monica Ratazzi prend en charge les contenus fictionnels dans de petits textes assez immédiats, issus de la vie. Il y va d’un secret et d’une trace, secretée par les lieux, la lumière, l’écoute de la légende du cinéma, aux sources des sensations, des senteurs, de la puissance des soleils, des corps qui filent, tels des météorites vers d’improbables rendez-vous, et qui passent là, devant lui, dans le secret avoué et ouvert de ces vies inconnues, mais respirées, entre-vues, entre-aperçues, laissant le photographe en alerte, ému, en éveil au poudroiement que laissent ces anges inconnus dans le sillage de leur passage. Et le texte vient merveilleusement allumer ces feux de paille qui soudain éclaire cette nuit en plein jour, en projetant dialogues et récits, mus par l’horloge ou s’inscrivent les heures, chronomètre nécessaire afin de ponctuer ce temps fluide, presque liquide, lumières des météores, étoiles filant vers d’autres cieux. A chaque récit est porté cette heure, sorte de signature du temps, un décompte à rebours se fait contre et pour une mémoire qui délie la fiction du fantasme pour en inscrire la pleine puissance, la lente déclivité, la portée certaine. Car au fond, que voulons nous croire? Quand un ange passe… Ces corps qui filent vers on ne sait quoi, passants happés par le soleil, à la dérive, possiblement agents de change, starlette, producteur, livreurs, secrétaires, en pleine course ou assis à la terrasse d’un “diner,” sous le bleu du ciel californien, théâtre et studio à ciel ouvert… Il se joue là, dans la ville des Anges, un rappel lointain des Chandler, Hammett, Elroy, Fante, Fitzgerald, écrivains de l’amour et de la haine, fauchés, désespérés ou plein de vie et d’entrain, faisant la fête, clochards célestes à la Kerouac, héros sortis des films noirs, barons des studios, étendant leurs emprises sur les peuples de jeunes comédiens, scénaristes, acteurs borderline, serveuses et personnels techniques, décorateurs, journalistes, chauffeurs … Scandales à répétitions éclatants dans les pages du Los Angeles Times, où un big Boss est soudain accusé de viols… Et pourtant dans la rue tout est clair, en plein jour, ce en quoi le texte habite ces passantes en leur donnant une vie, en plongeant le lecteur, plus que jamais complice, en plein “dream”, en plein texte. La ville cinéma est en quelques sortes ce personnage central présent dans ce flux tangible ou cohabitent le quotidien et ce qui le traverse, une ville suscitant l’imaginaire, la fiction, le cinéma. Le Crowfunding se termine demain, mercredi 22 Novembre et nos héros ont atteint l’objectif souhaité, mais vous pouvez encore devenir les parrains attentifs à la naissance du livre. Suivre le lien: https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/usual-heroes http://tendancefloue.net/denisbourges http://instagram.com/denisbourges https://www.facebook.com/pages/Denis-Bourges-Photographe/ Marque-page0
Actu Art Contemporain Beaux Livres pour la hotte de Mère Noël ! Comme à chaque moment en décembre, préparer cette sélection c’est revivre quelques temps forts de l’année et dans un contexte particulièrement critique ...
Photo Échos d’un monde en mouvement par Céline Ravier Cette semaine, pour clore l’année 2025, nous vous proposons de découvrir le dernier portfolio : Dans le souffle incessant du monde, de ...
L'Interview Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château Née en Allemagne, Henrike Stahl s’installe à Paris après son Bac comme assistante-photographe, et travaille rapidement dans la mode et la presse, ...
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 7 jours ago
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 5 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 6 jours ago
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 7 jours ago