Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 2 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 23 heures ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025
L'InterviewPhoto Kolga Tbilisi Photo 2018 : Decryptage avec Sébastien Leban Karin Hémar14 mai 2018 Pourim banquet in Jerusalem © Sebastien Leban / Meilleure image One Shot Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsDans le cadre du festival Kolga Tbilisi Photo, 9 lives a rencontré le photojournaliste français Sébastien Leban dont l’image « Banquet Pourim à Jérusalem » a été primée dans la catégorie « One shot ». « Nous sommes le 1er mars 2018. J’ai une journée de libre et je rejoins Thomas Coex, le chef photo pour l’AFP à Jérusalem. Dans cette ville, Pourim est un grand jour de fête auquel j’aime assister. On commémore les évènements relatés dans le livre d’Esther. Les juifs célèbrent le sauvetage de leur peuple de Haman et ont plusieurs obligations religieuses, notamment de faire la charité aux pauvres et d’envoyer des colis alimentaires. Ils doivent également organiser un énorme banquet durant lequel ils s’enivrent jusqu’à ne plus distinguer le bien du mal. Souvent cela va bien au-delà, particulièrement dans les quartiers ultrareligieux régis par des codes très stricts, comme Méa Shéarim, où nous partons nous promener. En temps normal, il est très compliqué d’y travailler voire même d’y avoir accès. Il est dix heures du matin. Il y a une sorte d’effervescence, tout le monde est dans la rue, les gens sont déguisés, ils commencent un peu à boire. Ce qui est intéressant c’est d’aller dans les écoles religieuses ultra-orthodoxes, car c’est dans ces yeshiva que se tiennent les grands banquets. Ils installent des gradins de part et d’autre de la table. Le troisième côté est réservé aux femmes. Séparées du reste de la fête par un filet, celles-ci ne s’enivrent pas et gardent les enfants. Thomas repère la grande cour d’une yeshiva, aménagée pour l’occasion. Je me faufile à l’intérieur. Les hommes ont déjà bien mangé et bien bu. Ils sont déjà bien alcoolisés. Ils me remarquent mais ne disent rien. Dans cette situation, j’essaie de rester le plus inaperçu possible. J’ai juste mon Leica. Il y a une foule dense, ça pousse, ça danse, ça crie. On est aspergé de vin rouge. C’est fou. Là, mon œil est attiré par un homme , celui au centre de l’image. Il pleure de ton saoul, soutenu par deux hommes. Il pleure encore, il lève les yeux au ciel. J’essaie de me rapprocher, et me retrouve quasiment en face dans les gradins. Je n’ai fait que quatre ou cinq photos de cette scène. Elle m’a interpellée car elle se présentait à moi comme un tableau. Il y avait aussi beaucoup d’ambiguïté dans la situation. Assistait-on à quelque chose de joyeux ou de triste ? C’était une espèce de transe. D’autres pleuraient, riaient, sautaient, chantaient. J’ai photographié les femmes et d’autres scènes visuellement intéressantes comme ces hommes, pris en contre plongé, qui marchaient sur la table et servaient du vin au-dessus de ma tête. Nous sommes restés une demi-heure et avons poursuivi notre chemin. Nous sommes allés dans d’autres écoles. C’était décadent. Nous assistions parfois à des scènes qu’il n’était pas possible de photographier. Pour Kolga, j’ai envoyé mon image in extremis. Je n’ai pas proposé la série. A l’époque je l’avais postée sur Facebook parmi une dizaine de photographies. C’est sur celle-là que les gens avaient réagi. Je suis très heureux d’avoir été primé. Je ne sais pas si la photo sera publiée car elle ne correspond pas à un sujet d’actualité chaude. Mon travail à moi porte surtout sur le quotidien. Je raconte le conflit israélo-palestinien sans le montrer. A chaque fois que je voyage dans cette zone, que je connais bien maintenant, je reviens avec de nombreux sujets. » http://www.sebastienleban.com http://www.kolga.ge A LIRE EGALEMENT : Retour sur l’Edition 2018 de Kolga Tbilisi Photo Marque-page0
CultureSecrets et 9 lives vous convient à la visite privée de « Jeune Création » à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts
L'Edition Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud La vie de Letizia Battaglia est un véritable roman, c’est pour cette raison que son amie, la journaliste Sabrina Piou, a souhaité ...
Actu Art Contemporain Nouvelle saison d’art, Chaumont-sur-Loire : aux confins du merveilleux Ouverture de la Saison d’art 2025 au Domaine de Chaumont-sur-Loire et son annexe le Bois des Chambres lodge éco-responsable au bord d’un ...
L'Interview Festival Circulation(s) 2025 : Rencontre avec Wendie Zahibo Le projet au long cours et collectif « masonn », lancés par l’artiste Wendie Zahibo à partir des habitats vernaculaires des populations ...
L'Interview Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart
L'Interview Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 2 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 23 heures ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025