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Partager Partager L'InterviewPhoto Circulation(s) 2019 : Rencontre avec Ed Alcock autour de Home sweet home Ericka Weidmann26 avril 2019 Temps de lecture estimé : 3minsLors de l’ouverture de la neuvième édition du Festival parisien Circulation(s) dédié à la jeune photographie européenne, notre critique Pascal Therme a interrogé le photographe franco-britannique Ed Alcock. Il nous présente et commente sa série sur le brexit intitulée Home sweet home et exposée au CENTQUATRE jusqu’au 30 juin. « Cet projet a débuté le 24 juin 2016, au lendemain du référendum sur la sortie du Royaume Uni de l’Union Européenne. Je suis retourné en Angleterre, dans mon pays d’origine, pour interroger les gens qui vivent loin des grandes villes. La série est composée de portraits, et de photographies documentaires juxtaposées avec un manuel scolaire édité au début des années 50. Il était destiné aux collégiens français pour apprendre la langue et faire connaître l’Angleterre. « Collection England » est sorti au moment de la création de l’Union européenne, et c’est ce qui créé un parallèle intéressant entre la vision française du pays à cette époque et la mienne plus de 65 ans après…« <span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span> Dans la série « Home sweet home », initiée par le Brexit, Ed Alcock engage une profonde réflexion sur sa mutation identitaire et celle de son pays d’origine, le Royaume-Uni. Il interroge le sentiment d’appartenance à une nation, celle que l’on appelle “Home”. Alors que l’Europe efface l’une de ses étoiles jaunes sur son drapeau, il observe son pays d’un œil à la fois tendre, ironique et désabusé, comme une façon de lui dire adieu. Se sentant exclu par un pays de plus en plus replié sur lui-même, le photographe a récemment obtenu la nationalité française. Ed Alcock est un photographe franco-britannique né en 1974. Il vit à Paris depuis dix-huit ans. Membre de l’agence Myop, il travaille pour la presse internationale. Ses photographies explorent l’intime et la famille. En 2013, il publie Hobbledehoy avec l’écrivain Emmanuel Carrère. http://edalcock.myop.fr/ À LIRE Circulation(s) 2019 : Entretien avec François Cheval « Nous somme des passeurs au service du festival » INFORMATIONS PRATIQUES 104 – CENTQUATRE Paris5 Rue Curial, 75019 Paris sam20avr(avr 20)14 h 00 mindim21jul(jul 21)19 h 00 minCirculation(s) 2019Festival de la Jeune Photographie Européenne104 – CENTQUATRE Paris, 5 Rue Curial, 75019 Paris Détail de l'événement« Au sein du festival, la parole et les actes des photographes demeurent au centre du propos. Ils nous indiquent la voie à suivre, ce qui émerge de manière concrète. Ce Détail de l'événement « Au sein du festival, la parole et les actes des photographes demeurent au centre du propos. Ils nous indiquent la voie à suivre, ce qui émerge de manière concrète. Ce souci d’horizontalité et d’auto-organisation immunise le festival de tout risque de déviation autoritaire. Dans la volonté de transformation générale de la société, le fonctionnement institutionnel de l’art et de la photographie ne relève pas de l’anecdote. Dans l’organisation même du festival, le refus de l’autorité postule la suppression de la distinction entre « penseurs » et « exécutants » passifs, appelle et soutient les initiatives de tous, des techniciens aux bénévoles. L’autonomie des participants portée par des principes collectifs, des valeurs, et peut-être, des idéaux va à l’encontre du fonctionnement de nombreux festivals. Aux limites néo-libérales ou bureaucratiques qui se sont imposées dans la sphère culturelle s’opposent la capacité d’imagination du collectif, le rejet de la compétition et de la domination au sein de cette modeste expérience. […] Circulation(s) est ce que devrait être tout organisme culturel, un objet de citoyenneté. On ne résume pas une manifestation de ce type par la simple présentation « d’œuvres ». Ce festival se veut avant tout une mise à disposition de sens, c’est-à-dire le réel analysé et disséqué. En cela, ce moment qui apparaît précoce au Printemps ne sera jamais institutionnalisé. Il le souhaiterait qu’il se détruirait car l’évènement dépasse en lui-même l’idée de festival. Il génère, dans un temps court, une logique de l’action dont la nature se construit épisode après épisode, se libérant de la tradition festivalière. Il faudra qu’il s’en dégage encore en acceptant les tensions historiques. Cette volonté sécessionniste la conduira à mettre à mal les conceptions dominantes participant ainsi, à sa mesure, à refuser le présent imposé. » The Red Eye DatesAvril 20 (Samedi) 14 h 00 min - Juillet 21 (Dimanche) 19 h 00 min(GMT+00:00) Lieu104 – CENTQUATRE Paris5 Rue Curial, 75019 Paris 104 – CENTQUATRE Paris5 Rue Curial, 75019 ParisOuvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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