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Partager Partager L'InterviewPhoto Circulation(s) 2019 : Rencontre avec Camille Gharbi autour de Preuves d’amour Ericka Weidmann26 avril 2019 Temps de lecture estimé : 4minsNous continuons notre exploration à travers les différentes expositions présentées dans le cadre de cette neuvième édition du Festival parisien Circulation(s) dédié à la jeune photographie européenne. Notre critique, Marie-Elisabeth de la Fresnaye a rencontré Camille Gharbi qui nous présente sa terrible série sur les féminicides conjugaux intitulée « Preuves d’amour ». « J’ai étudié près de 250 cas, en recensant les prénoms, les âges, les zones géographiques et le mode opératoire du meurtre. Et je me suis plus intéressée aux objets du quotidien, qui s’éloignent de ce que l’on peut imaginer être des armes. Je trouvais que c’était un axe intéressant ». <span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span><span data-mce-type= »bookmark » style= »display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0; » class= »mce_SELRES_start »></span> Dans notre pays, en France, une femme meurt tous les deux à trois jours sous les coups son conjoint ou de son ex-compagnon. Depuis le 1er janvier 2019, elles sont une quarantaine à avoir perdu la vie dans le cadre de ce que l’on appelle la « violence domestique ». Ces chiffres ne diminuent pas, parce que l’on ne met pas de solutions suffisamment efficaces face à ces homicides conjugaux. La majorité de ces femmes ont été exécutées par arme à feu, d’autres ont été simplement rouées de coups, tandis que d’autres encore sont les victimes d’objets de notre vie quotidienne. Un coussin, une casserole, un fer à repasser, une enceinte ou un marteau… tous ces objets ont pour point commun d’avoir été l’arme d’hommes violents. Et ce sont ces objets que la jeune photographe française Camille Gharbi, immortalise en un inventaire, terriblement macabre à la lecture des légendes. Preuve d’amour Preuves d’amour nous met face à la violence domestique au travers de son expression la plus extrême : l’homicide conjugal. Ces « drames conjugaux » ponctuent les rubriques « Faits divers » avec une constance presque banale. L’histoire se répète, donnant l’impression que la violence conjugale est un phénomène endémique. Par le biais de l’objet, la violence de l’acte prend toute sa dimension. Les meurtres de femmes dans un cadre conjugal ne sont pas des cas isolés. L’analyse des articles de presse relatant les 253 féminicides ayant eu lieu en 2016 et 2017 montre qu’il s’agit d’un phénomène de société́ touchant des couples de tous âges et de toutes professions. La récurrence de ces crimes est trop forte pour être fortuite et révèle au contraire une violence genrée dont il est temps de prendre toute la mesure. Photographe et architecte de formation, Camille Gharbi est née en 1984 et vit à Paris. Elle fait de la photographie d’architecture, du portrait et développe des projets personnels en lien avec des thématiques sociétales qui lui tiennent à cœur. Sa démarche, fondée sur une approche documentaire, cherche à interroger l’état du monde en jouant sur la distance et l’esthétique afin de convoquer l’empathie et le sensible. https://www.camillegharbi.com/travail-personnel À LIRE Circulation(s) 2019 : Entretien avec François Cheval « Nous somme des passeurs au service du festival » INFORMATIONS PRATIQUES 104 – CENTQUATRE Paris5 Rue Curial, 75019 Paris sam20avr(avr 20)14 h 00 mindim21jul(jul 21)19 h 00 minCirculation(s) 2019Festival de la Jeune Photographie Européenne104 – CENTQUATRE Paris, 5 Rue Curial, 75019 Paris Détail de l'événement« Au sein du festival, la parole et les actes des photographes demeurent au centre du propos. Ils nous indiquent la voie à suivre, ce qui émerge de manière concrète. Ce Détail de l'événement « Au sein du festival, la parole et les actes des photographes demeurent au centre du propos. Ils nous indiquent la voie à suivre, ce qui émerge de manière concrète. Ce souci d’horizontalité et d’auto-organisation immunise le festival de tout risque de déviation autoritaire. Dans la volonté de transformation générale de la société, le fonctionnement institutionnel de l’art et de la photographie ne relève pas de l’anecdote. Dans l’organisation même du festival, le refus de l’autorité postule la suppression de la distinction entre « penseurs » et « exécutants » passifs, appelle et soutient les initiatives de tous, des techniciens aux bénévoles. L’autonomie des participants portée par des principes collectifs, des valeurs, et peut-être, des idéaux va à l’encontre du fonctionnement de nombreux festivals. Aux limites néo-libérales ou bureaucratiques qui se sont imposées dans la sphère culturelle s’opposent la capacité d’imagination du collectif, le rejet de la compétition et de la domination au sein de cette modeste expérience. […] Circulation(s) est ce que devrait être tout organisme culturel, un objet de citoyenneté. On ne résume pas une manifestation de ce type par la simple présentation « d’œuvres ». Ce festival se veut avant tout une mise à disposition de sens, c’est-à-dire le réel analysé et disséqué. En cela, ce moment qui apparaît précoce au Printemps ne sera jamais institutionnalisé. Il le souhaiterait qu’il se détruirait car l’évènement dépasse en lui-même l’idée de festival. Il génère, dans un temps court, une logique de l’action dont la nature se construit épisode après épisode, se libérant de la tradition festivalière. Il faudra qu’il s’en dégage encore en acceptant les tensions historiques. Cette volonté sécessionniste la conduira à mettre à mal les conceptions dominantes participant ainsi, à sa mesure, à refuser le présent imposé. » The Red Eye DatesAvril 20 (Samedi) 14 h 00 min - Juillet 21 (Dimanche) 19 h 00 min(GMT+00:00) Lieu104 – CENTQUATRE Paris5 Rue Curial, 75019 Paris 104 – CENTQUATRE Paris5 Rue Curial, 75019 ParisOuvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal Favori0
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