Pour sa seconde carte blanche, notre invitée de la semaine Ségolène Brossette – partage avec nous sa réflexion sur la relation que l’on entretien avec une œuvre de façon objective. Ce rapport, elle le nomme le dialogue des névroses.
Ce qui fait qu’une œuvre va plus parler qu’une autre reste très personnel. J’appelle ça le dialogue des névroses : entre une œuvre et nous-même.
On aime plus particulièrement une œuvre ou aune autre pour des raisons plus ou moins conscientes. L’art permet de rendre un écho visuel ou sonore à ce qui est enfoui en nous et c’est ce qui va déclencher de réelles émotions.
Qu’est ce qui nous rend si unique si ce n’est l’ensemble de nos qualités et névroses réunies ? En même temps, il est assez troublant de voir à quel point dans une même période, une même génération, on retrouve un même sentiment ou comportement. On observe des contradictions, des formulations, des questions semblables à tout individu.
Avec les mêmes ingrédients et un ordre différent, l’artiste retranscrit à chaque époque ce qui à la fois nous unit et nous distingue.
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