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Partager Partager L'Invité·ePhoto Ségolène Brossette, galeriste est notre invitée La Rédaction6 mai 2019 Temps de lecture estimé : 4minsCette semaine, nous recevons la galeriste Ségolène Brossette à l’occasion de l’ouverture prochaine de sa galerie, rue Guénégaud. Avant de découvrir sa future exposition collective intitulée Work in Progress le 21 mai, Ségolène va partager avec nous, chaque jour et jusqu’à vendredi, ses cartes blanches et ses coups de cœur. Mais aujourd’hui, place à la rencontre avec son portrait chinois. En 2003, fraîchement diplômée d’un Bachelor de l’IESA, Ségolène Brossette se donne déjà l’occasion d’exprimer son goût et son talent pour le commissariat d’exposition en organisant un solo show chez un libraire, expert en livres anciens pour Sothebys. De la photographie, déjà. Tout a commencé par cette passion, cette sensibilité particulière à la photographie. L’œil de Ségolène Brossette, attiré de prime abord par ce medium, s’est développé et élargi au dessin au fur et à mesure des années, et a été éduqué auprès d’experts et de marchands spécialisés. Un master II en médiation et ingénierie culturelle vient ensuite diplômer les compétences que Ségolène Brossette a déjà mises au profit de ses initiatives personnelles. En 2013, en association avec Anne-Cécile Guitard, Ségolène Brossette lance une plateforme d’expositions nomades, BG Now, autour de la photographie et du dessin. L’objectif : sortir des frontières du cadre fermé d’une salle d’exposition en créant de nouvelles synergies, tout en défendant les artistes émergents. En 2015, à la recherche d’un espace de co-working, Ségolène Brossette découvre La Manufacture, rue Myrha, dans le 18e arrondissement de Paris. Elle y rencontre Chloé Pham Van Hoa qui gère l’espace, avec qui elle monte le « Parcours Dix-Huit », regroupant une dizaine d’institutions culturelles publiques et privées du 18e. Trouvant son origine géographique dans le quartier de la Goutte d’Or, cette initiative est destinée à créer le lien entre différents secteurs d’un arrondissement plutôt communément qualifié de « sensible » que « sensible à la culture ». C’est au sein du « Parcours Dix-Huit » que Ségolène Brossette rencontre Eva Léandre, laquelle lui propose, en 2017, de partager sa galerie située au 54 rue des Trois-Frères, dans le quartier des Abbesses. En parallèle de la galerie, Ségolène Brossette continue à produire le parcours jusqu’au printemps 2018 et à organiser des expositions hors les murs, toujours au gré de ces heureuses coïncidences de l’existence, qui donnent à l’art le meilleur cadre d’expression qui soit. Aujourd’hui, Ségolène Brossette s’apprête à inaugurer une nouvelle galerie, située au 15 rue Guénégaud, dans le 6e arrondissement parisien. Un espace bien à elle, né de la relation privilégiée qu’elle entretient avec les artistes qu’elle défend, et qui s’appuie sur la confiance établie par une volonté mutuelle de travailler ensemble sur le long terme. Dans sa galerie de la rue Guénégaud, Ségolène Brossette aura à cœur de poursuivre son projet : « placer la photographie et le dessin dans l’art contemporain. Ils sont considérés comme deux media à part, alors qu’ils forment un tout. » Naturellement, la galeriste aux multiples casquettes a choisi de jeter l’ancre dans le quartier hétéroclite de Saint-Germain-des-Prés, où design, art moderne, art contemporain et arts premiers se côtoient. 15 rue Guenegaud 75006 Paris https://segolenebrossette.com Le Portrait chinois de Ségolène Brossette : Si j’étais une œuvre d’art : Je passerais ma vie dans les transports, à être déballée, accrochée, décrochée, enfin exposée Si j’étais un musée ou une galerie : Je serais moi-même strong>Si j’étais un(e) artiste (tous domaines confondus): Je perdrais la gravité terrestre Si j’étais un livre : Eloge du risque d’Anne Dufourmantelle Si j’étais un film : Itinéraire d’un enfant gâté de Claude Lelouch Si j’étais un morceau de musique : Veridis Quo, Daft Punk Si j’étais une photo accrochée sur un mur : J’espère que j’aurai de la lumière Si j’étais une citation : « Risquer sa vie, c’est d’abord, peut-être, ne pas mourir. Mourir de notre vivant, sous toutes les formes de renoncement, de la dépression blanche, du sacrifice. » Eloge du risque d’Anne Dufourmantelle Si j’étais un sentiment : Entre la joie et le dégout Si j’étais un objet : Du papier Si j’étais une expo : J’espère que vous viendriez Si j’étais un lieu d’inspiration : Une forêt Si j’étais un breuvage : Un Saint Estèphe Si j’étais un héros/héroïne : Jeanne d’Arc Si j’étais un vêtement : Une robe charlestown pendant les années folles Découvrez les Cartes blanches de notre invité > Carte blanche à Ségolène Brossette : Rendez-vous le 18 mai ! (Mardi 7 mai 2019) > Carte blanche à Ségolène Brossette : Le dialogue des névroses (Mercredi 8 mai 2019) > Carte blanche à Ségolène Brossette : Un label pour la photographie (Jeudi 9 mai 2019) > Carte blanche à Ségolène Brossette : Gardien du monde (Vendredi 10 mai 2019) INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Ségolène Brossette15 rue Guénégaud, 75006 Paris mar21mai(mai 21)14 h 30 minsam20jul(jul 20)19 h 30 minWork in progressGalerie Ségolène Brossette, 15 rue Guénégaud, 75006 Paris Détail de l'événementÀ l’occasion de la réouverture de la Galerie, 15 rue Guénégaud, j’ai voulu présenter l’ensemble des artistes autour d’un thème : Work in progress. L’idée étant de montrer une œuvre inédite, Détail de l'événement À l’occasion de la réouverture de la Galerie, 15 rue Guénégaud, j’ai voulu présenter l’ensemble des artistes autour d’un thème : Work in progress. L’idée étant de montrer une œuvre inédite, issue d’un travail en cours de réflexion. J’ai demandé à chaque artiste de m’expliquer par écrit quelles étaient ses intentions et comment il se positionnait par rapport à l’art contemporain. J’ai voulu laisser la parole aux artistes autour de questions auxquelles normalement les commissaires d’exposition, les critiques ou même les galeries répondent. Chacun avec son propre univers, sa propre écriture, présente une œuvre annonciatrice d’une réflexion actuelle. Deux axes majeurs en ressortent. D’un côté, il y a ceux qui illustrent le monde en transformation : « the world in progress », à travers des thèmes tels que la quête d’identité, le statut de l’image ou le réchauffement climatique. Par ailleurs, certains artistes se questionnent sur notre origine et notre fonctionnement: le temps, la mémoire du corps, l’unicité des cultures ou le rêve. Christophe Beauregard révolutionne le portrait en inversant la perspective et les codes traditionnels entre les fonds colorés et les tenues neutres. Le temps semble s’arrêter alors que les sujets restent dans une quête perpétuelle et mouvante de leur identité. Sylvie Bonnot questionne le statut de l’image. La photographie est le noyau de son travail mais de par son approche plasticienne, elle tend vers la sculpture ou l’installation, entre autres. Ce qui lui plaît le plus dans la photographie, c’est de l’élaborer dans l’instant ou avec minutie, pour la déconstruire dans son épaisseur avec les moyens plasticiens élaborés dans l’atelier, pour la prendre à bras le corps. Tania Brassesco et Lazlo Passi Norberto, à travers une photographie mise en scène, nous emportent dans des univers chargés de symboles et d’histoire. Le passé ressurgit et laisse transparaître les sentiments enfouis, tel un rêve dont on ne connaît jamais la fin. Fabien de Chavanes représente quatre variations d’une seule et unique chorégraphie d’un personnage vêtu de blanc ou de noir, à l’intérieur d’un cube blanc. Ce cube devient un cadre. Le corps devient un signe. Le corps (signe) devient une mesure du temps à travers ses déplacements. Dans ce dernier travail, Fabien interroge le statut de l’image qui à son tour prend corps. Le personnage, pris entre plusieurs dimensions, en acquiert ainsi une nouvelle. Xavier Dumoulin souhaite témoigner des causes et conséquences du réchauffement climatique révélateur de notre mode de consommation, en représentant une végétation tropicale, au cœur des Pyrénées, la nuit, éclairée par les néons. Christine Mathieu fait ressortir l’unicité des cultures à travers des pièces en textile issues du patrimoine, de collections muséales. Laurence Nicola recrée les images d’un rêve, intemporelles. Elle nous fait perdre nos repères tout en retranscrivant des états, des émotions et des non-dits. Bertrand Robert questionne nos mécanismes mémoriels physiques et émotionnels enregistrés par notre corps, à travers le dessin et l’écriture. Ségolène Brossette, février 2019 Avec les travaux de Christophe Beauregard, Sylvie Bonnot, Tania Brassesco et Lazlo Passi Norberto, Fabien de Chavanes, Xavier Dumoulin, Christine Mathieu, Laurence Nicola, Bertrand Robert. DatesMai 21 (Mardi) 14 h 30 min - Juillet 20 (Samedi) 19 h 30 min(GMT+00:00) LieuGalerie Ségolène Brossette15 rue Guénégaud, 75006 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Favori2
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