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Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Brigitte Manoukian : Le djevzé syrien La Rédaction28 juin 2019 Temps de lecture estimé : 3minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine Brigitte Manoukian, responsable de la galerie Fontaine Obscure nous fait découvrir Plan Bey, une galerie pas comme les autres située dans la capitale libanaise… Plan Bey est un lieu incontournable pour la photographie libanaise. Beirut, rue d’Arménie (non, je ne le fais pas exprès, enfin je ne crois pas), la plus longue rue de la ville. Plan Bey est situé Geara building, il n’y a pas de numéro. De toutes façons, le numéro des rues ne sert à rien à Beirut, comme les cartes. Ce que l’on cherche est toujours « à côté de » et parfois, on ne trouve rien car la ville est en mutation permanente, ce que l’on a découvert hier disparait le lendemain. Il vaut mieux dessiner ses propres cartes. Plan Bey est juste avant la double voie de Gemayel qui sépare Beirut de Bourj Hamoud, ou juste avant le pont qui relie Bourj Hamoud à Beirut. Ce n’est pas une galerie ordinaire, c’est un lieu original de diffusion d’art et d’artisanat, un espace d’exposition et une maison d’édition. D’ailleurs, Plan Bey est un lieu incontournable pour la photographie libanaise. On y trouve des livres, notamment la collection FugaCités qui présente le travail de photographes sur la ville de Beirut, des livres d’artistes, des prints abordables, des posters. Plan Bey, c’est aussi une maison où l’on se pose pour échapper au désordre de la ville, une maison inspirante : lors d’une de mes premières visites, alors que je savourais une citronnade à l’ombre et sous les ventilateurs, Antoine Sfeir, qui dirige la galerie, m’offre trois cartes postales de Fouad El Koury. La maison aux carrelages de ciment est décorée avec goût de meubles années 50-60 et ci et là sont présentés des œuvres : photographies, dessins, gravures… et des ouvrages : nappes brodées, verres et poteries, tapis vintage. J’aime cette proximité. L’été dernier, mon œil accroche une image sur un mur : une sorte de djevzé (récipient pour préparer le café oriental, certains diront le café turc ou arménien ou libanais ou syrien…) aquarellé comme une tache sur un tissu blanc, dont les contours sont rebrodés de fil rouge, comme pour contenir la tache, éviter qu’elle ne s’étale. Le café coule lentement dans la tasse ; le djevzé est en équilibre sur une table. L’ensemble est en subtil mouvement… la vie tient à un fil, au rituel et aux objets magnifiés du quotidien. Le fil, le rituel, l’objet. C’est le travail de Ain Tab, une réfugiée syrienne du million et demi de réfugiés qu’accueille le Liban. Le tissu est ordinaire, les bords sont à peine frangés par la trame du tissu, les couleurs sont comme passées mais de cette modestie s’en dégage une grande noblesse. C’est une œuvre autant qu’un ouvrage et j’aime vraiment cette proximité. INFOS PRATIQUES Plan Bey Mar Mikhael, Armenia Street, Geara building, Beirut Liban https://www.plan-bey.com/ Favori0
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