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Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Corinne Mercadier : Photographie et dessin La Rédaction12 mars 2020 Temps de lecture estimé : 3minsPour sa troisième carte blanche, notre invitée de la semaine, la photographe française Corinne Mercadier, finalise son exploration dans son univers de création artistique. Dans ce dernier volet, elle nous parle du dessin et de la photographie. J’ai passé sous silence hier et avant-hier une expérience photographique proche de la peinture et du dessin, car il ne s’agissait ni de photos de photos, ni de fichiers numériques : ce sont les « Glasstypes », Polaroids d’après peintures sur verre, une première série en 1987 et une seconde en 1997. Dans « Glasstype », il y a verre et impression. La première fois j’ai peint sur des plaques de verre des architectures trouvées dans des livres : les fresques de Giotto dans la Chapelle de l’Arena à Padoue, l’Annonciation à Sainte-Anne. J’ai une passion Giotto, ça ne s’explique pas. Dix ans plus tard, alors que je devais rester enfermée chez moi pendant quatre mois après une opération du pied, je me suis remise à cette technique : j’ai peint des objets proches du corps, du vêtement et du mobilier. Tout flotte, ça se passe pourtant avant les lancers d’objets. Ce sont eux, les Glasstypes qui en sont les précurseurs. Le Polaroid gardait une trace illuminée de ces peintures, c’était un monde qui entrait dans mon atelier. J’en ai parlé à Patrick Lebescont, il m’a soutenue, la galerie Les filles du calvaire aussi en faisant une exposition, et les Editions Filigranes ont publié en 1999 « Dreaming Journal » qui retrace cette période. Pendant ma vie de photographe je n’ai jamais arrêté de dessiner. En 2008, lorsque la fabrication du Polaroid SX70 s’est arrêtée, je suis entrée dans la série Black Screen Drawings, qui n’est peut-être pas terminée. « Dessins à l’écran noir », petits formats, pas plus de 13×18 cm, à partir d’un fond d’encre dont les irrégularités deviennent paysages énigmatiques. Dans ce domaine qu’ont fréquenté les Romantiques, les Surréalistes, et d’autres, j’assume le peu de nouveauté. Cette façon de faire monter les formes s’apparente à l’apparition, la révélation : le vocabulaire du Polaroid au moment de sa perte. Ce sont les liens entre les Glasstypes et les dessins qui ont amenée Béatrice Andrieux à les présenter ensemble au Salon H à l’automne 2019. Les Glasstypes sous la forme des Polaroids originaux dont le format intime s’accorde avec celui des dessins. Enfin il y a les carnets de travail. Depuis les lancers d’objets en 2000 je prépare mes mises en scène dans des carnets. Je dessine et j’écris, je passe d’un problème technique insoluble à la phrase émergée d’un rêve. Voilà. Que tous ceux qui travaillent avec moi, en particulier le marin devenu amiral à force de travail et de disponibilité, ceux des coulisses et ceux de la scène, sachent comme je leur suis reconnaissante. Demain je laisserai place à une oeuvre qui me touche, celle de la photographe Christine Lefèbvre. A LIRE Rencontre avec Béatrice Andrieux, commissaire, semaine de Paris Photo Rencontre avec Corinne Mercadier, Conseillère artistique de la Résidence des Rencontres de la Jeune Photographie à Niort Marque-page1
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