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Partager Partager L'Invité·e Sadreddine Arezki est notre invité de la semaine La Rédaction21 septembre 2020 Temps de lecture estimé : 4minsPour notre troisième semaine de rentrée, nous avons demandé à Sadreddine Arezki d’être notre invité. Choisissant principalement les réseaux sociaux pour s’exprimer sur la photographie (mais pas seulement), nous avons choisi d’offrir ses mots au plus grand nombre. Jusqu’à vendredi, il partagera avec nous des axes de réflexion sur le rôle de la photographie dans notre société avec des exemples particulièrement éloquents. Se présenter, tu parles d’un cadeau ! Je suis invité dans les pages de ce magazine pour mon rapport à la photographie. J’y ai un pied dedans un pied dehors. Ma vie professionnelle est en dehors de la photographie. Mon rapport à la photographie pour autant qu’il soit quelque peu envahissant reste néanmoins étymologiquement celui d’un amateur et ma foi ça me plait. Ça me donne une liberté d’expression bien appréciable. Il arrive que l’on me propose des commissariats ou d’écrire des textes, je le fais avec plaisir quand le projet me plait ou m’intéresse, souvent je le fais avec des amis. J’écris sur la photographie ou m’exprime à ce propos essentiellement sur les réseaux sociaux dont j’apprécie la rapidité d’usage. Mon blog est un peu en jachère en ce moment. J’aime écrire mes impressions à chaud, ainsi je les partage et éventuellement en discute avec des amis ou des connaissances intéressées. Les réseaux sociaux m’ont beaucoup apporté dans mon rapport à la photographie, j’y rencontré des amis, croisé ici ou là des connaissances. J’y ai appris beaucoup grâce aux échanges que j’y ai avec des personnes aux avis éclairés et éclairants. Et c’est l’occasion aussi de s’amuser aussi du trop de sérieux qui règne parfois dans ce microcosme. Voilà, cela ressemble au portrait d’un millenial nourri aux réseaux sociaux, pourtant ma carte d’identité atteste bien que j’ai 43 ans. Une des choses qui me passionnent dans le medium photographique, c’est sa plasticité. Un coup il peut servir d’outil de domination, une autre fois il peut témoigner de cette domination et ouvrir vers une émancipation potentielle. Enfin, à travers cette carte blanche je tenterai au travers d’exemples plus ou moins que j’ai relevé dans la presse, sur les réseaux ou dans des lieux d’exposition de revenir sur quelques-uns de ces renversements, ces quelques grains de sable qui ont pu enrayer cette formidable machine à fabriquer un discours de domination qu’est et qu’à été jusque-là le plus souvent la photographie. https://placecliche.wordpress.com/ Portrait chinois de Sadreddine Arezki Si j’étais une œuvre d’art : Un tableau abstrait Si j’étais un galerie ou un musée : Istanbul Modern dont la beauté de la vue sur le Bosphore le dispute à celle des œuvres qui y sont présentées Si j’étais une artiste (tous domaines confondus) : Leos Carax Si j’étais un livre : La Vie est Ailleurs de M. Kundera Si j’étais un film : Les Affranchis de Martin Scorsese Si j’étais un morceau de musique : En ce moment “Comment est ta peine” de Benjamin Biolay Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Une photo de Mabou par Robert Frank Si j’étais une citation : « Faire profession d’enthousiasme est la plus écœurante des insincérités ». Cesare Pavese dans le Métier de Vivre. Si j’étais un sentiment : la mélancolie Si j’étais un objet : un fauteuil club Si j’étais une expo : la prochaine Si j’étais un lieu d’inspiration : les rues d’une ville inconnue Si j’étais un breuvage : Une mousse bien fraiche ou du vin blanc Si j’étais un héros ou une héroïne : Virginia Woolf Si j’étais un vêtement : un short d’été avec des poches Retrouvez les cartes blanches de notre invité > Carte blanche Sadreddine Arezki : Corps noirs dans les manifs (le mardi 22 septembre 2020) > Carte blanche Sadreddine Arezki : Police coloniale, visuels coloniaux (le mercredi 23 septembre 2020) > Carte blanche Sadreddine Arezki : La mémoire et l’histoire de l’extermination des juifs par les nazis (le jeudi 24 septembre 2020) > Carte blanche Sadreddine Arezki : Rétrospective de Michael Schmidt à Berlin (le vendredi 25 septembre 2020) Marque-page1
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