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Partager Partager Au printemps dernier, la quatrième édition du Prix Caritas photo sociale annonçait le nom de sa lauréate, la photographe française Anaïs Oudart était récompensée pour sa série « Héroïnes 17 », réalisée dans le cadre de la grande commande de la BnF, autour des difficultés des jeunes femmes issues de l’Aide sociale à l’enfance de se construire seules, sans parents ni famille. Après avoir été exposée à Toulouse, à la galerie du Chateau d’Eau, l’exposition du prix ouvre ses portes à la Mairie du 10ème arrondissement de Paris ! Portrait d’Heria © Anaïs Oudart La crise sanitaire a accentué les difficultés au sein des familles. Dans les foyers les plus fragiles, les adolescents ont été perçus comme une charge entrainant une augmentation significative du nombre de cas de ruptures familiales. Aujourd’hui en France, l’âge moyen de la décohabitation avec les parents se situe à environ vingt-trois ans et l’accès à l’emploi stable à environ vingt-sept ans. Les mesures de protection de l’enfance, elles, s’arrêtent à dix-huit ans et un jour. De nombreux jeunes sans famille doivent se préparer à être autonomes à un âge où la grande majorité prolongent naturellement leur adolescence. Bien que le gouvernement ait admis cette injustice, de nombreux jeunes continuent de se retrouver en situation de précarité extrême. Portrait de Maéva © Anaïs Oudart 40% des SDF de moins de 25 ans viennent de l’Aide Sociale à l’Enfance. Partant de ce constat, Anaïs Oudart a ciblé des jeunes femmes entre 18 et 25 ans ayant connu enfant ou adolescente une situation de rupture familiale. Elle a décidé de témoigner de leurs difficultés à l’âge adulte à se construire seules, sans parents ni fa- mille. Nombreuses ont connu ou connaissent une situation de précarité de logement, certaines ont un parcours d’errance, d’autres ont eu recours à la prostitution comme moyen de s’en sortir. Toutes continuent d’avancer malgré le manque de soutien, de repères et de logement. Alors que pour certaines les difficultés perdurent, d’autres réussissent à se stabiliser et s’engagent naturellement vers la protection de l’enfance. Cette série témoigne d’enfances chaotiques et précaires. Elle présente des portraits de femmes dans leur parcours de réinsertion, qui doivent se battre plus fort que les autres pour essayer d’arriver au même niveau. En 2022, par l’intermédiaire de 7 structures en lien avec l’hébergement d’urgence et l’Aide Sociale à l’Enfance, Anaïs Oudart est allée à leur rencontre aux quatre coins de la France. Ces structures l’ont aidée à identifier des jeunes filles qui souhaitaient témoigner de leur parcours. Elle a réalisé un portrait et une interview de chacune d’entre elles dans un procédé collaboratif. Elle a suivi leurs choix du lieu de prise de vue et la façon dont elles souhaitaient être représentées, tout en révélant leur force et leur résilience. Lors des interviews, Elle les a laissées libres d’exprimer ce qu’elles avaient envie de partager avec la photographe et le reste du monde. Ce travail leur rend hommage. Le chiffre 17 fait référence à cet âge charnière où Anaïs Oudart pu constater de nombreux cas de rupture. L’exposition présente également les séries de deux photographes finalistes choisi par le jury présidé par Claudine Doury : Sarah Leduc pour sa série « Ailleurs ici », un travail sur l’attente des personnes en demande d’asile dans un village d’Occitanie et Mat Jacob pour « Thierry et la violence du monde », une enquête sur les traces d’un sans-abri, qui permet de découvrir le monde de la rue et de la précarité. INFORMATIONS PRATIQUES Missing Event Data Marque-page0
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