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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsLa 17ème édition du prix Aftermath Project qui vise à récompenser chaque année un·e photographe travaillant sur les conséquences d’un conflit, vient de récompenser la photographe libyenne, Nada Harib pour sa série « Unearth« . Membre de Women Photograph, Nada est aujourd’hui une photographe indépendante qui couvre l’actualité mondiale et réalise des reportages sur le long cours. Pour « Unearth », elle est retournée en Libye pour documenter ce qui reste de la dictature déchue, de la révolution et des guerres sans fin qui ont façonné le pays et ses habitants. A nine-years-old, Moad al-Falous, a survivor of Al-Kaneyat massacres, mourns over the death he witnessed of his brothers, Abdurahman (16), AbduAlmalek (15) and Mohammed (10) and his father, Abdulaali al-Falous (53,) who were found in a mass grave, during funeral prayers on March 5, 2021 in Tarhuna, Libya. © Nada Harib/Getty Images À l’époque où Kadhafi contrôlait la Libye, toute l’image publique du pays était entre les mains de son régime. Rien n’était publié sans l’approbation de Kadhafi lui-même. Après la révolution, la censure est devenue moins sévère. La conséquence de ce qui se passe aujourd’hui est le résultat de 42 ans d’oppression. À l’époque, la documentation était interdite. On nous a refusé la possibilité de raconter notre propre histoire. En 2018, j’ai commencé à explorer mes racines amazighes, en faisant revivre l’héritage culturel de ma ville natale, Yefren. La guerre a éclaté en avril 2019 à Tripoli. Au milieu de la tourmente et du chaos, j’ai endossé le nouveau rôle de photojournaliste et j’ai commencé à documenter les défis de la vie quotidienne des habitants de la Libye, motivée par le besoin de témoigner de ce qui se passait autour de moi. Je me suis concentrée sur les séquelles des zones de conflit : les charniers de Tarhana, les mines terrestres et les munitions non explosées, les migrants et les nombreuses crises humanitaires à Tripoli et dans les villes environnantes. Hafsa al-Ansari, a Tuareg woman in Ubari, Libya, January, 18, 2019 © Nada Harib Après la récente guerre contre la capitale libyenne, j’ai me suis remémorée que nous portions l’uniforme militaire au lycée. Aujourd’hui, les élèves ne les portent plus. Cela m’a donné envie de raconter ce qui se passait autour de nous et m’a fait prendre conscience que de nombreuses traces avaient été laissées. J’explore notre histoire récente en juxtaposant des récits précédemment dissimulés avec les nouvelles images des événements contemporains pour reconstruire à la fois ma propre histoire et l’histoire de mon pays. Je dois regarder le passé et creuser plus profondément dans ce qui n’a pas été documenté lorsque la Libye n’était vue qu’en vert, la couleur de Kadhafi. J’ai été inspirée par le travail d’autres photographes, qui racontent des histoires de différents pays, mais je me suis sentie triste de ne pas avoir trouvé de Libyens parlant de la Libye – pas de photographies racontant des histoires. J’avais envie d’entendre les voix des Libyens parler de leur propre vie. Toutes ces expériences ont convergé pour créer mon projet Unearth, dans lequel je raconte l’histoire de mon pays natal, entrelacée avec mon autobiographie et mon travail de photojournaliste depuis l’époque où la Libye était aux mains du régime de Kadhafi, jusqu’à la révolution du 17 février, la guerre civile, et aujourd’hui un nouveau tyran. Cette série est une évocation intime de souvenirs d’enfance et de la peur du changement, mêlée à l’espoir que le nouveau chapitre de la Libye révèle la beauté. Je souhaite réaliser des sujets qui peuvent contribuer à développer les échanges, à garder une trace de ce que nous sommes et à faire évoluer les mentalités. Suivre les histoires des photojournalistes les plus influents qui ont fait évoluer les esprits m’a incité à agir et à laisser un héritage aux générations futures. Texte de Nada Harib. Voir l’intégralité du reportage de la photographe lauréate : https://theaftermathproject.org/project/unearth Marque-page0
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