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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsChaque mois, dans notre rubrique Agenda, nous référençons des centaines de nouveaux événements photographiques en France. Ce mois-ci, nous avons choisi de mettre en lumière une sélection spéciale de la rédaction : des expositions photographiques incontournables qui viennent tout juste d’ouvrir leurs portes à Paris et en région. Qu’il s’agisse de grands noms de la photographie contemporaine ou de jeunes talents à découvrir, ces rendez-vous culturels promettent de belles émotions visuelles en ce début d’été. Et vous, quelles expositions prévoyez-vous de visiter en ce mois de juin ? À Paris Marie-Laure de Decker, Da Nang, Vietnam, 1971-1972©Marie-Laure de Decker Donna Gottschalk, Autoportrait avec JEB, E. 9th Street, New York, 1970, Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix © Donna Gottschalk Ce mois-ci, la Maison Européenne de la Photographie inaugure la première grande rétrospective consacrée à l’une des figures majeures du photojournalisme français : Marie-Laure de Decker. Une exposition visible tout l’été, jusqu’à la fin septembre, qui remet son œuvre en lumière. Au Centre Pompidou une carte blanche artistique est offerte au photographe Wolfgang Tillmans. Ce projet inédit vient clore la programmation du bâtiment parisien. L’installation est en accès libre jusqu’au 22 septembre. Venez célébrer le mois des fiertés, au BAL avec l’exposition consacrée à Donna Gottschalk, photographe emblématique de la scène LGBTQ+ des années 1970, ayant capturé la vie intime et militante de communautés en marge avec une rare intensité. À l’occasion de la 80e commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Mémorial de la Shoah accueille l’exposition « Auschwitz-Birkenau vu par Raymond Depardon« . La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer04jui(jui 4)11 h 00 mindim28sep(sep 28)20 h 00 minMarie-Laure de DeckerPhotographiesLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementPhoto : Marie-Laure de Decker, Autoportrait, Vietnam, 1971 © Marie-Laure de Decker L’exposition consacrée à Marie-Laure de Decker, présentée à la MEP du 4 juin au 28 septembre 2025, est la Détail de l'événement Photo : Marie-Laure de Decker, Autoportrait, Vietnam, 1971 © Marie-Laure de Decker L’exposition consacrée à Marie-Laure de Decker, présentée à la MEP du 4 juin au 28 septembre 2025, est la première grande rétrospective consacrée à cette figure majeure du photojournalisme. En réhabilitant son œuvre, la MEP lui rend hommage en mettant en lumière son regard et son approche, capables de faire dialoguer l’Histoire et l’intime, et dont la résonance trouve aujourd’hui une portée particulière. Marie-Laure de Decker (1947 – 2023) a traversé l’histoire de la seconde moitié du XXe siècle avec son appareil photo, capturant les grands bouleversements de son époque au gré de ses rencontres et de ses engagements. Elle s’est imposée dans un milieu largement masculin, où exercer ce métier relevait – et relève toujours – d’un véritable choix de vie, porté par la passion, l’adrénaline, les risques et les renoncements. À une époque où peu de femmes osaient s’engager sur ce terrain, elle l’a fait avec une détermination farouche et un courage hors du commun. Marie-Laure de Decker a fait de son oeuvre un véritable combat pour la justice et l’égalité. Elle s’intéresse aux conditions de travail de la classe ouvrière, et documente également de nombreuses luttes sociales comme les révoltes de 1968 en France, les manifestations féministes en faveur de l’avortement à Paris et à Rome dans les années 1970, ainsi que les résistances aux régimes autoritaires au Chili et en Afrique du Sud entre 1980 et 1990. Faisant du portrait son format de prédilection, elle capture avec la même intensité les anonymes et les figures publiques comme Valéry Giscard d’Estaing, Catherine Deneuve ou encore Man Ray. Dans un domaine encore largement marquée par un regard masculin, sa démarche singulière demeure essentielle et trop peu reconnue. Cette exposition revient sur la trajectoire d’une femme inclassable, à la fois par son approche artistique audacieuse, ses choix de vie résolus et les personnes et sujets qu’elle a choisis de mettre en lumière. Pour elle, la photographie était plus qu’une profession, c’était une nécessité, un moyen de transcender le réel, un engagement total. Grâce au travail de recherche mené par la MEP au sein des archives de la photographe, cette exposition propose un regard intime et renouvelé sur un héritage photographique unique. Fruit d’une collaboration étroite avec Pablo Saavedra de Decker, fils de l’artiste, elle témoigne du lien entre une oeuvre et sa mémoire, entre une artiste et ce qu’elle transmet. Dates4 Juin 2025 11 h 00 min - 28 Septembre 2025 20 h 00 min(GMT-11:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisOther Events La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € La Maison Européenne de la Photographie Get Directions CalendrierGoogleCal Centre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 Paris ven13jui(jui 13)11 h 00 minlun22sep(sep 22)20 h 00 minWolfgang TillmansRien ne nous y préparait − Tout nous y préparaitCentre Pompidou, Place Georges-Pompidou 75004 Paris Détail de l'événementDu 13 juin au 22 septembre 2025, le Centre Pompidou donne carte blanche à l’artiste allemand Wolfgang Tillmans qui imagine un projet inédit pour clôturer la programmation du bâtiment parisien. Détail de l'événement Du 13 juin au 22 septembre 2025, le Centre Pompidou donne carte blanche à l’artiste allemand Wolfgang Tillmans qui imagine un projet inédit pour clôturer la programmation du bâtiment parisien. Il investit les 6 000 m2 du niveau 2 de la Bibliothèque publique d’information (Bpi) et y opère une transformation de l’espace autour d’une expérimentation curatoriale qui met en dialogue son œuvre avec l’espace de la bibliothèque, le questionnant à la fois comme architecture et comme lieu de transmission du savoir. L’exposition rétrospective explore plus de trente-cinq ans de pratiques artistiques à travers divers genres photographiques, tels que le portrait, la nature morte, l’architecture, le documentaire et l’abstraction. Son œuvre s’y décline en des formes très variées et joue sur la verticalité des murs et l’horizontalité des tables, défiant ainsi toute tentative de catégorisation. Outre son travail photographique, Tillmans intègre dans cette vaste installation des œuvres en image animée, musique, son et textes, avec des contributions d’artistes issus de la performance. Accueillir Wolfgang Tillmans pour la mise en sommeil du bâtiment de Piano et Rogers est un événement exceptionnel. Au cours de sa carrière artistique, Tillmans (né en 1968 à Remscheid, en Allemagne) a repoussé les frontières du visible, captant et révélant la beauté fragile du monde physique. Proposant de nouvelles façons de faire des images, il explore la profonde transformation des médiums et supports d’information de notre époque. Il a ainsi façonné un univers esthétique distinctif, né de l’esprit de la contre-culture du début des années 1990. Une œuvre multiple, par laquelle il s’est engagé dans la quête d’un nouvel humanisme et de voies alternatives du vivre ensemble, influençant durablement la création contemporaine. Son travail est profondément ancré dans l’« Ici et Maintenant » : il dresse un panorama des formes de savoir et propose une expérience sincère et libre du monde, scrutant la condition contemporaine de l’Europe tout en explorant les techniques de reproduction mécanique. En rapprochant les archives de l’artiste de ses œuvres les plus récentes, l’exposition du Centre Pompidou met en exergue les dialectiques qui traversent le monde depuis 1989 : les avancées sociales et les libertés autrefois établies, aujourd’hui en péril, les nouvelles manières de faire communauté ou encore les évolutions des expressions de la culture populaire et modes de diffusion de l’information. Wolfgang Tillmans conçoit cette exposition comme un ensemble et crée des œuvres spécifiquement pour le lieu. Ces dernières années, Wolfgang Tillmans a fait l’objet de rétrospectives majeures dans de grandes institutions, notamment à la Tate Modern de Londres en 2017 et au MoMA de New York en 2022. Il a également présenté une importante exposition itinérante sur le continent africain intitulée « Fragile » (2018 − 2022 à Kinshasa, Nairobi, Johannesburg, Addis Ababa, Yaoundé, Accra, Abidjan, Lagos). L’exposition au Centre Pompidou est la première monographie institutionnelle à Paris depuis son ambitieuse installation au Palais de Tokyo en 2002. Elle est accompagnée d’un catalogue et de la publication d’une version augmentée et traduite en français du Tillmans’ Reader, regroupant divers textes et entretiens de l’artiste. Accès libre par Celine Partenaire Principal de l’exposition, la maison Celine s’associe au Centre Pompidou, pour la première fois, au travers des journées « Accès libre par Celine » : plusieurs journées d’accès gratuit imaginées comme une invitation ouverte à tous les publics. Ce projet a été pensé comme une initiative unique de partenariat qui offre à chacun l’occasion de découvrir l’univers de Wolfgang Tillmans tout en profitant, avant sa fermeture, du Centre Pompidou et de ses espaces. Quatre jours d’accès gratuit, de 11h à 23h : le 13 juin, le 3 juillet, le 28 août et le 22 septembre 2025. Dates13 Juin 2025 11 h 00 min - 22 Septembre 2025 20 h 00 min(GMT-11:00) LieuCentre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 ParisOther Events Centre PompidouPlace Georges-Pompidou 75004 ParisOuvert tous les jours de 11h à 20h sauf le mardi. La Galerie des Photographies est en accès libre, gratuite ! Centre Pompidou Get Directions CalendrierGoogleCal LE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris jeu19jui(jui 19)12 h 00 mindim16nov(nov 16)19 h 00 minDonna Gottschalk & Hélène GiannecchiniNous AutresLE BAL, 6, Impasse de la défense 75018 Paris Détail de l'événementPhoto : Donna Gottschalk, Autoportrait avec JEB, E. 9th Street, New York, 1970, Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix © Donna Gottschalk Fruit d’une rencontre et d’un dialogue soutenu entre la Détail de l'événement Photo : Donna Gottschalk, Autoportrait avec JEB, E. 9th Street, New York, 1970, Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix © Donna Gottschalk Fruit d’une rencontre et d’un dialogue soutenu entre la photographe états-unienneDonna Gottschalk et l’écrivaine française Hélène Giannecchini, l’exposition Nous autres tisse un échange entre deux générations et deux langages, où images et mots se répondent pour éclairer des existences longtemps restées dans l’ombre, pour faire la part belle aux « constellations d’ombres singulières, de vies qui brillent un instant avant de disparaître ». (Michel Foucault, La vie des hommes infâmes). Photographe emblématique de la scène LGBTQ+ des années 1970, Donna Gottschalk a capturé avec une rare intensité la vie intime et militante de communautés en marge. Restées invisibles durant des décennies en raison de leur sujet, ses images offrent un témoignage brut et poignant des luttes, des amitiés et des instants du quotidien qui composent ces trajectoires hors des cadres dominants. Portraits de proches, scènes de famille et fragments de vie se font gardiens d’histoires, de résistances et de voix longtemps ignorées. Les textes d’Hélène Giannecchini prolongent et enrichissent le regard de Donna Gottschalk. À travers ses mots, elle redonne voix à ces existences effacées, révélant leur force et leur vulnérabilité. Son écriture tisse un espace où mémoire et transmission s’entrelacent, où chaque récit devient un acte de préservation et de reconnaissance. Nous autres ne se contente pas de témoigner d’histoires passées mais esquisse un album de famille inédit, où chaque visage, chaque mot réinscrit ces vies dans une filiation choisie. Elle nous engage à les regarder, à les lire et à les inscrire durablement dans notre histoire commune. Donna est né à Alphabet City, l’un des quartiers les plus pauvres et durs de Manhattan et c’est depuis cet endroit qu’elle a construit son rapport à l’image. Elle voulait faire place aux «personnes que l’on ne regarde jamais, m’a-t-elle dit dans la voiture, celles qui sont oubliées deux fois parce qu’elles sont pauvres et queer. Ce sont des vies qui ne comptent pas pour la plupart des gens, alors que ce sont les personnes que j’ai le plus aimées». Les images de Donna sont traversées par la force de ces liens. Donna reprend son récit qui a quelque chose d’imparable. Elle me décrit la vie à New York, la brutalité de la ville, «si tu avais loué le même appartement à Harlem dans les années 70 tu ne serais pas là avec moi; tu serais morte», m’explique-t-elle quand je lui indique la rue où je logeais avant de la rejoindre. Elle revient sur la dureté de ses parents, l’explique en partie par leurs conditions de vie difficiles, redit son amour pour eux, son lien si puissant à ses deux soeurs Myla et Mary, et à son frère, Vincent, qui vit encore dans l’appartement de leur mère et dont elle s’occupe depuis qu’il a fait sa première crise de schizophrénie dont il n’est jamais vraiment revenu. -Hélène Giannecchini Dates19 Juin 2025 12 h 00 min - 16 Novembre 2025 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuLE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisOther Events LE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisLE BAL est une plateforme indépendante d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée Mercredi 12h - 22h Nocturne. Jeudi 12H - 19H Soirées BAL LAB 20H-22H (Fermeture de l'exposition à 19H) et le Vendredi, samedi, dimanche 12H - 19H. Fermé le Lundi et Mardi LE BAL Get Directions CalendrierGoogleCal Mémorial de la Shoah17 rue Geoffroy–l’Asnier, 75004 Paris jeu26jui(jui 26)10 h 00 mindim09nov(nov 9)18 h 00 minAuschwitz-Birkenau vu par Raymond DepardonMémorial de la Shoah, 17 rue Geoffroy–l’Asnier, 75004 Paris Détail de l'événementPhoto : L’entrée du camp de Birkenau. Crédit : Raymond Depardon / Magnum Photos. Le 27 janvier 1945, l’Armée rouge découvre le complexe d’Auschwitz-Birkenau, une zone de plus de 44 hectares Détail de l'événement Photo : L’entrée du camp de Birkenau. Crédit : Raymond Depardon / Magnum Photos. Le 27 janvier 1945, l’Armée rouge découvre le complexe d’Auschwitz-Birkenau, une zone de plus de 44 hectares comprenant des zones industrielles, des camps de concentration et un centre de mise à mort où les nazis ont assassiné 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs. En 1979, alors que le site d’Auschwitz-Birkenau entre au patrimoine mondial de l’Unesco, le photographe et réalisateur Raymond Depardon se rend sur place. Il restera plus de deux semaines : son regard multiple et juste se pose sur ce qu’il reste de la plus implacable des machines de mort mise au point par l’homme. Une série d’images en noir et blanc qu’il n’a jusqu’à présent jamais exposée et qu’il propose aujourd’hui à son public de découvrir à l’occasion de la 80e commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah. Dates26 Juin 2025 10 h 00 min - 9 Novembre 2025 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuMémorial de la Shoah17 rue Geoffroy–l’Asnier, 75004 ParisOther Events Mémorial de la Shoah17 rue Geoffroy–l’Asnier, 75004 ParisDe 10h à 18h tous les jours, sauf le samedi. Nocturne jusqu’à 22h le jeudi. Fermetures annuelles : le 1er janvier, le 1er mai, le 14 juillet, le 15 août, le 25 décembre. Fermetures certains jours de fêtes juives Mémorial de la Shoah Get Directions CalendrierGoogleCal Série Berlin, Reichstag, 2019 © Diane Meyer courtesy galerie Sit Down Du côté des galeries, la Galerie Sit Down présente en exclusivité le travail remarquable de l’Américaine Diane Meyer, avec des œuvres brodées autour de Berlin. Les photographies peintes d’Irène Jonas ornent les murs de l’Atelier/Galerie Taylor, tandis que la Galerie Polka met l’Afrique à l’honneur à travers les images de Françoise Huguier. Enfin, le Quai de la Photo présente l’œuvre photographique de l’actrice française Audrey Tautou, réunissant une cinquantaine de clichés dans un parcours en toute intimité, ou presque. Avec ce projet, Audrey Tautou pose un regard introspectif sur le monde — et avant tout sur elle-même — pour créer un portrait profondément immersif. Galerie SIT DOWN4, rue Sainte Anastase 75003 Paris jeu05jui(jui 5)10 h 00 minsam26jul(jul 26)19 h 00 minDiane MeyerBerlinGalerie SIT DOWN, 4, rue Sainte Anastase 75003 Paris Détail de l'événementPhoto : série Berlin, Reichstag, 2019 Tirage pigmentaire brodé à la main |Dimensions : 24 x 30,5 cm © Diane Meyer courtesy galerie Sit Down Après avoir été exposé au musée Détail de l'événement Photo : série Berlin, Reichstag, 2019 Tirage pigmentaire brodé à la main |Dimensions : 24 x 30,5 cm © Diane Meyer courtesy galerie Sit Down Après avoir été exposé au musée Mitte à Berlin dans le cadre de la commémoration du 35ème anniversaire de la chute du Mur, la galerie SIT DOWN est heureuse de consacrer pour la première fois en France le travail de Diane Meyer et plus précisément sa série sobrement intitulée Berlin, dans laquelle l’artiste associe photographie et broderie au point de croix. L’artiste utilise cette technique de broderie pour faire apparaître, à la manière d’un fantôme, le mur qui scindait la ville. S’il fut détruit en novembre 1989, les traces de son existence demeurent perceptibles. Certaines parties de ces photographies prises avec un appareil moyen format ont ainsi été masquées par du point de croix, ajouté à la main, à même le support. La broderie, par sa matérialité, est légèrement surélevée par rapport à la surface du tirage. Elle souligne ainsi les limites artificielles créées par le mur et devient littéralement une barrière pour le reste du paysage. Le motif créé emprunte au langage visuel de l’imagerie numérique et offre une vue pixélisée d’une partie de l‘image initiale. Ainsi, cette intervention manuelle sur le tirage photographique révèle et dissimule à la fois le mur et apparaît comme une trace translucide ou un fantôme qui n’existe plus dans le paysage, mais qui pèse encore sur l’histoire et la mémoire. À propos de cette série, la conservatrice et commissaire d’exposition Claudia Bohn Spector a écrit “la couture transperce le tirage tout en cicatrisant et en dissimulant le tissu historique auquel elle fait allusion. Elle offre un contraste poignant avec la brutalité inflexible du mur et nous rappelle l’artifice considérable de la photographie et de l’histoire“. L’accrochage linéaire et austère des oeuvres simplement posées sur une étroite étagère se réfère directement au “mur“ et permet une connexion immédiate avec le sujet. Ce dispositif permet la manipulation de l’oeuvre pour mieux dévoiler toute la minutie du travail de broderie qui se déploie au verso. À travers cette série, Diane Meyer met en évidence le caractère éphémère du souvenir et permet de comprendre a posteriori l’ampleur du mur dans le tissu urbain. Diane Meyer est une artiste américaine née aux Etats-Unis en 1976. Elle est titulaire d’un BFA en photographie de l’Université de New York et de la prestigieuse Tisch School of the Arts en 1999. Elle a également obtenu un MFA en arts visuels de l’Université de Californie à San Diego en 2002. Elle vit désormais à Los Angeles depuis 2005. Son travail a été exposé lors de solo show dans de nombreuses institutions américaines : au Griffin Museum of Photography à Winchester, au 18th Street Art Center à Santa Monica, à la Galerie AIR à New York, à la Société pour la photographie contemporaine de Kansas City, à la Gryder Gallery de Nouvelle- Orléans, au Salão Nobre, Teatro Circo à Braga au Portugal, au SPARC à South Pasadena, au Granary Arts à Ephraim dans l’Utah, à la Klompching Gallery à New York ainsi que lors d’un duo show à la Pictura Gallery de Bloomington. Diane Meyer a également participé à de nombreuses expositions collectives aux États-Unis et à l’étranger notamment au George Eastman Museum de Rochester, à la Galerie Robert Mann à New York, à la Galerie Regina Anzenberger à Vienne en Autriche, au musée d’art de Brattleboro, à la Fondation Burrad Arts à Vancouver, au Kunstagentur de Dresde en Allemagne, à la Große Rathaus de Landshut en Allemagne, au Festival international de photographie de Cardiff au Pays de Galles, à Galerie Arena 1 à Santa Monica, à Fau ototropia au Guatemala, à la Galerie Schneider à Chicago, au Field Projects à New York, à la Maison de la Chine à Penang en Malaisie, à la Galerie Huit à Arles en France, au Projet 42 à Alkmaar au Pays-Bas, au musée Clarinda Carnegie Art Museum dans l’Iowa, au Centre de photographie de Woodstock à New York, au Susan Laney Contemporary à Savannah en Georgie, à la Marshall Contemporary galerie à Venise, à la Californie Flowers Gallery, au London AMCE Creative Arts, au Seattle Sala Municipal de Exposiones de la Pasíon à Valladolid, au Los Angeles Center for Photography, Los Angeles, au Capture Photography Festival à Vancouver, au Rotlicht Festival à Vienne, à la Fotogalerie Friedrichshain à Berlin, au musée Hood, à Hanovre. Son travail fait partie des collections permanentes du George Eastman Museum (le plus ancien musée de photographie du monde), du Clarinda Carnegie Museum, du Hood Museum, du Museum of Contemporary Photography de Chicago et de l’Université du Maryland, ainsi que des collections de la Morgan Library & Museum à New York. Dates5 Juin 2025 10 h 00 min - 26 Juillet 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie SIT DOWN4, rue Sainte Anastase 75003 ParisOther Events Galerie SIT DOWN4, rue Sainte Anastase 75003 ParisLa galerie est ouverte du mardi au vendredi de 14h à 19h et le samedi de 12h à 19h Galerie SIT DOWN Get Directions CalendrierGoogleCal Atelier/Galerie Taylor7 Rue Taylor, 75010 Paris jeu12jui(jui 12)14 h 00 minmer17sep(sep 17)19 h 00 minIrène JonasTraces. A l'Est...Atelier/Galerie Taylor, 7 Rue Taylor, 75010 Paris Détail de l'événementPhoto : « Les Bains de Budapest » © Irène Jonas – agence révélateur, courtesy Atelier/Galerie Taylor, Paris (Tirage 24x24cm, colorisé à la peinture à l’huile sur papier mat, Détail de l'événement Photo : « Les Bains de Budapest » © Irène Jonas – agence révélateur, courtesy Atelier/Galerie Taylor, Paris (Tirage 24x24cm, colorisé à la peinture à l’huile sur papier mat, exemplaire unique) Pour cette troisième exposition monographique que l’Atelier/Galerie Taylor lui consacre, Irène Jonas met le cap à l’Est… Terres de racines familiales et destinations électives, le regard, les émotions et les sensations que la photographe y dépose et déploie croisent les vestiges de grands événements historiques du XXème siècle de cette partie de l’Europe. La trace, au sens propre comme au sens figuré, est un des axes de recherche d’Irène Jonas. Cet ensemble d’empreintes, de marques, laissées par le passage d’un être ou d’un objet se croise et dialogue dans ses photographies. Par l’adjonction de peinture sur la surface même du tirage, elle donne épaisseur et consistance au temps, offre une diversité d’origines même de la trace, de la mémoire. «Traces» est un projet en cours, qui regroupe trois séries, dont deux réalisées en Pologne, et une en République Tchèque et dans l’est de l’Allemagne, autour de grands évènements historiques du XXème siècle, de temps industriels révolus, de théâtres de luttes syndicales. La série « La tanière du Loup » revisite un site parfois méconnu de la seconde guerre mondiale. « Gdansk » propose une série d’images d’errance dans ce port qui a vu naître Solidarnosc quelques années avant la fin de la guerre froide. Des bunkers détruits dans lesquels la nature reprend ses droits à cet ancien port de la côte baltique peu à peu réaménagé, ces photographies, éloignées du reportage, tentent de rendre l’esprit d’un lieu hanté par une histoire proche et parfois déjà lointaine. «Traces» est aussi l’empreinte que ces évènements ont laissé en Irène Jonas, racontés par la précédente génération ou suivis au fil des actualités. Toujours à l’Est, l’exposition est également l’occasion d’une plongée onirique dans les vapeurs des bains de Budapest. Intemporel, cet ensemble d’images restitue avec délicatesse et sensualité ces instants volés aux turpitudes du quotidien et aux fracas du monde. Les tirages peints proposés dans l’exposition sont tous des pièces uniques et sont montrés pour la première fois. Irène Jonas est photographe et sociologue. Née en 1958, elle vit à Paris et au Guilvinec dans le Finistère Sud. Elle fait partie de l’agence révélateur depuis 2016 Photographe et sociologue, l’image et l’écriture ont toujours été présentes dans sa vie professionnelle. Toutefois, elle s’est affranchie de l’écriture sociologique et du reportage photographique, afin d’élaborer une forme d’expression personnelle. Depuis une quinzaine d’années, elle a axé sa recherche personnelle et artistique vers la photographie plasticienne, notamment avec l’adjonction de peinture à même la surface des tirages. Dates12 Juin 2025 14 h 00 min - 17 Septembre 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuAtelier/Galerie Taylor7 Rue Taylor, 75010 ParisOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Polka12, rue Saint-Gilles 75003 Paris mer28mai(mai 28)15 h 00 minsam26jul(jul 26)17 h 00 minFrançoise HuguierL'Afrique et ElleGalerie Polka, 12, rue Saint-Gilles 75003 Paris Détail de l'événementÀ l’occasion de la publication de son ouvrage Afrique émoi (Éditions Odyssée, 2025), Françoise Huguier revient sur plus de vingt années de travail photographique en Afrique subsaharienne. L’exposition L’Afrique en Détail de l'événement À l’occasion de la publication de son ouvrage Afrique émoi (Éditions Odyssée, 2025), Françoise Huguier revient sur plus de vingt années de travail photographique en Afrique subsaharienne. L’exposition L’Afrique en pose présente une sélection inédite de portraits réalisés dans plusieurs capitales africaines francophones, de Dakar à Maputo, en passant par Bamako, Brazzaville ou Ouagadougou, et met en lumière un axe structurant de son œuvre : la représentation de l’intime à travers l’espace domestique. Photographe reconnue pour son approche documentaire rigoureuse et son engagement de terrain, Françoise Huguier développe, dès les années 1990, une démarche patiente et immersive. En 1994, elle joue un rôle décisif dans la création des Rencontres de Bamako, première biennale africaine de photographie. C’est à cette occasion qu’elle contribue à faire découvrir, sur la scène internationale, les œuvres de Malick Sidibé et Seydou Keïta, aujourd’hui figures majeures de l’histoire de la photographie africaine. Ni strictement documentaire, ni purement scénographiée, sa pratique s’inscrit dans un entre-deux : celui du studio improvisé dans des intérieurs privés — chambres, salons, appartements. L’espace habité devient décor, prolongement de la personne, support d’un récit visuel singulier. « Ce qui m’intéresse, c’est la manière dont les gens s’approprient leur espace. L’intérieur est un autoportrait silencieux », souligne-t-elle. Dans cette attention portée à la pose et à la composition, on retrouve l’influence des studios africains, mais avec une approche résolument personnelle : ici, aucun fond neutre, mais l’environnement réel, investi au quotidien, qui situe le portrait. La mise en scène assumée des sujets, le soin accordé aux tenues et aux gestes traduisent une volonté d’affirmation de soi. L’intérêt de Françoise Huguier pour la mode, déjà présent dans Secrètes(Gallimard, 2005), irrigue ces images. Il ne s’agit pas de la mode des podiums, mais de celle du quotidien : vêtements choisis, bijoux, postures — autant d’éléments participant à une expression identitaire. À travers ces portraits, L’Afrique en pose donne à voir une Afrique urbaine contemporaine, traversée par des subjectivités fortes. Ce travail visuel, à la fois social et poétique, constitue un contrechamp aux représentations dominantes du continent. Il s’inscrit dans une tradition humaniste, enrichie par un regard féministe et une sensibilité ethnographique. « Je ne cherche pas à montrer l’Afrique, mais des personnes dans leurs mondes », précise l’artiste. Une démarche qui résume la singularité de cette œuvre. Dates28 Mai 2025 15 h 00 min - 26 Juillet 2025 17 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie Polka12, rue Saint-Gilles 75003 ParisOther Events Galerie Polka12, rue Saint-Gilles 75003 ParisOuvert du mardi au samedi de 11h à 19h00 ou sur rendez-vous Galerie Polka Get Directions CalendrierGoogleCal Quai de la Photo Centre d’art photographique9 port de la Gare 75013 Paris jeu05jui(jui 5)12 h 00 minmer10sep(sep 10)2 h 00 minAudrey TautouSuperfacialQuai de la Photo Centre d’art photographique, 9 port de la Gare 75013 Paris Détail de l'événement« Je ne souhaite pas éteindre les projecteurs. Je ne crains plus les regards. Mon image me précédera toujours mais j’ai ôté le beau costume qu’on m’avait taillé sur mesure. Détail de l'événement « Je ne souhaite pas éteindre les projecteurs. Je ne crains plus les regards. Mon image me précédera toujours mais j’ai ôté le beau costume qu’on m’avait taillé sur mesure. La suite, j’ai commencé à l’écrire malgré moi depuis que je suis entrée dans vos vies. La voilà la grande aventure. Je suis seule capitaine de mon bateau et, comme Éric Tabarly lors de sa Transat anglaise de 1964, j’avance sans pilote automatique. Je ne saurai jamais vivre en Cartésie, ce pays où il fait sûrement bon vivre avec logique, rationalisme, évidence et méthode. Il n’est pas impossible que je retrouve un jour le confort d’un tournage et sa loge HMC (Habillage Maquillage Coiffure). Un gentil pick-up par un charmant stagiaire. Un tapis rouge tout doux, tout doux, tout doux. Nous verrons bien. Vous verrez bien. Madame, Monsieur, bienvenue à bord. » Audrey Tautou Présentée du 5 juin au 10 septembre 2025 à Quai de la Photo, l’exposition « Superfacial » d’Audrey Tautou investit l’ensemble du centre d’art, réunissant une cinquantaine de photographies à travers un parcours en toute intimité, ou presque. Avec ce projet, Audrey Tautou pose un regard introspectif sur le monde et avant tout sur elle-même, créant un portrait immersif. En écho à son livre Superfacial, Audrey Tautou dévoile aujourd’hui une toute nouvelle exposition à Paris. C’est en jouant avec les codes de son image publique qu’Audrey Tautou s’amuse de son statut de vedette et se met en scène avec une liberté audacieuse. Mêlant autoportraits théâtraux, écrits issus de son journal intime, lettres de fans (et parfois plus), elle tisse un autoportrait sensible et nuancé, qui invite à une véritable plongée dans son univers intérieur tout en questionnant cette notion de célébrité. L’humour, omniprésent, est accompagné de réflexions profondes et parfois déstabilisantes sur ce qu’est devenu son quotidien notamment depuis Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain. Chaque autoportrait, soigneusement mis en scène, révèle une maîtrise totale de l’image et souligne avec une dérision assumée sa dimension construite et artificielle. Ces récits photographiques dévoilent un regard critique et lucide tout en offrant une nouvelle image de l’actrice que le public croit connaître. Deux autres séries viennent enrichir ce portrait éclaté : l’une rassemble des portraits de journalistes pris au fil des années lors de ses tournées de promotion, révélant les coulisses de la médiatisation ; l’autre, plus contemplative, montre des anonymes photographiés de dos, échappant au regard, celui auquel elle est en permanence confrontée. EN IMMERSION DANS L’INTIMITÉ D’AUDREY TAUTOU C’est à travers trois séries photographiques majeures que nous découvrons comment Audrey Tautou se réapproprie son propre regard grâce à la photographie : avec « Superfacial », elle se met en scène à travers des portraits drôles et décalés, immortalise des moments courts mais répétitifs, « vole une image » à son tour à des inconnus. L’exposition, pensée comme un parcours immersif dans la vie d’une star, ancre une fois de plus sa démarche photographique. Loin des images volées ou fantasmées depuis « le grand coup de projecteur ». Ici, c’est elle qui choisit ce que le « spectateur-observateur-curieux » peut connaître d’elle, et ce, avec une ironie entièrement assumée. Avec cette exposition, Audrey Tautou reprend une part de cette liberté perdue à la suite de son succès en devenant ce personnage hybride, à la croisée de ce qu’elle est réellement et de ce que l’on peut s’imaginer de l’actrice. Pour appuyer ce sentiment de proximité avec elle, l’exposition est construite comme si nous étions chez elle, plongés dans son intimité. Nous allons à la découverte des différentes lettres et objets envoyés par ses fans que l’on retrouve dans des cadres, accrochés aux murs comme le serait un souvenir précieux. Dates5 Juin 2025 12 h 00 min - 10 Septembre 2025 2 h 00 min(GMT-11:00) LieuQuai de la Photo Centre d’art photographique9 port de la Gare 75013 ParisOther Events Quai de la Photo Centre d’art photographique9 port de la Gare 75013 ParisDu lundi au dimanche de 12h à 02h Quai de la Photo Centre d’art photographique Get Directions CalendrierGoogleCal En Banlieue © Julie Fratoni Roland-Garros oblige ! La galerie Initial Labo, située à Boulogne-Billancourt, présente la première exposition de Julie Fratoni, joueuse professionnelle et artiste visuelle, pour une plongée décalée dans l’univers du tennis. initial Labo62, avenue Jean-Baptiste Clément 92100 Boulogne Billancourt sam31mai(mai 31)10 h 00 minsam14jui(jui 14)18 h 00 minJulie FratoniLes émotion du Jeinitial Labo, 62, avenue Jean-Baptiste Clément 92100 Boulogne Billancourt Détail de l'événementPlutôt deux fois qu’une Julie Fratoni n’entreprend que des projets qui la passionnent. Elle tire son inspiration de son expérience en tant que joueuse de tennis professionnelle, pour provoquer l’émotion Détail de l'événement Plutôt deux fois qu’une Julie Fratoni n’entreprend que des projets qui la passionnent. Elle tire son inspiration de son expérience en tant que joueuse de tennis professionnelle, pour provoquer l’émotion des instants vécus sur les courts de tennis, autour du monde. Julie est une artiste visuelle qui aime sculpter les pixels. De ses 20 années de pratique du tennis et de la compétition, elle puise dans les émotions et les sensations l’étincelle qui éclaire la vie intérieure. Férue de photographie, nourrie des sensations de la compétition et des terrains, c’est tout naturellement qu’à deux pas de Roland Garros et dans la galerie d’un laboratoire photographique, elle construit sa première exposition. Julie Fratoni est née en 1985 et appartenant à la dernière génération ayant connu une enfance sans internet, c’est au fur et à mesure de l’essor des outils numériques qu’elle en a exploré le potentiel. En détournant l’image classique du court, elle crée un espace contemplatif de réflexion entre l’élan d’intention, la passion et la connaissance de soi. Elle crée des images au grain réaliste, proches de la photographie mais habitées par un regard surréaliste et décalé. Avec patience, elle y glisse des détails minuscules, presque secrets, dans des ensembles précis, foisonnants, qui invitent à une lecture lente et attentive. Dans son parcours, elle est souvent partie photographier des terrains abandonnés, lieux chargés de silence et de mémoire. En parallèle, elle explore depuis toute jeune le potentiel créatif des outils numériques, jusqu’à l’arrivée de l’IA, qu’elle intègre très tôt dans sa démarche artistique. Pour réaliser ses oeuvres, terrain “je” fictifs, elle utilise l’intelligence artificielle comme un outil malléable, jamais comme un substitut, dans un processus créatif rigoureux. Ses visuels sont proches de la photographie, mais habités par un regard surréaliste et décalé, dans lesquels elle glisse des détails minuscules, presque secrets, qui invitent à une lecture lente et attentive. À travers ses oeuvres, Julie questionne notre rapport à la présence, au silence, et à la place de l’humain dans un monde saturé par la technologie. Dates31 Mai 2025 10 h 00 min - 14 Juin 2025 18 h 00 min(GMT-11:00) Lieuinitial Labo62, avenue Jean-Baptiste Clément 92100 Boulogne BillancourtOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Dans le Nord Au CRP/ de Douchy-les-Mines, venez découvrir les corps à l’épreuve de l’artiste allemande, Isabelle Wenzel. Le corps devient forme et sculpture et se confronte à l’aridité d’un paysage ou à la brutalité du monde du travail. CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-FrancePlace des Nations 59282 Douchy-les-Mines sam31mai(mai 31)13 h 00 mindim05oct(oct 5)17 h 00 minIsabelle WenzelCorps épreuveCRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France, Place des Nations 59282 Douchy-les-Mines Détail de l'événementPlié, contorsionné, renversé, le corps subit, lutte puis s’abandonne dans les images d’Isabelle Wenzel. Figé dans des poses impossibles, il repousse les limites physiques et parfois même, la gravité entre Détail de l'événement Plié, contorsionné, renversé, le corps subit, lutte puis s’abandonne dans les images d’Isabelle Wenzel. Figé dans des poses impossibles, il repousse les limites physiques et parfois même, la gravité entre danses, secousses et chutes. En se mettant elle-même en scène dans cette quête photographique qu’elle poursuit depuis une quinzaine d’années, l’artiste, ancienne acrobate, trouve dans cette recherche corporelle répétitive, un instrument de mesure du monde. Qu’il se confronte à l’aridité d’un paysage, à la brutalité du monde du travail ou à l’âpreté d’une matière, le corps devenu forme et sculpture, suspend le mouvement et rempli l’espace dans une œuvre performative, libre et souvent burlesque. Isabelle Wenzel est une artiste visuelle allemande née en 1982. Formée à l’académie Gerrit Rietveld à Amsterdam en arts visuels et design, elle se spécialise dans la photographie. Après avoir vécu quelques années aux Pays-Bas, elle renoue avec ses origines et s’installe à Wuppertal, dans le land Rhénanie-du-Nord-Westphalie, région la plus industrielle d’Allemagne où l’on trouve notamment d’anciennes mines de lignite. ► Vernissage le 31 mai 2025 à 12h30, en présence de l’artiste. Navette gratuite depuis Lille. Réservation à communication@crp.photo Dates31 Mai 2025 13 h 00 min - 5 Octobre 2025 17 h 00 min(GMT-11:00) LieuCRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-FrancePlace des Nations 59282 Douchy-les-MinesOther Events CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France Get Directions CalendrierGoogleCal Dans le Sud Le Baiser de l’Hôtel de ville, Paris 1950 © Robert Doisneau Un petit air de vacances d’été souffle sur l’Hexagone : découvrez notre sélection d’expositions à voir dans le sud de la France. On commence avec quelques grands noms de la photographie : Robert Doisneau au musée des Beaux-Arts de Pau, Ralph Gibson à la Venet Foundation (Le Muy, dans le Var), et Agnès Varda au musée Soulages, à Rodez. Musée des Beaux-Arts de PauRue Mathieu Lalanne, 64000 Pau sam07jui(jui 7)11 h 00 mindim28sep(sep 28)18 h 00 minUn certain Robert DoisneauExposition collectiveMusée des Beaux-Arts de Pau, Rue Mathieu Lalanne, 64000 Pau Détail de l'événementPhoto : Le Baiser de l’Hôtel de ville, Paris 1950 © Robert Doisneau Le musée des beaux-arts de Pau propose une grande rétrospective du plus populaire des photographes humanistes. Réalisée à partir Détail de l'événement Photo : Le Baiser de l’Hôtel de ville, Paris 1950 © Robert Doisneau Le musée des beaux-arts de Pau propose une grande rétrospective du plus populaire des photographes humanistes. Réalisée à partir de tirages originaux issus de la collection de l’Atelier Robert Doisneau à Paris, l’exposition se compose de plus de 140 photographies noir et blanc et couleur, parmi lesquelles les célèbres clichés du baiser de l’hôtel de ville, les portraits de Picasso, Niki de Saint Phalle ou encore les jeux d’enfants. Le parcours de visite révèle la profondeur et la sensibilité du regard de Doisneau et présente le Paris des années 1940 aux années 1980, l’univers de l’enfance et des écoliers, des mondanités et célébrités – artistes, écrivains, comédiens ainsi qu’un album personnel. Une exposition hommage à la carrière de ce représentant majeur de l’art photographique du XXe siècle dont les images font désormais partie de notre imaginaire collectif. Dates7 Juin 2025 11 h 00 min - 28 Septembre 2025 18 h 00 min(GMT-11:00) LieuMusée des Beaux-Arts de PauRue Mathieu Lalanne, 64000 PauOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Venet Foundation150 Chem. du Moulin des Serres, 83490 Le Muy dim22jui(jui 22)10 h 00 minmar30sep(sep 30)19 h 00 minRalph GibsonVu, ImprévuVenet Foundation, 150 Chem. du Moulin des Serres, 83490 Le Muy Détail de l'événementPhoto : Ralph Gibson, Altar Boy, 1975-2018 Photographe reconnu mondialement, notamment pour avoir créé un nouveau vocabulaire visuel dans les années 70 avec sa Trilogie – The Somnambulist (1970), Déjà-Vu Détail de l'événement Photo : Ralph Gibson, Altar Boy, 1975-2018 Photographe reconnu mondialement, notamment pour avoir créé un nouveau vocabulaire visuel dans les années 70 avec sa Trilogie – The Somnambulist (1970), Déjà-Vu (1973), Days at Sea (1974) – Ralph Gibson n’en est pas moins un guitariste de talent. Il découvre la guitare à l’âge de 13 ans. L’appareil photo, quatre ans plus tard. Pour lui, la mélodie est à la musique ce que la réalité est à la photographie. « Vu, Imprévu » offre une occasion unique de revisiter quinze de ses photographies les plus iconiques sous un angle inédit. Les clichés, tous pris entre 1968 et 1990, s’accompagnent d’une pièce musicale, spécialement composée, interprétée et enregistrée par l’artiste dans son studio new-yorkais. Chaque cadre intègre une puce NFC permettant, sans contact, d’écouter le morceau associé à l’œuvre sur son smartphone. Enfin, cette exposition est accompagnée d’une oeuvre vidéo, autre format qui permet la fusion entre images et musique, et auquel Ralph Gibson attache une importance toute particulière. Commissariat Thierry Bigaignon Dates22 Juin 2025 10 h 00 min - 30 Septembre 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuVenet Foundation150 Chem. du Moulin des Serres, 83490 Le MuyOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Musée Soulages RodezJardin du Foirail, Av. Victor Hugo, 12000 Rodez sam28jui(jui 28)14 h 00 min2026dim04jan(jan 4)19 h 00 minAgnès VardaJe suis curieuse. PointMusée Soulages Rodez, Jardin du Foirail, Av. Victor Hugo, 12000 Rodez Détail de l'événementEn 2025, la mer Méditerranée arrive à Rodez avec son horizon, bleu et calme, ses pêcheurs, ses plages, ses jouets en plastique, ses cabanons, ses manifestations, – en somme sa Détail de l'événement En 2025, la mer Méditerranée arrive à Rodez avec son horizon, bleu et calme, ses pêcheurs, ses plages, ses jouets en plastique, ses cabanons, ses manifestations, – en somme sa vie mouvante et le portrait qu’Agnès Varda en a fait pendant toutes ces années et le tendre souvenir qu’elle laisse en chacun de nous. Agnès Varda (1928-2019) est une figure majeure du cinéma et de la photographie, s’illustrant sur le tard dans le domaine des arts plastiques. Le musée Soulages a décidé de lui rendre un hommage en été 2025 : Agnès Varda. Je suis curieuse. Point (28 juin 2025 – 4 janvier 2026). Le projet d’exposition du musée Soulages joue sur le lien amical entre Pierre et Colette Soulages et Agnès Varda à Sète, lien qu’elle immortalisa dans Les Plages d’Agnès : le musée Soulages possède en effet un certain nombre de photographies du peintre réalisées par la cinéaste et son équipe de tournage. Un entretien de Soulages au sujet de ses peintures Outrenoir est diffusé dans les salles permanentes du musée. Leur rencontre amicale et instructive, offre un bel accompagnement à nos visiteurs. D’une certaine manière, nous voulions poursuivre l’échange, l’ouvrir en grand à Rodez avec la présentation de l’oeuvre de Varda. Nous voulons mettre en valeur Agnès Varda dans sa grande curiosité : associer librement son fonds photographique autour du tournage de La Pointe Courte (compostions sur le monde du port, des pêcheurs, de la Méditerranée) aux constructions de cabanes, et nombreuses évocations de la mer et des plages dans son oeuvre d’artiste visuelle : Bord de mer (2009), La petite mer immense (2003), Ping-Pong Tong (2005-2006), Le dépôt de la Cabane de Plage (2011), La Cabane du Bonheur (2018), et autres photographies couleur inédites de Noirmoutier et de ses cabanes de pêcheurs. L’environnement du film le Bonheur sorti en 1965 sera évoqué poétiquement : par des fleurs, des tournesols, des bouquets dans des vases et quelques photographies de tournage. Cette association de photographies en noir et blanc, en couleur, d’objets et d’installations filmiques, composent un itinéraire inédit, une scénographie déroulée en histoire. La photographie singulièrement muette des premiers temps, se prolongera avec de l’écriture visuelle ou non, des objets… Elle représente une part de Varda, un trait majeur de son modus operandi. L’exposition incarnera ses recherches et ses passions d’artiste. Nous associerons à l’ensemble de l’exposition un environnement familier c’est-à-dire des oeuvres du peintre et ami Pierre Soulages, du sculpteur Alexander Calder, des oeuvres de Valentine Schlegel, de Miquel Barceló, des maquettes, des objets. Un clin d’oeil sera fait au photographe primitif de la mer et du ciel, Gustave le Gray (1820- 1884)… Cette exposition est coproduite avec Rosalie Varda et toute l’équipe de Ciné-Tamaris toujours installée rue Daguerre, là où Agnès Varda posa ses valises et ses appareils en 1951, il y a 70 ans. L’exposition constituée de plus de cent items va se déroulercomme une histoire, celle d’une vie qui de la mer ramène Agnès Varda à la mer. Dates28 Juin 2025 14 h 00 min - 4 Janvier 2026 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuMusée Soulages RodezJardin du Foirail, Av. Victor Hugo, 12000 RodezOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Le Paris d’Agnès Varda, de-ci, de-là 9 Avril 2025 10 h 00 min - 24 Août 2025 18 h 00 min La jeune photographie, quant à elle, se conjugue au féminin pluriel avec le duo Elsa & Johanna au Centre de la Photographie de Marseille dans l’exposition “Lost and Found”. Célia Pernot célèbre le pouvoir des fleurs à la Maison Nature & Patrimoines de Castellane, tandis qu’Oriane Zerah et Fatimah Hossaini nous offrent un autre visage de l’Afghanistan au musée Jean-Honoré Fragonard de Grasse. Enfin, Anaïs Tondeur investit le Château d’Eau pour exposer sa trilogie engagée en faveur de la protection de l’environnement avec « Ce que les yeux ne saisissent ». Centre Photographique Marseille74 rue de la Joliette 13002 Marseille ven06jui(jui 6)14 h 00 minsam27sep(sep 27)18 h 00 minElsa & JohannaLost and FoundCentre Photographique Marseille, 74 rue de la Joliette 13002 Marseille Détail de l'événementPhoto : Elsa and Johanna. Intuition 3, Sequences series, 2024. Courtesy of the artists. L’exposition Lost and Found du duo d’artistes Elsa et Johanna s’articule autour d’une idée un peu rétrofuturiste Détail de l'événement Photo : Elsa and Johanna. Intuition 3, Sequences series, 2024. Courtesy of the artists. L’exposition Lost and Found du duo d’artistes Elsa et Johanna s’articule autour d’une idée un peu rétrofuturiste qui place le spectateur dans un espace d’exposition totalement repensé, quelque part entre l’ultracontemporain et la capsule spatio-temporelle. Cette mise en situation offrira différentes perceptions possibles pour les visiteuses et visiteurs, les poussant à une relecture du travail des artistes. Lost and Found revisite ainsi l’ensemble des séries précédentes des artistes, autour d’axes thématiques communs tels que : la nostalgie, la fuite, la solitude, l’expression des sentiments, la féminité, la masculinité, la représentation de l’univers domestique, l’histoire de la photographie, le cinéma, etc. La sélection des images fait la part belle aux nouvelles photographies, ou celles peu montrées jusqu’alors, en explorant de nouveaux modes de présentation. L’exposition a été réalisée lors d’une résidence Capsule/Ministère de la Culture et grâce au soutien de la Région Sud. Elle fait partie de la programmation satellite des Rencontres d’Arles dans le cadre du Grand Arles Express. Exposition accessible sur présentation du forfait des Rencontres d’Arles 2025. Dates6 Juin 2025 14 h 00 min - 27 Septembre 2025 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuCentre Photographique Marseille74 rue de la Joliette 13002 MarseilleOther Events Centre Photographique Marseille74 rue de la Joliette 13002 MarseilleOuvert du mercredi au samedi de 14h à 18h Centre Photographique Marseille Get Directions CalendrierGoogleCal Maison Nature & Patrimoines2 place de l’église 04120 Castellane mer25jui(jui 25)10 h 00 mindim21sep(sep 21)18 h 30 minCélia PernotLe pouvoir des fleursMaison Nature & Patrimoines, 2 place de l’église 04120 Castellane Détail de l'événementPhoto. « C’est le paradis ici. Je travaille les arbres, je les accompagne dans leur croissance sans les blesser, cela me vient de la culture des oliviers chez mes parents Détail de l'événement Photo. « C’est le paradis ici. Je travaille les arbres, je les accompagne dans leur croissance sans les blesser, cela me vient de la culture des oliviers chez mes parents en Calabre. » Francesco Barberio, jardinier aux Jardins du Musée International de la Parfumerie. Mouans-Sartoux Novembre 2020 © Célia Pernot Dès sa naissance, la photographie se définit comme outil de représentation de la nature. Les naturalistes de la fin du XIXe siècle l’utilisaient en quête de réalisme. Aujourd’hui, le jardin est, pour moi, un merveilleux atelier à ciel ouvert où ré-inventer ma pratique de la photographie et mener une création artistique. En posant mon regard sur les Jardins, ceux du Musée International de la Parfumerie à Mouans- Sartoux, du Musée Gassendi à Digne-les-Bains, de la Villa Boccanegra en Italie, et chez moi, dans le Luberon, je deviens artiste naturaliste. Mes images sont à la croisée de la science, de la sculpture et de la photographie. J’élabore des mobiles associant dans un équilibre éphémère des éléments du végétal à des matériaux d’ordre minéral et animal, les éclairant ensuite comme des oeuvres d’art pour les immortaliser par la photographie. La pesanteur révèle leur caractère anthropomorphe et clame leur élégance. Le choix du fond noir évoque les vanités de la peinture flamande du XVIIe siècle. Cette mise en lumière singulière d’éléments du monde du vivant se révèle propice à la création d’images uniques, à la fois interprétations de la réalité et reflets de nos imaginaires. En tissant des liens entre espèces végétale et humaine, Je pousse la porte d’un réseau de gardiens de savoir-faire anciens. Leurs témoignages précieux éclairent mon regard et le lien intime qu’ils nouent avec la nature guide la mise en scène de leur portrait. Les micropaysages qu’ils accompagnent au quotidien offrent un tableau du vivant en mouvement. Mes cadrages mettent en valeur la beauté de la cohabitation entre plantes sauvages et domestiquées. L’absence d’horizon affranchit le regard du réel tandis que les textures, les formes et les couleurs révèlent un nuancier naturel des saisons. Mon approche ludique, poétique et esthétique vise à amplifier la compréhension des problèmes environnementaux à l’échelle locale autant que globale. Ces photographies sont un rappel de notre statut d’invités sur Terre et une incitation à planter et laisser pousser pour contribuer au Jardin planétaire si justement décrit par Gilles Clément. Célia Pernot Artiste photographe Dates25 Juin 2025 10 h 00 min - 21 Septembre 2025 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuMaison Nature & Patrimoines2 place de l’église 04120 CastellaneOther Events Maison Nature & Patrimoines2 place de l’église 04120 CastellaneOuverture : 10h-13h / 15h – 18h30 Juin et septembre : ouvert les mercredis, vendredis et week-ends Juillet-août : ouvert tous les jours (y compris les jours fériés) Entrée gratuite Maison Nature & Patrimoines Get Directions CalendrierGoogleCal Musée Jean-Honoré Fragonard14 rue Jean Ossola 06130 Grasse sam14jui(jui 14)10 h 30 mindim12oct(oct 12)18 h 30 minOriane Zerah et Fatimah HossainiFemmes dévoilées et hommes en fleurs, un autre visage de l’AfghanistanMusée Jean-Honoré Fragonard, 14 rue Jean Ossola 06130 Grasse Détail de l'événementMeurtri, ravagé, exploité de toutes parts et endeuillé sans discontinu depuis tant de décennies, l’Afghanistan est pourtant un pays de beautés… trop souvent cachées (la burqa est l’instrument le plus Détail de l'événement Meurtri, ravagé, exploité de toutes parts et endeuillé sans discontinu depuis tant de décennies, l’Afghanistan est pourtant un pays de beautés… trop souvent cachées (la burqa est l’instrument le plus connu de cette occultation). Depuis que les talibans ont pris le pouvoir le 15 août 2021, ils n’ont eu de cesse de rendre invisibles les femmes, les privant de visage, de voix et d’éducation. L’exposition, qui réunit le travail de deux photographes – l’une afghane, l’autre française –, dévoile des femmes afghanes devant des hommes entourés de fleurs. L’ambition est d’honorer la beauté partout où elle se niche pour révéler un autre visage afghan. HISTOIRE D’UN PAYS entre bouleversements et richesses Vingt ans presque jour pour jour après les attentats du 11 septembre 2001, les talibans reprennentKaboul aux Américains dans un État affaibli et corrompu. Avant eux, la guerre menée presque dix ans durant par les Soviétiques s’était soldée par un échec face aux moudjahidines. Au XIXe siècle, ce sont les Britanniques qui avaient tenté en vain de conquérir ce territoire. Ils s’opposaient aux Russes dans le “Grand Jeu” des puissances coloniales. Pays de montagnes qui culminent à plus de 7 000 m pour certains sommets, situé entre l’Iran à l’ouest, le Pakistan au sud-est et les pays de l’ex-Union soviétique au nord (Turkménistan, Ouzbékistan etTadjikistan), l’Afghanistan est peuplé de nombreuses ethnies aux langues, culturese t religions diverses (Pachtounes, Tadjiks, Hazaras, Ouzbeks). Passage important de laRoute de la soie, le territoire a été foulé parles plus grands conquérants : Cyrus leGrand, Alexandre le Grand, Gengis Khan…et s’est trouvé au coeur des plus grands empires pré-islamiques. Disputé de tou sles côtés pour ses richesses connues depuis l’Antiquité, l’Afghanistan possède des gisements de toutes les pierres précieuses excepté le diamant, et la plus importante source de lapis-lazuli. Ses paysages et ses peuples ont fasciné les grands voyageurs des Temps modernes, façonnant une mythologie romantique introduite enFrance par Joseph Arthur de Gobineau (diplomate français, auteur notamment des Amants de Kandahar, 1876), puis nourrie par Joseph Kessel et ses Cavaliers, NicolasBouvier, Ella Maillart, Christophe de Ponfilly avec son film Massoud, l’Afghan. FATIMAH HOSSAINI photographe afghane au service des femmes muselées Afghane de naissance, Fatimah Hossaini a photographié des femmes débarrassées pour l’occasion de leur burqa, mais revêtues de leurs tenues traditionnelles. À travers l’habillement, c’est un hommage rendu aux multiples ethnies qui peuplent son pays : Pashtounes, Hazaras, Ouzbeks… ainsi qu’à la somptuosité d’un artisanat. Sensible aux couleurs chatoyantes et aux motifs brodés de ces véritables « bijoux textiles », la photographe les met en scène pour mieux révéler la puissance et la grâce de ses héroïnes. Son travail intitulé « La beauté au coeur de la guerre » dit la splendeur cachée de ces femmes que les guerres incessantes avaient comme effacées. « Je suis persuadée que la véritable paix naît de l’acceptation de la diversité, de la reconnaissance et du respect des différences. En célébrant ces distinctions, nous dévoilons un monde plus beau. » Formée en Iran (où ses parents vivent toujours), elle étudie la photographie à l’Université de Téhéran et, contre l’avis de sa mère (sa famille appartient à l’ethnie Hazara persécutée par les talibans), retourne vivre à Kaboul en 2015. Contrainte de quitter une deuxième fois son pays, Fatimah Hossaini vit en France depuis l’arrivée des talibans. À présent, elle parcourt le monde pour porter son message et faire entendre à travers ses images la voix des Afghanes muselées. ORIANE ZÉRAH inconditionnelle amoureuse de l’Afghanistan Française, Oriane Zérah vit à Kaboul depuis 2011. Après un bref exil de trois semaines en août 2021, elle décide de « rentrer chez elle ». Pari fou, insensé. Elle s’était pourtant jurée de ne pas vivre en régime taliban…Photographe (rappelons que la représentation de l’être humain est proscrite dans l’islam), femme, libre et indépendante, elle est au multiple tout ce que les talibans abhorrent. Formée aux arts dramatiques, Oriane Zéraha travaillé pour le Théâtre du Soleil avant de découvrir la photographie en 2010. Grande voyageuse, elle a séjourné en Inde, au Pakistan. Parallèlement à des reportages photographiques pour la presse internationale, elle aime, comme Fatimah Hossaini, photographier la beauté qui se cache, la plus insoupçonnée, mais qu’elle sait dénicher dans le moindre recoin du pays. En vivant sur place, elle a pris la mesure de l’amour des Afghans pour les fleurs, dont ils s’entourent dès le printemps venu. C’est le sujet et la matière de son livre Des roses sous les épines, publié en 2023 aux éditions Images Plurielles. Des portraits d’hommes, souriants et sensibles, posant devant l’objectif, fiers de tenir une rose ou de la porter à leur nez ou encore d’en décorer leur pakol, le chapeau en laine traditionnel. Nous aurions tort, en Occidentaux ignorants, de trouver ces hommes efféminés, car c’est là un raffinement très ordinaire en terre d’Orient. Commissariat : Charlotte Urbain Dates14 Juin 2025 10 h 30 min - 12 Octobre 2025 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuMusée Jean-Honoré Fragonard14 rue Jean Ossola 06130 GrasseOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Le Château d’Eau - Pôle photographique de Toulouse58 allée Charles Laffite 31300 Toulouse (Adresse pendant les travaux) ̶1̶,̶ ̶P̶l̶a̶c̶e̶ ̶L̶a̶g̶a̶n̶n̶e̶ ven06jui(jui 6)13 h 00 mindim31aou(aou 31)19 h 00 minAnaïs TondeurCe que les yeux ne saisissentLe Château d’Eau - Pôle photographique de Toulouse, 58 allée Charles Laffite 31300 Toulouse (Adresse pendant les travaux) ̶1̶,̶ ̶P̶l̶a̶c̶e̶ ̶L̶a̶g̶a̶n̶n̶e̶ Détail de l'événementPhoto : © Anaïs Tondeur, Fair Isle, Phare (Phare) Niveau de PM2p5 dans l’air : 2,12 μg/m³, Tirage au noir de carbone, 2017 Le Château d’Eau présente « Ce que les Détail de l'événement Photo : © Anaïs Tondeur, Fair Isle, Phare (Phare) Niveau de PM2p5 dans l’air : 2,12 μg/m³, Tirage au noir de carbone, 2017 Le Château d’Eau présente « Ce que les yeux ne saisissent » une exposition qui rassemble trois séries Fleurs de feux, Noir de carbone et Chernobyl Herbanium d’Anaïs Tondeur, artiste engagée dans une nouvelle forme d’art politique qui associe des procédés analogiques du début de l’histoire de la photographie à des pratiques écologiques. Dans cette démarche, elle explore de nouvelles façons de raconter le monde, porteuses de transformations de notre relation aux autres, au vivant et aux grands cycles de la terre. Par des protocoles photographiques et sensibles, Anaïs Tondeur travaille à exposer l’intouchable dans des écosystèmes affectés par les activités anthropiques. Elle interroge, à travers les mondes qui implosent, les interdépendances profondes qui relient nos existences humaines à la trame du vivant. Toujours en quête de nouvelles alliances, elle développe une pratique en artiste de terrain, travaillant l’image comme une surface sensible par laquelle elle invite à rencontrer et penser êtres et éléments invisibilisés, leur donnant une agentivité, jusque dans la matérialité même du tirage. « Dans la pratique d’Anaïs Tondeur, la photographie acquiert une signification à la fois matérielle et éthique. Plutôt que de représenter la pollution atmosphérique, la contamination nucléaire ou le stress induit par la toxicité des sols, elle laisse l’empreinte matérielle témoigner de la présence des substances létales dans l’air ou dans le corps des plantes. À mesure que la distance entre l’objet photographié et son support s’amenuise, l’engagement de l’artiste grandit : engagement à éviter toute idéalisation, à transformer ses oeuvres en canaux d’expression du monde au bord du chaos. Le contact photographique se révèle alors à la fois tactile et empreint de tact. Ses oeuvres tracent un chemin vers d’autres formes de résistance: d’abord en enregistrant esthétiquement l’expérience indigeste – ou l’inexpérience – de la radioactivité, de la toxicité et des pollutions diverses, la transformant ainsi intérieurement pour la rendre assimilable ; ensuite, en rejoignant les plantes dans leurs propres efforts pour neutraliser les métaux lourds et les radionucléides, pour guérir la terre et soigner le monde. Ni désespérées ni porteuses d’espoir, ses oeuvres invitent à une autre approche de notre condition planétaire inéluctable, une approche à inventer et réinventer, par chaque spectateur touché par les traces du désastre, auxquels elles offrent un témoignage silencieux ». Michael Marder NOIR DE CARBONE 2017-2018 Collaboration avec les physiciens Rita Van Dingenen et Jean-Philippe Putaud, JRC, Commission Européenne Par la matérialité de l’image photographique, Anaïs Tondeur explore la porosité de nos corps au monde en pistant un ensemble de météores contemporaines : des particules de noir de carbone. Le terme météore, par son étymologie grecque, fait référence aux phénomènes célestes: nuage, arc-en-ciel, grêle ou comète. Or, cette matière en suspension aérienne dont elle a suivi les traces est d’une autre nature. Spectres de nos sociétés industrialisées, ces particules de noir de carbone sont issues principalement de la combustion incomplète d’hydrocarbures. Ces particules fines se dispersent avec les vents, dérivent en quelques jours le long des courants atmosphériques pour retomber à plusieurs centaines de kilomètres de leur point d’émission. De plus, si ces particules de la taille du micron ne connaissent aucune limite géographique, elles pénètrent également l’intérieur de nos corps, déclenchant selon l’OMS plusieurs millions de décès par an. Ainsi, dans une forme de Deep mapping, Anaïs Tondeur a pisté le déplacement de l’un de ces flux invisibles à partir de l’une des îles les plus reculées d’Europe. Arrivée sur l’île de Fair, située à mi-chemin entre les Orcades et les Shetlands, elle a transmis ses coordonnées géographiques aux physiciens de l’atmosphère Rita van Dingenen et Jean-Philippe Putaud (JRC, Commission européenne) qui ont identifié le point d’émission des particules de noir de carbone qui traversaient le ciel qu’elle respirait. Ces météores de noir de carbone avaient été produits dans le port de Folkestone à 1350 kilomètres de l’île. Munie d’un appareil photo et chaque jour, d’un nouveau masque FFP2, elle pisté en sens inverse la trajectoire suivie par cet ensemble de particules, par voies terrestres et maritimes. Elle a conservé la trace de chaque jour de l’expédition par un portrait de ciel, réalisé d’un point de vue ouvert afin de capter les détails de la ligne d’horizon, situant ainsi le lieu. En parallèle, elle a filtré à travers les fibres de son masque les particules qui la traversaient, ensuite extraites par immersion des masques dans un bain d’ions pour les transformer en encre. De fait, le noir de carbone est une forme collatérale de suie, utilisée depuis des siècles dans la fabrication de l’encre de Chine. Ainsi, chaque photographie est tirée, en partie, avec les particules de noir de carbone collectées dans le ciel photographié, révélant, selon les variations de noirs de l’image, le volume de particules présent dans le ciel. TCHERNOBYL HERBARIUM 2011- en cours Zone d’exclusion, Tchernobyl, Ukraine – Niveau de radiation : 1.7 microsieverts/h Collaboration avec le philosophe Michael Marder & bio-geneticien Martin Hajduch Le 26 avril 1986, à 1h23 minutes et 44 secondes, un test de puissance à la centrale de Tchernobyl, tourne à la catastrophe. Le coeur du réacteur n°4 explose, laissant s’échapper un nuage de particules radioactives dans l’atmosphère. Ce projet est composé d’un rayogramme par année passée depuis l’explosion, créé par l’empreinte directe de spécimens d’un herbarium radioactif sur des plaques photosensibles. Ces végétaux furent au préalable cultivés dans le sol de la Zone d’Exclusion par l’équipe du bio-généticien Martin Hajduch qui étudie les conséquences de la radioactivité sur la flore dans les zones fortement irradiées, autour de la centrale. Comme pour nombre d’autres projets, Anaïs Tondeur s’inspire de la fragilité des débuts de la photographie, en particulier de la photographie de contact. Dans le Tchernobyl Herbarium, les images sont réalisées par un procédé traditionnel de rayogramme, cependant le césium-137 et le strontium-90, qui innervent la plante, contribuent à la création de son empreinte sur la plaque photosensible. Ces rayogrammes radioactifs sont par conséquent conservés dans une boîte en plomb stockée dans le sous-sol d’un laboratoire. En cherchant à créer un espace où les plantes puissent prendre parole, ou tout du moins une présence, l’artiste a rencontré la trajectoire du philosophe Michael Marder, auteur de La Pensée végétale, lui-même contaminé par l’explosion du réacteur en 1986. Il écrit : « J’ai immédiatement senti que mes propres ruminations troublées pouvaient s’engager dans un dialogue fécond avec ces traces inquiétantes de plantes traumatisées. C’était comme si Anaïs me présentait un miroir dans lequel je me voyais reflété non plus dans une forme humaine mais comme une vie, ou simplement une surface sensible, exposée aux effets radioactifs sans le vouloir ni le savoir. » Depuis lors, ils développent une collaboration fertile auprès de ces plantes irradiées, par un ensemble de fragments rayographiques et textuels. La forme du fragment est pour eux une manière de se rapprocher de « l’explosion de conscience » que représente celle de Tchernobyl, en invitant à penser, signifier, symboliser, aussi impensable et irreprésentable soit-elle, et peut-être ouvrir la voie à un mode de vie plus en accord avec l’environnement. Se penchant sur les matérialités invisibles de l’air et du climat, des plantes et des sols, Anaïs Tondeur développe des enquêtes par l’image comme outils anthropologiques. Elle saisit les images aux interstices des corps et des environnements, dans des sites marqués par l’activité humaine où elle cultive des engagements singuliers, pointant d’autres formes de relations et de matérialités photographiques. Diplômée de la Central Saint Martin (2008) et du Royal College of Arts (2010) à Londres, nominée au Prix Pictet 2025, mention d’honneur des Amis du Jardin Albert Kahn (2024), lauréate du Grand Prix RPBB (2024), du Prix Photographie et Sciences, Résidence 1+2 (2023), du soutien à la mobilité artistique MIRA, Institut français (2023), du Prix Art of Change 21 et récipiendaire de la Mention d’honneur Cyber Arts, Ars Electronica (2019), elle a présenté et exposé son travail dans des institutions internationales telles que la Maison Européenne de la Photographie, Centre Pompidou (Paris), FR, MAMAC (Nice), Kröller-Müller Museum (Pays-Bas), Museum Ostwall, Dortmund U, Museum für Kunst und Gewerbe, (Allemagne), Kunst Haus Wien (Autriche), Chicago Art Center, Spencer Art Museum (USA), Choi Center (Beijing), Nam June Paik Art Center, Sungkok Art Museum (Corée du Sud). Dates6 Juin 2025 13 h 00 min - 31 Août 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuLe Château d’Eau - Pôle photographique de Toulouse58 allée Charles Laffite 31300 Toulouse (Adresse pendant les travaux) ̶1̶,̶ ̶P̶l̶a̶c̶e̶ ̶L̶a̶g̶a̶n̶n̶e̶Other Events Le Château d’Eau - Pôle photographique de Toulouse Get Directions CalendrierGoogleCal À l’Ouest © Sandra Rocha L’Artothèque de Vitré présente tout l’été une double exposition photographique avec l’artiste portugaise Sandra Rocha et le photographe français Amaury da Cunha. À Lorient, au réservoir d’eau du Péristyle, la Galerie Le Lieu propose de prendre de la hauteur avec Fabien Fourcaud. Du côté de La Rochelle, le Musée Maritime réunit une quarantaine de photographies en noir et blanc réalisées par Jean Gaillard dans les années 1950 et 1960. L'Artothèque de VitréQuai des arts, 1 rue du Bourg-aux- Moines 35500 Vitré sam07jui(jui 7)10 h 30 minmar30sep(sep 30)19 h 00 minSandra RochaSoudain du calme vint le ventL'Artothèque de Vitré, Quai des arts, 1 rue du Bourg-aux- Moines 35500 Vitré Détail de l'événement« Le titre de cette exposition, Soudain du calme vint le vent, emprunte ses mots à un vers duSonnet de séparation du grand poète brésilien Vinícius de Moraes. Il traduit Détail de l'événement « Le titre de cette exposition, Soudain du calme vint le vent, emprunte ses mots à un vers duSonnet de séparation du grand poète brésilien Vinícius de Moraes. Il traduit la tension qui habite l’oeuvre de Sandra Rocha : entre calme et tempête, rupture et transformation. Composée d’un univers photographique que l’artiste déploie depuis plusieurs années, l’exposition explore les liens profonds entre l’humain et le vivant. Nourrie par ses origines insulaires, sa pratique puise dans la nature, qu’il s’agisse d’animaux, de végétaux ou de phénomènes atmosphériques. Si les paysages spectaculaires des Açores, avec leurs terres volcaniques, leurs eaux ferrugineuses et leurs fumerolles, imprègnent son imaginaire, c’est toujours dans une attention aiguë à la fragilité du monde qu’elle inscrit son regard. L’humain, souvent présent dans ses images, apparaît en dialogue avec cet environnement vivant,tissant des relations où se croisent mémoire intime, réminiscence des mythes et préoccupations contemporaines. Sa première monographie Anticyclone (2010) annonçait déjà ce retour aux origines, cette quête utérine et presque tactile des territoires de l’enfance et de l’adolescence, marquée par une nostalgie diffuse qui irrigue l’ensemble de son oeuvre. Avec cette exposition, Sandra Rocha approfondit cette réflexion sur la condition humaine faceà ses vulnérabilités et à l’impact de l’homme sur la nature. Inspirée par des textes de Jean-Christophe Bailly, John Berger ou encore Les Métamorphoses d’Ovide, elle questionne la beauté apparente du monde comme étant un état transitoire, où toute forme est appelée à se transformer. Ses images, entre quiétude et inquiétude, révèlent un monde en suspension, à la fois apaisé et porteur de tensions sourdes.» Isabelle Tessier, responsable de l’artothèque. Une exposition à découvrir au fil des villages : – du 7 juin au 30 septembre 2025 à l’artothèque – Quai des arts, 1 rue du Bourg-aux-Moines, à Vitré ; – 7 juin 2025 au 30 avril 2026, en extérieur, à Landavran, à Taillis et à La Selle-Guerchaise. Sandra Rocha est une artiste Portugaise, née en 1974 aux Açores. Elle vit et travaille à Boulogne Billancourt. Son oeuvre photographique s’inspire de ses origines insulaires, mêlant paysages naturels et figures humaines pour interroger les liens entre les vivants et leur environnement Dates7 Juin 2025 10 h 30 min - 30 Septembre 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuL'Artothèque de VitréQuai des arts, 1 rue du Bourg-aux- Moines 35500 VitréOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Amaury Da Cunha 7 Juin 2025 10 h 30 min - 30 Septembre 2025 19 h 00 min L'Artothèque de VitréQuai des arts, 1 rue du Bourg-aux- Moines 35500 Vitré sam07jui(jui 7)10 h 30 minmar30sep(sep 30)19 h 00 minAmaury Da CunhaCœur bleuL'Artothèque de Vitré, Quai des arts, 1 rue du Bourg-aux- Moines 35500 Vitré Détail de l'événementCoeur bleu est une exposition née d’une résidence de création d’Amaury da Cunha à l’artothèque. Elle accompagne la parution de son livre éponyme, publié aux éditions Filigranes. « Coeur bleu, Détail de l'événement Coeur bleu est une exposition née d’une résidence de création d’Amaury da Cunha à l’artothèque. Elle accompagne la parution de son livre éponyme, publié aux éditions Filigranes. « Coeur bleu, voyage en Bretagne est une série de photographies prises pendant une année autour du château des Flégés, qui a marqué une partie de mon enfance. On y allait en coup de vent, deux ou trois fois par an, ce qui suffisait à me faire frémir et rêver. Je me souviens d’une mare d’eau stagnante, d’un trésor qu’on disait caché sous la septième marche d’un escalier en granit, et de mon arrière-grand-mère malade qui ne quittait presque jamais sa chambre.Quarante ans après, je suis retourné au château pendant de courts séjours, au rythme des saisons. J’ai photographié sans doute des souvenirs d’enfance, et j’ai aussi écrit sur ce qu’il ne m’était plus possible de voir. J’ai voulu entrer dans cette histoire comme dans un roman. » –Amaury da Cunha Une exposition à découvrir au fil des villages : Grâce à un partenariat entre Vitré Communauté et les communes de Landavran, Taillis et LaSelle-Guerchaise, l’exposition Coeur bleu invite les visiteurs à découvrir les oeuvres d’Amaury da Cunha au gré d’une déambulation dans les bourgs. Le livre Coeur bleu peut être consulté dans les mairies partenaires, à la bibliothèque de Taillis et à l’artothèque I Quai des arts. Coeur bleu est présentée du : – du 7 juin au 30 septembre 2025 à l’artothèque – Quai des arts, 1 rue du Bourg-aux-Moines, à Vitré ; – 7 juin 2025 au 30 avril 2026, en extérieur, à Landavran, à Taillis et à La Selle-Guerchaise. Amaury da Cunha, né à Paris en 1976, est photographe et écrivain, deux pratiques qu’il cultive en dialogue constant. Diplômé de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en2000, il s’impose rapidement par ce double regard qui associe image et texte. Il est aujourd’hui journaliste au Monde, où il collabore notamment au Monde des livres. Son premier livre, Saccades (Yellow Now, 2009), inaugure cette manière singulière d’entrelacer récits et photographies. Trois ans plus tard, sa première exposition personnelle à Paris, présentée lors du Mois de la Photo (2012), est accompagnée de la publication d’Après tout (LeCaillou Bleu). Suivent, en 2015, Fond de l’oeil (Le Rouergue), où il explore la photographie à travers des récits, et Incidences (Filigranes), son troisième ouvrage monographique. Son travail d’écriture s’élargit avec Histoire souterraine (Le Rouergue, 2017), un récit autobiographique, et Demeure (h’artpon, 2018), fruit d’une collaboration avec Sylvie Gracia, mêlant textes et images.En 2021, après une résidence en Nouvelle-Zélande, il publie Baby Farmer (Plein Jour), un récit documentaire nourri par cette expérience. Dates7 Juin 2025 10 h 30 min - 30 Septembre 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuL'Artothèque de VitréQuai des arts, 1 rue du Bourg-aux- Moines 35500 VitréOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Sandra Rocha, Soudain du calme vint le vent 7 Juin 2025 10 h 30 min - 30 Septembre 2025 19 h 00 min Réservoir d'eau du PéristyleRampe des Fours à chaux 56100 Lorient mer04jui(jui 4)10 h 30 minlun23(jui 23)19 h 00 minFabien FourcaudI am afraid the night left me soullessRéservoir d'eau du Péristyle, Rampe des Fours à chaux 56100 Lorient Détail de l'événementDans le cadre du festival Spectres d’histoire(s) de l’Aqueduc porté par la Compagnie Les Hostilités, Le Lieu de la Photographie investit le Réservoir d’eau du Péristyle avec une exposition de Détail de l'événement Dans le cadre du festival Spectres d’histoire(s) de l’Aqueduc porté par la Compagnie Les Hostilités, Le Lieu de la Photographie investit le Réservoir d’eau du Péristyle avec une exposition de Fabien Fourcaud. Nous vous convions au vernissage de cette exposition qui se tiendra le mercredi 4 juin à partir de 18h. Le photographe y présente I am afraid the night left me soulless, une œuvre à la croisée de la photographie, de la vidéo et de l’installation. Dans cet espace chargé d’eau et de mémoire, le travail de Fabien Fourcaud convoque les glaciers, les neiges éternelles, les paysages lointains et les failles invisibles d’un monde en bascule. Fragments, images et sons s’y entremêlent, laissant affleurer une mémoire diffuse — celle des territoires effacés, des corps déplacés, des histoires non closes de la Patagonie. Loin d’être seulement un regard documentaire, ce projet trace un lieu mental, un vertige sensible où l’eau relie, creuse, efface et transporte. — Photographe et artiste visuel, Fabien Fourcaud explore les liens fragiles entre territoires, mémoire et corps invisibles. Après une formation autodidacte en design et en photographie, il débute dans l’univers du cinéma et de la communication avant de se consacrer pleinement à la création documentaire. Son travail a été distingué par Lensculture (Emerging Talent Awards, 2017) et exposé aux Rencontres d’Arles, à la Galerie Binome, ainsi que dans plusieurs villes internationales, notamment à Berlin, Vancouver et New York. Son premier livre, Off Season (Bromide Books), est une errance au cœur des stations balnéaires vidées de leur mythe. Dates4 Juin 2025 10 h 30 min - 23 Juin 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuRéservoir d'eau du PéristyleRampe des Fours à chaux 56100 LorientOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Musée Maritime La RochellePlace Bernard Moitessier, 17000 La Rochelle dim01jui10 h 00 mindim02nov(nov 2)18 h 30 minJean GaillardQuai rochelaisMusée Maritime La Rochelle, Place Bernard Moitessier, 17000 La Rochelle Détail de l'événementPhoto : Femme aux jumelles et yacht sous spi Août 1959 – Jean Gaillard Le Musée Maritime de La Rochelle présente une nouvelle exposition temporaire du 1er juin au 2 novembre Détail de l'événement Photo : Femme aux jumelles et yacht sous spi Août 1959 – Jean Gaillard Le Musée Maritime de La Rochelle présente une nouvelle exposition temporaire du 1er juin au 2 novembre 2025. Intitulée Quais rochelais, elle rassemble une quarantaine de photographies en noir et blanc réalisées par Jean Gaillard dans les années 50 et 60. Rochelais d’adoption, le photographe Jean Gaillard a travaillé pour le quotidien régional Sud Ouest de 1954 à 1987. Dans le sillage de Willy Ronis, Robert Doisneau, Sabine Weiss ou Izis, il s’inscrit parmi les grands français d’un courant dit humanistes. Avec un regard sensible et poétique sur le quotidien des pêcheurs, des trieuses, des charpentiers, des dockers ou encore des plaisanciers, ses photographies documentent le patrimoine maritime rochelais. Elles font revivre l’histoire de la pêche, des ports, la naissance de la plaisance. Elles immortalisent ces femmes et ces hommes qui ont fait vivre l’Encan, cet ancien marché au poisson à la criée, le chalutier Manuel-Joël, la frégate météorologique France I, le remorqueur Saint Gilles et tant d’autres. Jean Gaillard a fait don de plus de vingt-cinq mille de ses négatifs – une décennie de travail – à la Médiathèque Michel-Crépeau de La Rochelle. C’est à partir de ce fonds que l’exposition Quais rochelais a été réalisée par le Musée Maritime en collaboration avec la médiathèque et avec l’aimable autorisation de sa petite-fille Hélène Gaillard. Dates1 Juin 2025 10 h 00 min - 2 Novembre 2025 18 h 30 min(GMT-11:00) LieuMusée Maritime La RochellePlace Bernard Moitessier, 17000 La RochelleOther Events Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Sandra Rocha, Soudain du calme vint le vent 7 Juin 2025 10 h 30 min - 30 Septembre 2025 19 h 00 min À l’Est Originaire de Mulhouse, ancienne cité industrielle, le photographe Stephen Dock développe un travail au long cours sur la persistance de l’industrie dans les paysages, les corps, les bâtiments. Son corpus photographique est présenté à la Chambre de Strasbourg jusqu’au 7 septembre. De son côté, l’Escalier à Auxerre fête l’arrivée de l’été avec le travail de Miki Fukumoto qui rend hommage aux êtres peuplant la mer par des impressions photographiques éclatantes sur papier Washi. La Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 Strasbourg sam21jui(jui 21)14 h 00 mindim07sep(sep 7)19 h 00 minStephen DockLe silence de l’acierLa Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image, 4 place d'Austerlitz 67000 Strasbourg Détail de l'événementPhoto : Hayange © Stephen Dock De ses années de photojournalisme en terrain de guerre, Stephen Dock conserve un regard incisif sur le monde qu’il explore, attentif aux traces Détail de l'événement Photo : Hayange © Stephen Dock De ses années de photojournalisme en terrain de guerre, Stephen Dock conserve un regard incisif sur le monde qu’il explore, attentif aux traces que laissent sur nos contemporains tous types de fractures, conflits réels ou larvés, de classes ou états de guerre. Originaire de Mulhouse, ancienne cité industrielle, il développe un travail au long cours sur la persistance de l’industrie dans les paysages, les corps, les bâtiments. Invité par La Chambre en résidence dans le Grand Est, Stephen Dock poursuit une trajectoire amorcée en Ulster, qui le conduit du Nord de l’Europe vers l’Est et traverse les grandes régions industrielles. À une époque où les effets de l’industrie sur l’environnement ne sont plus à démontrer mais où les conséquences économiques et stratégiques de la désindustrialisation pèsent sur les décisions politiques, il conçoit un projet qui pose l’industrie comme un fait de civilisation et se penche sur les traces qui demeurent. En arpentant des sites et des villes marquées par l’exploitation industrielle, Stephen Dock réalise un inventaire sensible de l’Europe, qu’il complète de recherches dans des fonds d’archives. En Alsace et en Lorraine, il ne s’intéresse pas seulement aux grandes cathédrales du patrimoine industriel ou aux cités ouvrières inspirées de l’architecture moderne, mais s’attache aussi à des territoires périphériques propices à une exploration visuelle approfondie. Sa photographie s’écrit dans un noir charbonneux et dans des gammes subtiles de gris, traversées de camaïeux de couleurs sourdes, parfois incandescentes. Pour l’accompagner dans cette réflexion, il s’associe à l’historienne de la photographie et commissaire d’exposition Raphaële Bertho, qui travaille sur les enjeux esthétiques et politiques de la représentation du territoire contemporain. Dates21 Juin 2025 14 h 00 min - 7 Septembre 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 StrasbourgOther Events La Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image4 place d'Austerlitz 67000 StrasbourgEspace d'exposition : mercredi > dimanche : 14h - 19h ou sur rdv Fermé les jours feriés La Chambre - espace d'exposition et de formation à l'image Get Directions CalendrierGoogleCal L’Escalier4 rue de l’Yonne, 89000 Auxerre ven20jui(jui 20)14 h 00 mindim06jul(jul 6)19 h 00 minMiki FukumotoCielL’Escalier, 4 rue de l’Yonne, 89000 Auxerre Détail de l'événement« L’épidémie de Coronavirus, qui a bouleversé le monde entier, m’a amenée à réfléchir profondément à mon propre avenir. Au Japon, j’avais adopté une alimentation très frugale – quelques légumes, quelques Détail de l'événement « L’épidémie de Coronavirus, qui a bouleversé le monde entier, m’a amenée à réfléchir profondément à mon propre avenir. Au Japon, j’avais adopté une alimentation très frugale – quelques légumes, quelques condiments – dans un esprit d’austérité. Un jour pourtant, une envie irrépressible de poisson m’a traversée : j’en ai acheté, avec le désir sincère de le préparer, de le cuisiner. Ce fut une révélation. J’ai été saisie par la beauté de ces êtres marins, captivée par leurs écailles et les jeux de lumière fascinants qu’ils offraient. En les préparant – chaque écaille détachée, chaque morceau de chair découpé – j’ai ressenti intensément la fragilité de la vie, et le danger permanent qui nous entoure. C’est ce lien profond avec le poisson qui m’apporte une énergie vitale, une force qui me permet de continuer à vivre. Dans mon cœur, je ressens une immense gratitude. En les admirant, une pensée s’impose : eux aussi méritent de rejoindre le Ciel. L’Escalier fête l’été avec le travail de Miki Fukumoto qui rend hommage aux êtres peuplant la mer par des impressions photographiques éclatantes sur papier Washi. Dates20 Juin 2025 14 h 00 min - 6 Juillet 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuL’Escalier4 rue de l’Yonne, 89000 AuxerreOther Events L’Escalier4 rue de l’Yonne, 89000 AuxerreOuvert les vendredi, samedi et dimanche 14h00-19h00 et sur rdv L’Escalier Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Sandra Rocha, Soudain du calme vint le vent 7 Juin 2025 10 h 30 min - 30 Septembre 2025 19 h 00 min Photo de couverture : Marie-Laure de Decker, Vietnam, 1971 © Marie-Laure de Decker Marque-page0
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