La photographe Zélie Hallosserie est la lauréate du Prix de Photographie Saltzman-Leibovitz 2025 5 jours ago
Harold Feinstein et l’expérience américaine. Exposition La roue des merveilles¹ à la Maison de la Photographie Robert Doisneau 6 jours ago
Rencontre avec Manuela Federl « Avec mon travail, je veux donner une voix aux personnes qui ne peuvent pas parler pour elles-mêmes » 5 mai 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 5 jours ago
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 mai 2025
Charlotte Moth et Aurélie Voltz, Musée d’art moderne et contemporain, MAMC+, Saint-Étienne : A Rounded Landscape / Un paysage arrondi 9 heures ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsPour sa deuxième carte blanche, notre invité de la semaine, le co-fondateur et directeur artistique de La chambre claire Galerie, Alain Eudot, partage avec nous l’ouvage « Le tirage à mains nues » de Guillaume Geneste publié aux éditions lamaindonne qui a reçu le prix HiP 2020 dans la catégorie Histoire de la Photographie ! Il a été rédigé par Guillaume Geneste, tireur traditionnel argentique qui nous livre sa passion pour un métier de l’ombre. Une nouvelle édition sera disponible en mars prochain ! Aujourd’hui je voudrais vous parler d’un homme et, sans prétention d’exégèse, de son livre que j’ai dévoré. Pas comme on dévore un polar dont on attend la fin, mais comme un écrit qu’on voudrait ne jamais voir se finir… « Le tirage à mains nues » de Guillaume Geneste paru aux éditions lamaindonne, dont la première édition de 2020 a très rapidement été épuisée… heureusement réédité depuis… (une 3ème édition est déjà prévue). Comme une ode à la photographie. « Un livre sans précédent, ni technique, ni théorique, mais un livre de passion et d’émotion qui fera référence sur le sujet. » peut-on lire sur le site de l’éditeur. Et ma foi, ce n’est pas abusé. On se délecte des mots justes de Guillaume Geneste sur les photographes et de ses souvenirs retracés. On ressent l’importance qu’il porte à la rencontre. On se régale des témoignages des plus grands qui le lui rendent bien. Guillaume Geneste, peut-être l’un des derniers (et des meilleurs…) tireurs argentiques, créateur de La chambre noire à Paris, nous y confie son approche et sa passion du tirage, ses expériences, ses conversations, ses rencontres avec ceux qu’il a « tirés », ses entretiens avec d’autres tireurs (Sid Kaplan) ou qui tiraient eux-mêmes (Arnaud Claass…), sa vision de l’avenir du métier… Et c’est… passionnant. Guillaume Geneste à tiré les plus grands… Sabine Weiss, Gilbert Garcin, Edouard Boubat, Jean Gaumy, Jacques Henry Lartigue, Bernard Plossu… Le tireur est trop souvent un homme de l’ombre, comme le graveur pour le dessinateur, le bronzeur pour le sculpteur… Mais Guillaume Geneste ne s’en plaint pas, qui préfère le terme de traducteur à celui d’interprète qui pour lui aujourd’hui « veut déjà un peu trop dire artiste ». Mais c’est bien l’interprétation de la volonté du photographe qu’il traduit en tirant pour celui-ci. © Guillaume Geneste, Colette, « Dans la chambre noire », Laboratoire Contrejour, Paris, 1993 Je cite encore : « Le mot traducteur est plus intéressant car il incarne une volonté de coller au plus près, quelque chose de plus modeste dans l’approche ». Une modestie qui transpire au contact de cet homme toujours à l’écoute de l’autre. Bien sûr il s’est aussi nourri des autres, on ne vient pas de nulle part… Marc Bruhat, Denis Roche, Yvon Le Marlec, Bernard Plossu l’ami intime,… « J’ai appris de Denis Roche (…) que le hasard et l’inconscient en photographie existent » Il n’hésite pas à égratigner le Zone system qu’il juge en quête d’un idéal et qu’il qualifie volontiers de « perfectionnisme toxique ». « Le zone system est une approche très réductrice de la photographie » (…) « Mais quand vous êtes photographes reproduire le monde n’a rien à voir avec la création » © Guillaume Geneste, « Dans la chambre noire », Paris 2020 Bien que le tirage argentique reste l’essence, la genèse de sa pratique, et qu’il lui est essentiel surtout pour le noir et blanc, il ne disqualifie pas les nouvelles technologies, notamment la piezography capable de faire « apprécier les détails, la finesse et la délicatesse d’une lumière », sur lesquelles se penche plus souvent l’autre Guillaume (Fleureau) qui travaille avec lui. Même si , en noir et blanc, « la finesse de l’argent est inégalée », « les deux techniques cohabitent et se complètent »… « J’utilise le mot tireur aussi bien pour une personne qui travaille sous Photoshop qu’à l’agrandisseur ». Tant que la lumière est respectée… « Je ne pense pas fondamentalement que le numérique permette moins la création que l’argentique ». Et de citer Robert Delpire : « c’est de voir qu’il s’agit »… Guillaume Geneste est un homme passionné, passionnant, jamais didactique. Depuis la lecture de son livre, j’ai eu la chance de le rencontrer quelques fois. Une première rencontre grâce à François Sagnes que nous avions exposé (que j’aime ces entrelacements rhizomiques…). Quelques autres ont suivi… la visite de l’exposition « Renverser ses yeux » autour de l’Arte Povera au Jeu de Paume et en sa compagnie amicale fut un riche et délicieux moment d’écoute et d’échanges. J’espère ne pas avoir trahi sa parole par ces quelques mots fragmentaires et évidemment insuffisants… et, si vous ne l’avez déjà découvert, je suis loin d’avoir tout révélé… précipitez vous chez votre libraire préféré. INFORMATIONS PRATIQUES « Le tirage à mains nues » Guillaume Geneste Editions lamaindonne Format : 16,5 x 23 cm 264 pages 28€ https://www.lamaindonne.fr/produit/le-tirage-a-mains-nues/ Marque-page2
L'Interview Passion vintage. Rencontre avec Léopold Fulconis et Clément Lacombe de The Analog Club C’est en 2016, sur le réseau social Instagram, que l’aventure The Analog Club a commencé dans le but de promouvoir la photographie ...
L'Invité·e Camille Leboulanger, chargée de programmation La Grange aux Belles, est notre invitée Cette semaine, nous accueillons Camille Leboulanger, chargée de la programmation du cycle de photo-reportage « Escale à la Grange aux Belles – ...
L'Invité·e Carte blanche à Virginie Burnet : des expos, des livres et une playlist Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine, Virginie Burnet, fondatrice de l’agence l’art en plus, a choisi ...
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
La photographe Zélie Hallosserie est la lauréate du Prix de Photographie Saltzman-Leibovitz 2025 5 jours ago
Harold Feinstein et l’expérience américaine. Exposition La roue des merveilles¹ à la Maison de la Photographie Robert Doisneau 6 jours ago
Rencontre avec Manuela Federl « Avec mon travail, je veux donner une voix aux personnes qui ne peuvent pas parler pour elles-mêmes » 5 mai 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 5 jours ago
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 mai 2025
Charlotte Moth et Aurélie Voltz, Musée d’art moderne et contemporain, MAMC+, Saint-Étienne : A Rounded Landscape / Un paysage arrondi 9 heures ago