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Partager Partager L'InterviewPhoto Ouverture de la Chata Gallery consacrée au photojournalisme. Rencontre avec Solène Delorme La Rédaction7 mars 2017 Il y a quelques mois naissait The Chata Gallery, une galerie dédiée à la photographie de reportage. Leurs expositions sont présentées dans des lieux éphémères, aujourd’hui la galerie pose ses valises rue du chemin vert avec une sélection de photographies issues du reportage « Irak » de Quentin Bruno. Rencontre avec Solène Delorme, l’une des co-fondatrices de la galerie. 9 lives : Vous venez d’inaugurer The Chata Gallery, consacrée à la photographie de reportage, pouvez-vous nous parler de la genèse du projet ? Solène Delorme : Nous avons lancé notre projet en juin dernier. Le principe est d’offrir au grand public la possibilité d’acheter un tirage de qualité équivalente à ce que l’on trouve en galerie, issu de photoreportage, de rendre les photos de reportage accessibles au plus grand nombre. Ce projet est initié par des passionnés de photojournalisme. M : Les photographes de reportage souffrent du manque de financement de la presse, ils sont de plus en plus nombreux à tenter leur chance en galerie pour exposer et vendre leurs images; quel marché y a t-il dans ce secteur ? Ces photoreporters deviennent-ils des auteurs ? Cette démarche ne les poussent elle pas à modifier leur pratique photographique ? S. D. : C’est un marché qui reste à créer. Nous cherchons non pas à remplacer le financement de la presse, mais à être une source complémentaire de financement pour les photojournalistes et les rédactions. Il existe un marché en galerie très limité pour les photographes cotés, nous cherchons à créer quelque chose de différent. Il s’agit de proposer au grand public, et pas uniquement aux collectionneurs, d’acheter des photos, non pas pour la cote de leurs auteurs, mais pour les histoires qu’elles racontent, pour l’émotion qu’elles suscitent. Les photoreporters sont des auteurs, ils sont propriétaires de leurs images et ont chacun une approche différente de leur travail, une signature photographique différente, et des sujets de prédilection. Nous ne pensons pas que cela modifie leur pratique photographique. Leur travail a toujours le même objectif : raconter une histoire, témoigner d’une situation par le biais des images. Nous ne faisons pas de commandes auprès des photojournalistes, nous mettons en avant certaines photographies de leurs reportages. Quand nous présentons plusieurs photographies d’un reportage, certaines photographies peuvent ne pas être proposées à la vente, mais seulement servir à la narration. Par ailleurs, certains photojournalistes peuvent avoir cette démarche de proposer un travail plus proche de ce qui est proposé en galerie d’art, mais leur travail a toujours le même but : celui de raconter une histoire. M : Quel est le profil des acheteurs de photographies de guerre ou de reportage ? Quel type d’images viennent-ils chercher ? S. D. : L’exposition Irak de Quentin Bruno est le premier reportage que nous présentons sur un sujet de conflit. Nous nous adressons au grand public, à toute personne qui peut être touchée, émue par les histoires racontées par les photographies, et qui souhaite soutenir l’ONG associée au photoreportage. À chaque photoreportage, nous tenons à mettre en place un partenariat avec une association afin de lui reverser 10% des ventes des tirages, soit en lien avec le sujet du photoreportage, soit en fonction du choix du photojournaliste. Nous avons ainsi travaillé avec Médecins du Monde, Sea Shepherd France, SOS Méditerranée… M : Quel modèle économique développez-vous pour la galerie ? S. D. : Notre modèle économique repose sur les ventes de tirages au grand public en ligne et dans nos espaces. Nous cherchons également à développer des partenariats avec les medias pour offrir la possibilité d’acheter directement une photo présentée dans un article. Dans ce cadre, nous souhaitons nous présenter en tant que plateforme qui va opérer pour le média la valorisation de son contenu. M : Pour l’exposition inaugurale, vous avez choisi de présenter le travail de Quentin Bruno sur l’Irak, quelles ont été vos motivations pour présenter ce sujet et ce photographe ? S. D. : Nous avons débuté notre projet avec une exposition sur le photoreportage de Quentin Top, consacré au tremblement de terre au Népal en avril et mai 2015. Puis nous l’avons poursuivi avec une exposition rassemblant différents photoreportages sur l’environnement réalisés par Fabrice Guerin, et l’exposition « Sauvetages en Méditerranée » réunissant le travail de trois photojournalistes : Isabelle Serro, Patrick Bar, Sinawi Medine, qui ont embarqué sur le bateau Aquarius affrété par l’ONG SOS Méditerranée pour venir en aide aux migrants en mer Méditerranée. À chacune de ces expositions, c’est avant tout la rencontre avec un photographe dont nous apprécions le travail. Avec Quentin Bruno, ce qui nous a plu c’est son écriture photographique, mais aussi son parcours, c’est un jeune photojournaliste, passionné et engagé. Nous avions aussi envie de mettre à la une un sujet très « news ». EXPOSITION Irak Quentin Bruno Du 2 au 19 mars 2017 The Chata Gallery 30/34 rue du Chemin Vert 75011 Paris http://www.thechatagallery.com http://www.hanslucas.com/qbruno/photo http://quentinbruno.com Marque-page1
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