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Partager Partager NewsPhoto La peine, un film du photographe Cédric Gerbehaye, en salle le 5 février Ericka Weidmann31 janvier 2025 Le photographe belge représenté par l’Agence VU’, Cédric Gerbehaye annonce la sortie de son film documentaire « La Peine », une immersion longue au cœur de la prison bruxelloise. Le photographe devenu réalisateur a suivi le quotidien des hommes et des femmes de ce milieu carcéral – détenus, gardiens et directeur –, pour y révéler les fêlures et les espoirs d’une humanité qui tente de résister à sa propre négation. « La peine » est en lice pour la 14ème édition des Magritte du Cinéma qui se déroulent le 22 février prochain. Cédric Gerbehaye est photographe documentaire. Pendant neuf ans, il a habité avenue de la Jonction, à Bruxelles, entouré par les prisons de Forest, de Saint-Gilles et de celle des femmes de Berkendael. À partir de 2014, entre chaque reportage à l’étranger, il décide de documenter le quotidien de ses “voisins”, dont il partage l’enveloppe sonore. Au fil du temps passé en prison, il noue des rapports privilégiés et devient un confident des emmurés après avoir duré en zones lointaines, dans différents contextes de conflits, au Moyen-Orient et en Afrique. En 2016, une autorisation historique de l’administration pénitentiaire, du cabinet du ministre de la Justice et de la direction de la prison lui est accordée. Il commence alors à filmer seul, en immersion. En libre observateur de la condition carcérale, Cédric Gerbehaye a ainsi pu travailler à tous moments et dans les moindres recoins de la prison : en cellule, au préau, dans tous les lieux collectifs ainsi qu’au cachot. Ce temps long intramuros sera également ponctué d’ateliers à destination des détenus. Pendant six ans, de 2016 à 2022, Cédric Gerbehaye filme au sein des trois prisons voisines et principalement à Forest. Le tournage commence juste après la longue grève des agents pénitentiaires, et se clôt le jour de la fermeture de Forest suite au déménagement vers la nouvelle méga-prison de Haren. La Peine montre comment des détenus, hommes et femmes (parfois enceintes puis jeunes mamans) attendent, se tiennent, se battent et se laissent abattre, travaillent, se sculptent, prient, dorment, aiment, espèrent et attendent encore. Le personnel pénitentiaire est filmé avec le même point de vue : des hommes et des femmes captifs eux aussi d’un bâtiment, et d’un système. Des individus en proie à leurs destins, tentant, chacun à leur manière, de s’en accommoder ou d’y échapper. Alors que ses conditions d’incarcération avaient d’ores et déjà fait l’objet de plusieurs condamnations de la Belgique par la Cour européenne des Droits de l’homme, la prison de Forest connaît, en mai 2016, une grève d’usure menée par le personnel pénitentiaire. Celle-ci a mis au devant de l’actualité la question de sa vétusté confirmée par sa surpopulation, ses conditions d’incarcération insalubres, et un régime carcéral normé par un enfermement en cellules quasi-permanent (23h sur 24) des détenus. À la suite de cette grève historique, cette prison va vivre deux bouleversements progressifs, aussi concrets que symboliques : l’obtention d’une limitation du nombre de détenus et la refonte du régime carcéral. Toutes deux ont notamment été obtenues grâce à la longue lutte menée par Vincent Spronck, alors directeur de la prison de Forest, pour des conditions de détention dignes. Un autre bouleversement est resté quant à lui de longues années en suspend : celui de la fermeture définitive de Forest. Alors que les trois prisons mitoyennes avaient dû fusionner sous l’appellation de « prison bruxelloise » en vue de l’ouverture de la méga-prison à Haren, en périphérie de Bruxelles, le déménagement des détenus de Forest n’a eu de cesse d’être repoussé et ajourné par les tergiversations incessantes des autorités politiques. Le film a été réalisé durant cette période, entre changements, stagnations et expectations. Marque-page0
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