Lancement du Collectif Solar, un espace féminin et solidaire dédié à la photographie contemporaine 1 heure ago
Un appel à candidatures sous tension : quand le 1 % artistique finance un centre de lutte contre l’immigration clandestine 4 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 16 juin 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 1 semaine ago
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Rencontre avec Caroline Corbasson : Arles, « Something Moves », Prix Art & Environnement (Lee Ufan & Maison Guerlain) 1 heure ago
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 1 jour ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago
Partager Partager EvénementsL'ActuPhoto Des aires de solitudes : Le quotidien des soldats par Arnaud Roiné La Rédaction7 décembre 2018 Temps de lecture estimé : 4minsLa Galerie Le Carré d’Art présente jusqu’au 9 janvier prochain, les images d’Arnaud Roiné, chef des reporters photographes au sein de l’armée française. De ses années mobilisées passées au Mali et en Centrafrique pour assurer la protection des populations et de maintien de l’ordre, le photographe militaire ramène trois séries photographiques relatant le quotidien des soldats, dont son dernier « Opération Barkhane » au Mali en 2017, avant le retour à la vie civile. Le jour se lève doucement sur ce village d’éleveurs, il accompagne les jeunes gardiens de troupeaux qui mènent leurs bêtes au puits. Le désert est partout ici, et malgré tout, la vie existe, résiste. Les soldats français et burkinabais se sont installés pendant la nuit. Ils doivent fouiller ce petit village frontalier entre le Mali et le Burkina Faso à la recherche d’un chef terroriste. Une aiguille dans une botte de foin. Des français bien loin de chez eux. Au Mali ou encore en Centrafrique, ils sont chargés de surveiller et de contrôler des territoires de plusieurs millions de kilomètres carrés. Pour cela ils ont la technologie, les satellites, les drones, les avions qui leur permettent d’avoir une certaine suprématie. Ils ont les connaissances des armées régulières qu’ils sont venus soutenir. Mais rien ne remplace la présence physique. Il faut « occuper le terrain ». Les longues journées de patrouilles s’enchainent, au milieu de déserts somptueux ou de forêts luxuriantes. Les habitants qu’ils croisent sont souvent suspicieux, craintifs voire hostiles. Les regards sont durs et le pas s’accélère à la vue des véhicules blindés. Dans ces contrées L’homme en arme est toujours une source de problème. Et le soldat français, parce qu’il ne peut pas prendre parti, n’est pas un ami. Entre ces périodes de surveillance, de contrôle, il faut tenter de se reposer, de retrouver un semblant de « maison » alors qu’ils ne sont que de passage. Ils recréent un petit bout de chez eux dans l’espace restreint qui leur est laissé dans des tentes mal climatisées cernées de remparts érigés pour les protéger. Né en 1973, Arnaud Roiné obtient un CAP photo puis poursuit un apprentissage jusqu’au Bac pro photo. Appelé sous les drapeaux, il choisit les parachutistes et devient, dès 1996, photographe militaire à la 11e division parachutiste basée à Toulouse. En 2008, Arnaud intègre l’ECPAD (Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense) où il deviendra très vite chef des reporters photographes. Sa première opération sera sur le sol afghan début 2009. Outre les images de communications officielles, il rapportera de la Kapisa des images de vie quotidienne des soldats français entre deux guerres. Sur l’eau, il embarquera, en 2011, au large de la Libye lors de l’opération Harmattan. En vase clos, il peindra la guerre à travers les expressions de visages de ces pilotes et navigateurs qui décollent la nuit pour bombarder les colonnes de chars du colonel Kadhafi. Ce sera son premier «reportage référence» avant l’opération Serval au Mali en 2013, où il fera partie du détachement quientrera dans Tombouctou. Mais 2014 marquera un tournant dans sa carrière d’opérateur militaire. En proie au virus Ebola, la Guinée reçoit l’aide médicale et matérielle de la France. Arnaud sera de cette aventure qui le marquera profondément. Intégré au cœur d’un centre de traitement, il verra la mort mais aussi des résurrections. A partir de cette première approche, il ira plus loin pour voir où les autres ne vont pas et retournera en Guinée un an plus tard pour retrouver les guéris d’Ebola qu’il avaient rencontrés. Ce travail sera projeté à Visa pour l’Imageen 2016. Le retour au Mali en 2017 lors de l’Opération Barkhane marquera son dernier reportage au sein de l’armée, sur un territoire en conflit. De retour à la vie civile, Arnaud Roiné poursuit la photographie en développant parallèlementun travail d’écriture journalistique. INFORMATIONS PRATIQUES Missing Event Data EXPOSITION A VENIR Missing Event Data Marque-page0
News Les nouvelles expos à voir cet été ! Chaque mois, dans notre rubrique Agenda, nous référençons des centaines de nouveaux événements photographiques en France. Pour votre été à venir, nous ...
News Lancement du Collectif Solar, un espace féminin et solidaire dédié à la photographie contemporaine Il y a six mois, six femmes photographes basées à Marseille — Orianne Ciantar Olive, Giulia Frigieri, Julia Gat, Fanny Magot, Tina ...
L'Interview Rencontre avec Demet Tehmaz. Un lien discret mais constant avec la photographie Ingénieure chimiste de profession, Demet Tahmaz a consacré près de trois décennies à l’industrie pharmaceutique, tout en gardant, en filigrane, un lien ...
Evénements La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire
Evénements Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté »
Evénements Résidences d’artistes de la Fondation d’entreprise Hermès, Rencontre Emmanuelle Luciani, directrice artistique 2024-2025
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Lancement du Collectif Solar, un espace féminin et solidaire dédié à la photographie contemporaine 1 heure ago
Un appel à candidatures sous tension : quand le 1 % artistique finance un centre de lutte contre l’immigration clandestine 4 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 16 juin 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 1 semaine ago
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Rencontre avec Caroline Corbasson : Arles, « Something Moves », Prix Art & Environnement (Lee Ufan & Maison Guerlain) 1 heure ago
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 1 jour ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago