Le Monde selon l’IA, Jeu de Paume : Interview avec Ada Ackerman, commissaire associée. Ce que l’IA fait à la culture visuelle 5 jours ago
Photo London 2025, Interview Sophie Parker, directrice : « Une édition emblématique pour célébrer les 10 ans de Photo London ! » 16 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 7 mai 2025
WORTH au Petit Palais, interview Marine Kisiel, conservatrice du patrimoine, département mode XIXe siècle au Palais Galliera 1 jour ago
Année Brésil/France 2025 : Interview Barbara Gouget, directrice du musée des Beaux-Arts de Nîmes 2 jours ago
Saison Brésil-France 2025 x Carré d’Art de Nîmes, Interview Jean-Marc Prévost : « Un musée devenu prescripteur que j’ai voulu ouvrir à d’autres parties du monde » 3 jours ago
Paris Gallery WE : Interview Marina Schiptjenko, Andréhn-Schiptjenko Gallery (Stockholm/Paris) 4 jours ago
Partager Partager Actu Art ContemporainOtherSide La collection Tati d’Azzedine Alaïa, retour sur une vision avant-gardiste Marie-Elisabeth De La Fresnaye7 octobre 2019 Temps de lecture estimé : 4minsAlors que l’Upcycling est la dernière tendance chez les trendy fashionistas, MERCI enseigne bien connue du marais, propose dans son exposition de rentrée les fameux sacs Tati customisés éco-responsables. Mais le premier à avoir mis en avant ce motif à carreau devenu iconique est Azzedine Alaïa. La galerie Azzedine Alaïa rue de la Verrerie revient sur cette fascinante aventure entre le couturier et l’enseigne de Barbès et l’amitié avec l’artiste Julian Schnabel. Au début des années 1980, Azzedine Alaïa peut se vanter d’avoir conformé la mode à ses aspirations fortes. La rue s’est emparée de ses intuitions, adoptant en masse les caleçons, les robes moulantes dont il a raffiné la coupe et étendu les possibles. Il a écrit la mode de cette décennie. Pour qui sait tailler un vêtement comme personne, il n’y a pas de matériaux méprisables. Les tissus nobles, les peaux, les cuirs ou les cotons modestes ont chacun leurs vertus qu’il convient de suivre. Au printemps-été 1991, inspiré par les tableaux de Julian Schnabel, Alaïa utilise le carreau rose et blanc de l’enseigne Tati, connue pour ses produits démocratiques. « C’est arrivé grâce à mon ami Julian Schnabel. Il voulait de la toile de bâche avec le fameux gros motif pied-de-coq. Ce motif, en réalité, était celui du store des magasins Tati”. Avec ce motif vichy décuplé dans la bâche tenace ou dans le jean, Alaïa donne une nouvelle interprétation de la mode. En veste large, en blouson court et ajusté, en casquette de titi, en pantalon cigarette obsessionnel ou en short de pétroleuse, le rose et blanc, écossais de peu, claque avec insolence. Enforme de pied-de-nez aux conventions, il consacre l’aristocratie de chacun, qu’elle soit de faubourg ou de boulevard. Pour la quatrième exposition en ses murs, l’Association Azzedine Alaïa a choisi de réunir l’ensemble des modèles de cette collection demeurée iconique dans le parcours du couturier. Présentée sous la verrière, là où les expositions restituent aujourd’hui la mémoire d’Alaïa, la collection Tati impose une force plastique née du motif vichy décuplé à grands volumes. Située tôt dans les années 1990, à un moment où les créateurs de mode n’étaient pas sollicités comme par le futur par des marques de grande diffusion, la collection, vive et joyeuse, allie exigence des volumes couture que seul Alaïa maîtrisait et démocratisation des modes avant l’heure. Comme Schnabel peignant sur la bâche raide devenue canevas pour ses toiles, Alaïa fait naître des vêtements dans le souvenir des sacs que les voyageurs modestes en partance pour Tunis empoignaient à pleines mains. Quelle ne fut pas la joie du couturier lorsqu’il apprit que le fondateur de Tati était lui-même tunisien d’origine ! De concert, Alaïa dans ses salons de la Verrerie, Tati dans ses locaux à Barbès, s’unirent le temps de cette collection historique. Alaïa fit monter la rue dans les salons précieux de sa haute couture. En retour d’une collaboration amicale autant qu’artistique, l’enseigne de tout un chacun, Tati, demanda au couturier un sac, une paire d’espadrilles et un tee-shirt. Ce fut le premier grand succès d’une si singulière union, traçant le chemin pour une multitude de collaborations à venir. L’exposition, qui débute lors de la semaine de haute couture et s’achève en janvier 2020, est une possibilité de présenter à nouveau les modèles, les corsets, les blousons, les caleçons qui ont affûté le style Alaïa, l’ont précisé et divulgué au plus grand nombre de ses admirateurs. INFOS PRATIQUES : Azzedina Alaïa et Tati Commissaire : Olivier Saillard Jusqu’au 5 janvier 2020 Galerie Azzedine Alaïa 18 Rue de la Verrerie 75004 Paris Ouvert tous les jours de 11h à 19h https://associationazzedinealaia.org Marque-page0
Rencontre avec Aurélie Viel, Responsable du Prix Bayeux Calvados-Normandie des Correspondants de Guerre
News Situation désespérée à la Gaîté Lyrique Suite à l’occupation pendant 100 jours d’un groupe de 300 jeunes demandant des solutions de logements décents dans leur locaux, la Gaîté ...
L'Invité·e Coup de cœur de Marion Parent : Bruce Milpied Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine, Marion Parent photographe et co-directrice de l’association bordelaise Cdanslaboite, nous ...
Interview Art Contemporain WORTH au Petit Palais, interview Marine Kisiel, conservatrice du patrimoine, département mode XIXe siècle au Palais Galliera Si Charles Frederick Worth est considéré comme l’inventeur de la haute-couture, son nom reste assez méconnu du grand public. C’est l’une des ...
Actu Art Contemporain Pierrette Bloch au Musée d’art moderne et contemporain, Saint-Etienne. Art du silence et de l’enchevêtrement
Actu Art Contemporain Artemisia, affirmation de soi et héroïnes caravagesques au musée Jacquemart-André
Actu Art Contemporain Fondation groupe EDF, Marseille/Paris « Ames vertes », « Ce que l’horizon promet »
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Le Monde selon l’IA, Jeu de Paume : Interview avec Ada Ackerman, commissaire associée. Ce que l’IA fait à la culture visuelle 5 jours ago
Photo London 2025, Interview Sophie Parker, directrice : « Une édition emblématique pour célébrer les 10 ans de Photo London ! » 16 mai 2025
L’effet boomerang : Contre l’oubli et l’indifférence, le Collectif Argos documente la lutte climatique 13 mai 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 30 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 7 et fin) 7 mai 2025
WORTH au Petit Palais, interview Marine Kisiel, conservatrice du patrimoine, département mode XIXe siècle au Palais Galliera 1 jour ago
Année Brésil/France 2025 : Interview Barbara Gouget, directrice du musée des Beaux-Arts de Nîmes 2 jours ago
Saison Brésil-France 2025 x Carré d’Art de Nîmes, Interview Jean-Marc Prévost : « Un musée devenu prescripteur que j’ai voulu ouvrir à d’autres parties du monde » 3 jours ago
Paris Gallery WE : Interview Marina Schiptjenko, Andréhn-Schiptjenko Gallery (Stockholm/Paris) 4 jours ago