Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 1 semaine ago
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 5 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 6 jours ago
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 1 semaine ago
Partager Partager L'Invité·ePhoto Carte blanche à Céline Pévrier : SUBMIT ou de la coédition – dialogue avec David Fourré – éditions lamaindonne La Rédaction24 juin 2020 Pour sa deuxième carte blanche, notre invitée Céline Pévrier, l’éditrice et fondatrice de Sun/Sun nous présente en exclusivité le projet « Submit » à travers un dialogue avec le créateur des éditions lamaindonne David Fourré. La production éditoriale des deux éditeurs étant complémentaire, ils ont souhaiter réaliser un ouvrage à huit mains avec les photographes Stéphane Charpentier et Gaël Bonnefon qu’ils ont intitulé Submit… Découverte en avant-première ! David Fourré, créateur de Lamaindonne et éditeur, a été le premier avec qui j’ai pu aborder sans tabous les réalités du milieu éditorial. Échanger avec lui a été enrichissant pour chacun de nous. Nous ne sommes pas en compétition, nous sommes des pairs. Ce que nous publions – comment et pourquoi – a toujours été le cœur de nos conversations… au point de coéditer aujourd’hui SUBMIT, un mensonge éditorial conçu à huit mains aux côtés des photographes Stéphane Charpentier et Gaël Bonnefon. Pour cette carte blanche, j’ai questionné David sur son rapport à l’édition et sur notre récente collaboration, SUBMIT. L’occasion de partager une réflexion sur ce que signifie publier des livres de photographies aujourd’hui. Une économie du temps long Les petites maisons d’édition indépendantes sont fortement caractérisées par leur modèle économique. Leurs choix éditoriaux ne sont pas guidés par la rentabilité économique car nombreux sont ceux les éditeurs qui doivent avoir une autre activité professionnelle pour vivre. Avoir un double métier est exigeant. C’est une contrainte mais c’est aussi une vraie liberté. La conception des livres en est le reflet : nous prenons le temps de la conception, nous nous posons des questions sur notre démarche. C’est parce que les éditeurs indépendants prennent des risques et défrichent, que les auteurs, avant d’être connus et publiés par les « grands », sont souvent publiés par les petites maisons d’édition. Dans les petites structures, le côté « bidouille » permet souvent une certaine créativité. À l’avenir, le rêve serait de développer lamaindonne en restant indépendant sans plus avoir à assurer une double activité. Une publication de famille SUBMIT, la nouvelle publication que nous lançons cette semaine avec Céline, est le fruit de la rencontre entre deux photographes et deux éditeurs. Elle est une publication de famille, basée sur la confiance, une façon de sortir de nos propres codes et identités, forgées chacun de notre côté depuis des années. Ici, il s’agit de deux éditeurs (et de deux photographes) qui ont un discours critique sur la société et qui se questionnent autour de la construction du récit. Sur ce projet, la prise de risque financière est moins importante mais demande plus d’engagement : nous sommes quatre et s’entendre, s’écouter, affiner, ajuster, prend du temps. SUBMIT, douter ensemble Quand on fait un livre de photographies, on cherche à être sincère tout en mentant. SUBMIT est l’exercice inverse de la sincérité. Selon le texte qu’on lui adjoint, l’image peut revêtir différents sens. Dans SUBMIT, on joue avec cette manière de faire mentir les images, de tordre la vérité à son profit, comme le font la publicité, la politique ou d’autres acteurs du pouvoir. Nous avons effectué un travail de transcription en interprétant les images différemment de ce qu’elles pouvaient nous évoquer, à nous ou aux photographes. SUBMIT est un exercice de style qui a pris la forme d’un jeu. Nous nous sommes appuyés sur les dysfonctionnements d’une société du tout numérique, d’une vie fantasmée qui se construit sur des objets à vendre plutôt que sur des idées à partager. Je n’aurais pas porté seul SUBMIT. Ce projet existe parce que nous sommes deux à le coéditer aux côtés des auteurs C’est un équilibre sans complaisance, nous ne nous posons pas la question de qui sera le plus mis en lumière. Ce qui importe, c’est notre cheminement commun. Au final, nous ne faisons pas les mêmes livres, nous n’avons pas la même manière de faire et d’être. Mais la démarche de fond repose ici sur l’idée de grandir ensemble, d’avoir des envies communes, de douter ensemble. SUBMIT, en tant que publication, n’est pas une finalité. Nous souhaitons ouvrir une porte pour que d’autres puissent s’en emparer, questionner à nouveau l’image et la façon dont on peut la faire mentir et la détourner. Nous aimerions que SUBMIT soit un support pour des interventions, des débats, prolonger la réflexion, la lier avec d’autres démarches. Faire dialoguer les univers Je n’ai pas vraiment envie de suivre le modèle des autres, je suis plutôt à la recherche de mon chemin propre. Je suis aujourd’hui très marqué par deux “familles” dans le monde de la photographie : – celle de Temps Zéro, formée entre autres par Stéphane Charpentier, Gaël Bonnefon, Gilles Roudière, Gabrielle Duplantier, Damien Daufresnes, Alisa Resnik, Patricia Morosan, Martin Bogren et bien d’autres, – et celle formée par la génération des Cahiers de la Photographie, Gilles Mora, Denis Roche, Bernard Plossu, Guillaume Geneste… Je m’interroge de plus en plus sur la place du texte dans le livre de photographie, j’aimerais participer à la possibilité de faire émerger de nouvelles voix qui parlent de la photographie. D’autres voix, qui parleraient de façon plus essentielle, plus simple et plus directe de la photographie. Peut-être, sans doute aussi, plus de voix féminines car elles sont bizarrement absentes aujourd’hui. Faire des livres qui ont du sens Je me questionne sur le rôle du livre dans notre société, l’intérêt de faire des livres de photographies alors qu’on est submergés par toujours plus d’images. Mais bon, nous ne sommes pas des révolutionnaires, il n’est pas question d’imaginer qu’on va tout faire bouger. Je fais ma route en croisant celles des autres. L’idée n’est pas de chercher à laisser des traces mais plutôt de vivre intensément les expériences et les rencontres. SUBMIT est en pré-commande dès à présent sur les sites de lamaindonne et sun/sun pour une livraison en août ! https://www.lamaindonne.fr/lamaindonne/Submit.html https://sunsun.fr/editions/submit/ Marque-page0
Rencontre avec Jean-Charles Vergne, directeur du Frac Auvergne : « Réfléchir au monde de l’après, commence ici »
Actu Art Contemporain Beaux Livres pour la hotte de Mère Noël ! Comme à chaque moment en décembre, préparer cette sélection c’est revivre quelques temps forts de l’année et dans un contexte particulièrement critique ...
Photo Échos d’un monde en mouvement par Céline Ravier Cette semaine, pour clore l’année 2025, nous vous proposons de découvrir le dernier portfolio : Dans le souffle incessant du monde, de ...
L'Interview Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château Née en Allemagne, Henrike Stahl s’installe à Paris après son Bac comme assistante-photographe, et travaille rapidement dans la mode et la presse, ...
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 1 semaine ago
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 5 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 6 jours ago
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 1 semaine ago