Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 2 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 19 heures ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025
Partager Partager L'Invité·e Carte Blanche à Cécile Schall : mon pari Parisien Ericka Weidmann6 novembre 2020 Temps de lecture estimé : 3mins« Le coeur dans les yeux« Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invitée de la semaine, la fondatrice de fotofever, Cécile Schall, partage avec nous un texte très personnel, sur son héritage photographique par son arrière grand père, grand père et père. Un ADN photosensible qui s’est transmis de génération en génération, l’amenant à créer une foire ouverte à tou·tes et un nouveau projet parisien à venir… Je suis arrière-petite fille, petite fille et fille de photographe. Mon grand père Roger Schall a été un des pionniers de la photographie dans les années 20. Il avait créé avec son frère le Studio Schall Frères, dans une cité d’artistes avenue Junot à Paris. Petite, à chaque visite du studio reconverti en studio photo publicitaire par mon père, j’apercevais ces 100.000 photos qui dormaient dans des tiroirs : les contacts d’un côté, les négatifs 6×6 de l’autre. Un trésor qui dort… Pendant deux années, je me suis immergée dans les archives photographiques de mon grand-père que j’ai répertoriées sur Excel : les contacts d’un côté, les parutions de l’autre. Je me suis plongée dans la vie des années 20 à 40… Mon grand-père, héros de son temps, m’accompagnait partout. Sans que je le sache, il était présent, ce jour où je découvris qu’Italie 2 cherchait une idée pour renforcer son positionnement de centre commercial parisien face au Carrousel du Louvre. Je leur proposais alors d’utiliser la photographie comme objet de communication et je devins commissaire de ma première exposition : « Paris vu par Roger Schall », naturellement. Sous les pavés, la montagne C’est encore à Paris, un matin de décembre 2006 où je filais à toute allure en scooter que j’aperçus un panneau géant devant la gare de Lyon « La SNCF offre un nouveau parvis à ses voyageurs et aux parisiens ». Je savais dorénavant que j’aimais les évènements très grand public, et l’idée d’un art accessible à tous, qui ne serait pas uniquement réservé aux initiés. Je me mis alors en tête de monter ici une exposition autour des photographies de montagne de Willy Ronis dont un livre venait de paraître aux éditions terre bleue. Je voulais offrir aux parisiens une escapade en plein air, une bouffée d’oxygène mentale, une pause dans un des lieux où les gens courent le plus souvent, une gare. Dans cette course effrénée du quotidien, Paris devenait mon terrain de « Je » et j’allais prendre le train vers des rendez-vous éphémères avec les vivants, du noir et blanc à la couleur ! « Le coeur dans les yeux » Peu après je créais fotofever qui élisait domicile (exceptée cette année…) dans l’autre centre commercial parisien : le Carrousel du Louvre, au coeur de la capitale. Aujourd’hui plus que jamais, dans ce Paris vide, la formule du poète Philippe Soupault pour décrire la photographie humaniste de Ronis, Doisneau ou encore Roger Schall reste pour moi un leitmotiv universel : avoir « le coeur dans les yeux » et désormais tout faire pour que filtre encore et toujours l’émotion de notre humanité. Un nouveau pari parisien s’ouvre à moi en écrivant ces lignes, à suivre… Marque-page2
L'Edition Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud La vie de Letizia Battaglia est un véritable roman, c’est pour cette raison que son amie, la journaliste Sabrina Piou, a souhaité ...
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Thibaut Piel, 10 ans de photographie vagabonde Pour leur deuxième carte blanche, nos invité·s de The Analog Club – lieu dédié à la photographie argentique à Paris – ont ...
L'Interview Festival Circulation(s) 2025 : Rencontre avec Wendie Zahibo Le projet au long cours et collectif « masonn », lancés par l’artiste Wendie Zahibo à partir des habitats vernaculaires des populations ...
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 2 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 19 heures ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
Art Brut d’Iran à la Halle Saint Pierre, entre traditions millénaires et cosmogonies contemporaines 11 avril 2025