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L'Invité·e Gilles Taquet, directeur de la Galerie Roger Viollet, est notre invité La Rédaction9 octobre 2023 Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPortrait d’enfance de Gilles Taquet Cette semaine, dans notre rubrique L’Invité·e, nous accueillons Gilles Taquet, directeur – depuis novembre 2020 – de la Galerie Roger Viollet, galerie qui à travers ses expositions, nous fait revivre les moments forts de l’Histoire et de l’Histoire de la photographie. La prochaine exposition de la galerie sera consacrée au photographe russe, Boris Lipnitzki. Sa production photographique ainsi que celle du Studio Lipnitzki – plus d’un million de négatifs et 600.000 épreuves – ont été acquises par l’Agence Roger-Viollet en 1970. 1961 : Naissance à Paris. 1987 : création de NDLR, agence de communication corporate. 1997 : acquisition de l’agence photo La Photothèque SDP. 2000 : acquisition de l’agence photo DIAF et fusion avec La Photothèque SDP pour créer PHOTONONSTOP. 2009 : acquisition de l’agence photo GraphicObsession. 2012 : acquisition de l’agence photo BIOSPHOTO. Janvier 2020 : Management de l’agence Roger-Viollet suite à l’appel d’offres lancé par la Ville de Paris. Novembre 2020 : Ouverture de la Galerie Roger-Viollet. Président, puis Vice-président sur SNAPIG (Syndicat National des Agences Photographiques d’illustration Générale) Membre du Board du CEPIC (Centre of the Picture Industry) Trésorier de la FFAP (Fédération Française des Agences de Presse) https://www.galerie-roger-viollet.fr/fr/accueil Le portrait chinois de Gilles Taquet Si j’étais une œuvre d’art : TV Cello de Nam June Paik. Si j’étais un musée ou une galerie : Institut Inhotim (État du Minas Gerais, Brésil). Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Pina Bausch. Si j’étais un livre : Le piéton de Paris de Léon-Paul Fargue. Si j’étais un film : La pointe courte d’Agnès Varda. Pour sa lumière et son cadrage qui montrent qu’avant d’être une grande cinéaste, c’était une immense photographe. Si j’étais un morceau de musique : Paint The Town Red de Doja Cat . Si j’étais un photo accrochée sur un mur : une photo de la série « Hiding in the City » de Liu Bolin. Si j’étais une citation : « Ou cet homme est mort, ou ma montre est arrêtée ! » (Groucho Marx). Si j’étais un sentiment : l’optimisme. Si j’étais un objet : Le « LN stool » spécialement créé par la designeuse Wendy Andreu pour la galerie Roger-Viollet. Si j’étais une expo : la prochaine exposition Boris Lipnitzki à la galerie Roger-Viollet. Si j’étais un lieu d’inspiration : le festival d’Avignon. Si j’étais un breuvage : thé Genmaicha. Si j’étais un héros : Solal (Belle du Seigneur d’Albert Cohen). Si j’étais un vêtement : Converse Jack Purcell blanches (comme Steve McQueen sur la photo de John Dominis pour LIFE). CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ • Carte blanche à Gilles Taquet : L’agence Roger-Viollet, au fil du temps… (1ère partie) (mardi 10 octobre 2023) • Carte blanche à Gilles Taquet : L’agence Roger-Viollet, au fil du temps… (2ème partie) (mercredi 11 octobre 2023) • Carte blanche à Gilles Taquet : Boris Lipnitzki (jeudi 12 octobre 2023) • Carte blanche à Gilles Taquet : Gaston Paris, les coulisses spectaculaires (vendredi 13 octobre 2023) INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Roger-Viollet6 rue de Seine 75006 Paris jeu12oct(oct 12)14 h 00 min2024sam20jan(jan 20)19 h 00 minBoris LipnitzkiUn photographe russe chroniqueur du Paris des années trenteGalerie Roger-Viollet, 6 rue de Seine 75006 Paris Détail de l'événementFace aux pogroms et aux révolutions, Haïm Lipnitzky (né en 1887) et sa famille abandonnent l’Ukraine pour la France en 1921. Il prend le nom de Boris Lipnitzki et devient Détail de l'événement Face aux pogroms et aux révolutions, Haïm Lipnitzky (né en 1887) et sa famille abandonnent l’Ukraine pour la France en 1921. Il prend le nom de Boris Lipnitzki et devient photographe. L’aristocratie en exil présente Boris au couturier Paul Poiret qui lui confie ses collections à photographier. Boris Lipnitzki travaille pour Chanel, Schiaparelli, Balenciaga, dont les modèles sont publiés dans les magazines de mode d’alors. Les activités de son studio séduisent et attirent les célébrités du monde des arts de l’époque : Édith Piaf, Joséphine Baker, Yves Montand, Louis Jouvet, Foujita, Pablo Picasso, Colette, Marguerite Duras, Jean-Paul Sartre… En septembre 1940, il doit cesser toute activité en vertu des lois antisémites de Vichy. En mai 1941, Boris embarque à Marseille pour la Martinique, mais c’est finalement à Cuba qu’il débarque et restera deux ans avant d’obtenir un visa pour les Etats-Unis. Il s’installe à New York en 1943, accueilli par Chagall. En 1945, il rentre à Paris, récupère ses biens et assure désormais pratiquement seul la prise de vue. En 1965, à soixante-dix-huit ans, Boris Lipnitzki ferme son studio puis meurt à Paris en 1971. En 1970, l’agence Roger-Viollet fait l’acquisition de la production de Boris Lipnitzki et de son studio (plus d’un million de négatifs et 600 000 épreuves). Ces photographies sont aujourd’hui conservées par la Bibliothèque historique de la Ville de Paris et diffusées en exclusivité par Roger-Viollet. Texte écrit en collaboration avec Françoise Denoyelle, historienne de la photo Dates12 Octobre 2023 14 h 00 min - 20 Janvier 2024 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuGalerie Roger-Viollet6 rue de Seine 75006 ParisOther Events Galerie Roger-Viollet6 rue de Seine 75006 Parismardi-samedi 14h-19h / et sur rdv accès libre Galerie Roger-Viollet Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page2
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