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Partager Partager Pour sa première carte blanche, notre invitée de la semaine, la journaliste et curatrice indépendante Anaïs Viand, a choisi de partager sa gratitude envers ceux et celles qui ont croisé sa route en la marquant de leurs empreintes. Des photographes bien sûr, des grands noms, des moins connus ou des discrets. Ce sont autant de souvenirs qui restent gravés et qui nous nourrissent pour futur. Si cette première carte blanche était destinée à être consacrée à une seule personnalité du monde de la photographie, elle s’adresse finalement à beaucoup plus. « Choisir, c’est renoncer », m’a-t-on sans cesse répété. Sans doute trop, car je n’y parviens pas toujours, à choisir. Je voulais dédier ma première carte blanche à une personnalité du monde de la photo. Mais point de suspense : il m’est impossible de classer mes rencontres. Ma casquette de journaliste me permet de vivre des expériences riches et intenses, j’en suis consciente, et j’ai aujourd’hui envie de remercier celles et ceux qui ont, un jour, croisé ma route. Qui m’ont accordé de leur temps – une ressource si rare ! Qui ont bien voulu se dévoiler, me montrer leurs failles et me partager leurs plus beaux accomplissements. Qui ont bien voulu me suivre dans des raisonnements parfois capillotractés (vous savez, quand la question est limpide dans votre esprit, mais qu’à l’oral un peu moins). Dans le cadre d’une prestation pour Elles X Paris Photo, j’ai eu la chance d’interroger Sabine Weiss sur la place des femmes dans le monde de la photographie. Je suis une des dernières à avoir eu le plaisir de l’interviewer. Je revois ses chats naviguer dans son salon et ajouter un brin d’imprévu dans le cadre de la caméra. Je l’amène sur les questions de féminisme et elle me rapporte un commentaire d’un photographe « Allons, ma petite dame, laissez faire les photographes ! Allez ! ». Théâtre de la Colline. Nous sommes en 2019, et je suis terriblement stressée. Je m’apprête à rencontrer l’un de mes auteurs de théâtre favori : Wajdi Mouawad. Il est l’homme du théâtre total, il est celui qui a invité Alain Willaume – un photographe que j’admire – à exposer ses images au sein du théâtre qu’il dirige. Nous échangeons ensemble autour des thématiques de l’exil, du cadre et du non cadre, de la polyphonie et de la photographie comme moteur de création. Une rencontre inspirante qui m’invite à creuser plus encore les liens entre les pratiques artistiques. C’est encore grâce au théâtre – un art que je considère autant que la photo – que je rencontre Jane Evelyn Atwood. « On a l’impression que les photos ne servent à rien. Il faut les faire quand même », me confie celle qui me fascinait autant qu’elle me terrorisait. L’occasion ? Un projet théâtral documentaire conçu à partir d’une enquête photographique Too Much Time. Le sujet ? Les conditions de détention des femmes. Respect ultime pour cette observatrice brillante. Autre photographe que je n’oublierai jamais et avec qui j’ai eu le plaisir de converser : Carolle Benitah. J’ai appris d’elle – elle racontait aussi bien qu’elle photographiait – que chaque artiste a une obsession. Et vous, quelle est votre obsession ? Je me souviens d’un moment doux, comme suspendu, traversé par un panel d’émotions. Oublis, projections de nos souvenirs… Nos discussions à propos de la famille et de la mémoire resteront gravées à jamais dans ma mémoire, justement. Magnifique instant avec LA brodeuse de l’invisible. © Vincent Bousserez Avec Vincent Bousserez, il n’a jamais été aussi facile d’évoquer le voyage en même temps que le 8e art ! Il est un aventurier plus aguerri que moi, il n’empêche que nous avons rêvé plusieurs fois devant des images de grands espaces – naturels et sauvages. Nous évoquions ensemble cette sensation d’extrême liberté. Ses images m’ont invitée à renouer avec une pratique photographique durant mon périple en Patagonie – quand on est confronté quotidiennement à de superbes images, on se sent moins légitime. Personne n’a encore jamais vu mes clichés, mais ils existent, et c’est le principal. La liste des photographes moins connu·e·s est encore plus longue et la gratitude que je leur exprime sincère. Je n’oublie pas celles et ceux – et surtout celles – sans qui rien ne serait possible… Catherine Philippot, Audrey Hoareau, Marion Hislen, Sylvie Hugues… Elles m’ont guidée dans un milieu parfois complexe ! Sans elleux, je ne serai pas qui je suis aujourd’hui, c’est certain. Alors, un immense MERCI ! Marque-page0
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