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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa première carte blanche, notre invitée de la semaine, Camille Leboulanger, chargée de la programmation du cycle de photo-reportage « Escale à la Grange aux Belles – Images du réel », a choisi de partager avec nous un souvenir d’enfance. Et pas n’importe lequel. Elle se trouve dans le nord de l’Espagne, dans la maison familiale ; alors âgée de 10 ans, elle décide d’accompagner son parrain, parti photographier les cyprès de l’arrière-pays catalan. C’est là qu’elle découvre pour la première fois le temps photographique : celui de l’observation, du choix du point de vue et de la préparation d’un cliché réalisé à la chambre grand format… 10 ans. Un été dans la maison familiale au nord de l’Espagne… sans hésitation, je troque une journée à la plage en famille pour accompagner mon parrain sur son lieu de travail ! Une fois le matériel chargé, j’embarque pour une expérience … étonnante : dans l’arrière-pays catalan, je vais prendre conscience du temps qui passe, de sa lenteur… pendant plusieurs heures, silencieuse j’observe les « Cyprès » que j’ai tant de fois croisés sans jamais vraiment les regarder. « Tableaux photographiques » © Jean-Marc Bustamante Ce temps, c’est celui de la photographie, du photographe qui pour réaliser ses clichés installe une chambre de très grand format. L’une des caractéristiques de cette technique étant qu’elle demande un temps de préparation long, voire très long (surtout pour l’enfant que je suis alors) : le photographe ajuste précisément la mise au point, utilise des mouvements de bascule et de décentrement pour corriger la perspective, et compose son image avec une grande attention aux détails…. Que voit-on ? « Tableaux photographiques » © Jean-Marc Bustamante « Tableaux photographiques » © Jean-Marc Bustamante « Un cadre rempli, à l’exception de sa partie basse, occupée par la mince horizontale que forme un muret, des frondaisons de cyprès garnis de leurs fruits. On semble longer ce rideau d’arbres qui laisse deviner ici ou là un ciel immuablement bleu, un peu de la terre ou de la roche d’une dépression contre laquelle les conifères viendraient s’adosser, comme pour redoubler la surface même du plan. Des manières de all over qui auraient trouvé leur identité en dehors de toute gestuelle – ou bien encore une version nouvelle des Nymphéas, où le jeu des reflets combinant surface et profondeur se serait mué en un dispositif d’escamotage ne laissant aux effets de la perspective qu’un rôle secret de présence dissimulée ». « Tableaux photographiques » © Jean-Marc Bustamante Les cyprès incarnent souvent des idées de durabilité et de résilience. Ils sont parfois associés à des symboles d’immortalité ou à des traces du temps qui passe, surtout dans les paysages méditerranéens où ils figurent comme des témoins silencieux des changements de saisons et des évolutions de l’environnement. Motifs récurrents dans l’histoire de l’art et de la culture méditerranéenne, ils évoquent des souvenirs collectifs et une mémoire paysagère. Les cyprès comme symboles de la mémoire et du temps qui passe. Je me souviens de cette lumière catalane unique et de l’odeur de cette végétation qui me ramènent, à chaque fois que je redécouvre cette série, sur les traces de mon enfance. Ce jour-là, une partie de moi été figée en même temps que ces talus maigrement plantés et ces broussailles roussies. Extraits de JEAN-MARC BUSTAMANTE PAYSAGES TABLEAUX PHOTOGRAPHIQUES par Nassim Daghighian Et Jean-Pierre CRIQUI, Jean-Marc Bustamante. OEuvres photographiques. 1978-1999, Paris, Centre national de la photographie, 1999, 175 p. Les photographies sont extraites des « Tableaux photographiques » de Jean-Marc Bustamante Marque-page0
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