Planches Contact Festival : Naïma Lecomte, Lauréate du Prix du Jury de la Jeune Création photographique 2 jours ago
Le photographe turc Huseyin Ovayolu, lauréat de la 1ère édition du Prix Bergger de la photographie analogique 3 jours ago
Planches Contact Festival : Interview avec Julien Magre, une correspondance épistolaire et photographique 1 jour ago
Partager Partager Pour sa troisième carte blanche, notre invité – Fred Boucher, directeur artistique de Photaumnales et directeur de l’association Diaphane, porteuse du projet – a choisi d’apporter un regard particulier sur la transversalité d’une résidence réalisée en 2024 avec la photographe Valentine Vermeil et l’écrivain québécois Philippe Garon. L’occasion de découvrir l’exposition « Les eaux profondes » visible à la Halte nautique, port de plaisance de Cappy (80) jusqu’au 7 décembre 2025. Ses deux autres cartes blanches sont consacrées à deux autres femmes photographes de la programmation 2025. La photographie est politique et reste un acte de résistance ; c’est peut-être ce qui anime mon engagement depuis 40 ans. À travers cette carte blanche, je souhaite présenter des photographes qui, par leur approche et leur engagement, abordent des sujets de société et questionnent également la photographie dans ses nouvelles formes documentaires. Trois de ces artistes sont présentées dans le cadre de la programmation des Photaumnales 2025. Valentine Vermeil et Philippe Garon. La photographie dialogue avec les mots © Valentine Vermeil © Valentine Vermeil En 2024, deux artistes en résidence, la photographe Valentine Vermeil et l’écrivain québécois Philippe Garon, se sont immergés dans le cadre d’une résidence-mission sur le territoire du Pays du Coquelicot, le long de la rivière Somme. Ensemble, ils sont partis à la rencontre des habitants, à la recherche de leurs histoires, tentant de saisir l’essence et la singularité de ces espaces habités. © Valentine Vermeil © Valentine Vermeil La présence artistique sur un territoire est essentielle : elle tisse du lien entre les habitants. Le regard que l’artiste porte sur le quotidien, sur les lieux et leurs habitants, transforme notre manière de les percevoir. Il révèle l’invisible, déplace les points de vue et invite chacun à voir sa propre vie autrement. Ce dialogue entre les images et les mots renforce l’appropriation du territoire par ses habitants, en leur donnant une voix. Dans sa série Les eaux profondes, la photographe Valentine Vermeil poursuit sa recherche autour de l’ancrage au territoire et des relations que nous entretenons avec le vivant, qu’il soit humain, animal ou végétal. Une démarche sensorielle, presque organique, où l’image semble émerger du contact direct avec les éléments. De son côté, l’écrivain Philippe Garon a choisi le Pays du Coquelicot comme terrain d’expérimentation littéraire. Pour lui, écrire sur ce territoire supposait d’abord d’y vivre pleinement et joyeusement. Il s’est imprégné de ses paysages, de son climat, de sa faune et de sa flore. Mais surtout, il a écouté les habitants, observé leurs gestes, leurs mots et leurs manières de vivre dans ces espaces. © Valentine Vermeil © Valentine Vermeil Valentine VERMEIL Auteure photographe, je réside aujourd’hui entre Marseille et Paris. En 2000, à la suite de mon diplôme en Communication Visuelle aux Arts décoratifs de Paris, je m’oriente vers la photographie comme terrain d’expression, là où les rencontres prédominent et me permettent d’embrasser le réel. Travaillant principalement pour la presse et l’édition de 2001 à 2019, j’élabore des projets personnels. Depuis 2020, je me concentre davantage sur mon travail artistique et des cartes blanches institutionnelles. M’intéressant à la banalité du quotidien, je tente d’en donner une interprétation picturale, sublimée et symbolique. Privilégiant le temps long et l’usage du moyen format, ma pratique est documentaire et poétique. valentinevermeil.com Philippe GARON Né en 1974 à Ste-Anne-des-Monts (Québec), Philippe Garon se définit comme un généraliste des arts littéraires. Il explore notamment le conte, le roman, la poésie, le récit, le théâtre, l’essai, la nouvelle et la chanson. Animal grégaire, l’écriture se vit pour lui surtout dans les rencontres et le mouvement : bûcher, jardiner, skier. Pessimiste joyeux, on lui doit la paternité du mouvement postnéobotchiste. Il aime les arbres, la philosophie et la soupe aux légumes. INFORMATIONS PRATIQUES Le quadrilatère22, rue Saint Pierre 60000 Beauvais sam20sep(sep 20)10 h 00 minmer31déc(déc 31)19 h 00 min22ème Edition - Photaumnales 2025 Habiter & Brasil Le quadrilatère, 22, rue Saint Pierre 60000 Beauvais Détail de l'événementHabiter, c’est bien plus que résider ou demeurer : c’est investir un espace de sens, de mémoire et de lien. À travers leurs regards sur l’architecture, le patrimoine et le Détail de l'événement Habiter, c’est bien plus que résider ou demeurer : c’est investir un espace de sens, de mémoire et de lien. À travers leurs regards sur l’architecture, le patrimoine et le bâti, les artistes invités de cette 22e édition des Photaumnales interrogent ce qui fait « maison » : un lieu physique, bien sûr, mais aussi un territoire symbolique, parfois mystique, un ancrage affectif et identitaire. De l’intime au collectif, de la ruine au foyer, les images présentées résonnent en nous comme avec nos racines, nos appartenances et notre manière d’habiter le monde — ou de nous laisser habiter par lui. La thématique de cette édition s’inscrit dans le cadre des festivités liées aux 800 ans de la construction de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais. Le festival se déploie sur l’ensemble du territoire avec plus de 25 expositions en lien avec l’architecture et le bâti dans l’agglomération du Beauvaisis, à Clermont-de-l’Oise et dans la communauté de communes du Clermontois, et cette année dans l’Aisne avec le Familistère de Guise et l’Échangeur à Château Thierry. Labellisé dans le cadre de la Saison France-Brésil par l’Institut français, une partie de la programmation fera la part belle à la photographie brésilienne, avec en particulier une exposition dédiée à la scène photographique contemporaine du Minas Gerais au Musée Opale Sud à Berck-sur-Mer. Dates20 Septembre 2025 10 h 00 min - 31 Décembre 2025 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuLe quadrilatère22, rue Saint Pierre 60000 BeauvaisOther Events Expand Get Directions Adresse CalendrierGoogleCal Marque-page0
L'Invité·e Carte Blanche à Clément Chéroux : Aider les chercheurs et les curateurs Pour sa troisième carte blanche, notre invité de la semaine, Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson, revient sur le lancement ...
L'Interview Planches Contact Festival : Interview avec Julien Magre, une correspondance épistolaire et photographique Julien Magre est photographe de l’intimité. Il a travaillé pendant vingt-cinq ans sur sa propre famille : la mère de ses enfants et ...
L'Invité·e Carte Blanche à Clément Chéroux : Nous autres, européens Pour sa deuxième carte blanche, notre invité de la semaine, Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson, nous dévoile la future ...
Planches Contact Festival : Naïma Lecomte, Lauréate du Prix du Jury de la Jeune Création photographique 2 jours ago
Le photographe turc Huseyin Ovayolu, lauréat de la 1ère édition du Prix Bergger de la photographie analogique 3 jours ago
Planches Contact Festival : Interview avec Julien Magre, une correspondance épistolaire et photographique 1 jour ago